FLORE
MEUBELEN
ANNONCES.
BELLE MAISON
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
EXTRAIT.
FRANCE.
Le Tribunal de Commerce, se'ant
Ypres par jugement du dix neuf Mai cou
rant, la requête de l'administration des
Hospices civils d'Ypres, a déclaré la faillite
du sieur LOUIS VLAEMYNCK, cabaretier
et marchand de bois, demeurant au dit
Ypres.
L'ouverture de la faillite est provisoire
ment fixée au deux Avril dernier.
Les créanciers sont tenus de faire la
déclaration de leurs créances, avant le
sept Juin prochain.
11 sera procédé le vingt-un du dit mois
de Juin, la clôture du procès-verbal de
vérification des créances et le sept Juillet
suivant, aux débats sur les contestations
naître de cette vérification.
Élémentaire, Méthodique, Historique et
Médicale des Plantes
du Nord, du Pas de Calais et de la Belgique.
Le second volume de cet ouvrage, c'est-
à-dire Appendice renferme en outre
l'indication des Plantes particulières de
l'arrondissement d'Ypres.
A VENDRE A LA MAIN
RUE DE LOMBAERT, N° 17,
A YPRES.
VEUROOPING
EN IIERBERGIERS GEREEDSCRAP?
TE VOORMEZEELE.
u'il y a 18 ans, lorsque le duc d'Orléans fui
enlevé dans toute la force de la vigueur et de l'âge
3 la scène du monde sur laquelle, suivant toute pro
babilité, il aurait occupé une place si distinguée.
d'après les renseignements que nous avons
reçus, il ne paraît pas que jusqu'au dernier moment
on'soupçonnàt que la duchesse se trouvait dans un
danger sérieux. Elle avait atteint seulement le
terme moyen de la vie, et elle possédait, suivant
toute apparenceune constitution saine et
vigoureuse.
La duchesse d'Orléans a été enlevée a sa
famille au moment où ses deux fils sont sur le point
de devenir des hommes et sans savoir quelle des
tinée leur est réservée b mesure que se déroule
l'histoire de la France.
La duchesse d'Orléans n'est pas le premier
exemple de l'instabilité de fortune qui semble être
le sort des princesses qui se sont alliées h la Cou
ronne française; son histoire est assez triste.
Transportée, dans ses années de jeunesse, de
la vie tranquille, mais monotone d'uue petite cour
allemande dans les splendides palais de la France,
unie par les liens du mariage 'a l'héritier de la
monarchie française, heureuse par ses enfants, par
l'affection de son mari et par son propre caractère,
on eût pu croire que son sort était digne d'envie!
Cinq années se passent, et elle devient veuve;
son mari meurt d'une mort terrible, l'anniversaire
même de sa naissance; une autre période de cinq
années s'écoule ou peu près, et la jeune veuve
est obligée de fuir, proscrite du sol français, por
tant avec elle l'enfant qui, comme elle avait tout le
droit de le supposer, aurait un jour occupé le trône
de France.
On doit dire, l'honneur de celte noble prin
cesse que de tous les membres de la famille
d'Orléans, c'est elle qui, aux jours de février 1848,
a montré le plus de force de caractère. On connaît
les vigoureux efforts qu'elle fit pour conserver h
sod fils l'héritage du trône.
Aujourd'hui, il y a une fin cette carrière et
ce long exil, mais le souvenir des nombreuses
vertus et du noble caractère d'Hélène, duchesse
d'Orléans,occupera une grande page dans l'histoire
de la famille b laquelle elle était unie.
La mendicité est encore b l'état d'enfance
chez nous. A Londres, l'art de mendier possède, b
ce qu'il paraît, ses écoles et ses professeurs. Chez
nos voisins, d'outre-Manche, c'est une carrière.
Voici ce que nous trouvons b ce propos dans un
journal anglais ordinairement très sérieux
Le professeur Ronay prend la liberté d'an
noncer qu'il vient de fonder a Londres, Princes
street, Saint-Gilles, un collège où il enseignera la
théorie et la pratique de l'art de mendier dans les
branches honnêtes. Toute personne de bonne vie
et mœurs et d'intelligence ordinaire peut, en un
seul cours, se mettre en état de vivre confortable
ment et b l'abri des changements politiques.
Conditions modérées. Une bonne notoriété est de
rigueur. Nourrissons pour les femmes, sous-loués b
des prix raisonnables. Les personnes soigneuses
pourront obtenir des jumeaux pour le service des
rues. Des enfants pris très-jeunes peuvent être
réduits b n'importe quelle forme sans avarie
fâcheuse pour le sujet. Blessures parfaitement
'mitées. On indiquerait les rues peu exploitées dans
des quartiers charitables. Chiens d'aveugles,
béquilles, emplâtres et autres accessoires bien con
ditionnés et a des prix raisonnables. Rats savants
el lièvres intrépides pour la province. On traite de
gré a gré pour les mutilations au retour de l'Iode.
Après ce dernier trait, il faut tirer l'échelle.
la lettre de la loi. On sait avec
quel rigorisme les tribunaux anglais se renferment
Presque toujours dans la lettre de la loi, sans
vouloir en commenter l'esprit. Ce système a donné
lieu plus d'une fois b de singuliers jugements. Un
des plus curieux est sans contredit celui-ci
Uo homme avait coupé le nez b un autre b
Londres. Il fut traduit pour ce fait devant la Cour
d'assises, et l'acte d'accusation lui imputait le crime
de mutilationL'avocat de l'inculpé, qui savait
bien que le fait était prouvé, chercha dans les
dictiounaires de chirurgie le véritable sens du mot
mutilation. Il vit que la mutilation était l'ampu
tation ou la destruction d'un membre. Cherchant
ensuite le mot membre, il vit que l'on ne pouvait
appeler ainsi qu'une partie du corps composée de
muscles, nerfs, veines, et une foule d'autres choses
dont le nez ne lui paraissait pas offrir la moitié. Sa
défense consista donc b prouver que le nez ne se
composant que de cartilages insignifiantssans
aucune des parties qui forment les autres membres
du corps, ne méritait pas d'être appelé un membre
que l'amputation du nez n'était donc pas cette
destruction d'un membre qui constituait la muti
lation aux yeux de la loi, et que son client, quelque
blâmable que fut son action, devait être acquitté
comme ayant été accusé b tort de mutilation. Le
jury fut de cet avis, et le coupeur de nez fut rais en
liberté.
Le comique de cet acquittement, c'est que le
ministère, dans le but de protéger les nez anglais,
présenta un bill pour déterminer le vrai sens de la
loi b cet égard. On déclara solennellement qu'à
l'avenir le nez serait considéré comme membre, et
aurait droit comme tel b la protection des tribu
naux. Ceci se passait en avril i84i.
Le télégraphe a apporté la nouvelle d'un accident
arrivé sur le chemin de fer de Genève b Lyon; je
suis en mesure de vous dire, d'après des informa
tions positives, que le malheur, quoique grave,
puisqu'il y a deux victimes, n'a point la portée que,
depuis ce matin, l'exagération lui attribue. Un
train mixte allant de Genève sur Lyon a déraillé
b Collonges, lieu distant de 20 kilomètres, au
moment où il entrait en gare, le sol, miné par des
infiltrations, s'étant affaissé. Bien que la vitesse fût
sensiblement ralentie, le choc du tender sur la
locomotive, engagée dans l'excavation, fut tel qu'il
passa par-dessus et écrasa le mécanicien et le
chauffeur, qu'on relira expirants. Les waggons
reçureutaussi une forte secouse, par suite de laquelle
huit b dix voyageurs ont été blessés, mais tous peu
grièvement.
DU 15 MAI AU 21 INCLUS.
Naissances 6. Sexe masc. 2, idem fémin. 4.
Mariages 2. Postinié, Charles-Victor, tail
leur, et Alleman, Thérèse-Reine, dentellière.
Pinck, Jérôme-Jacques, sans profession, et Brunin,
Cathérine-Thérèse, domestique.
Décès 6. Papin, Aloïse-Henri5o ans,
cordonnier, domicilié b Poperinghe, rue de Thou-
rout. Lalous, Pierre, 66 ans, journalier, époux
de Rosalie De Cart, Quartier de Cavalerie.
Baerdt, Pierre, 71 ans, journalier, époux de Calhé-
rine Schmidt, rue des Veaux. Desraadryl,
Amélie, 72 ans, journalière, veuve de Jean Sorteel,
rue de Menin. Derlnyn, Amélie-Françoise, 64
ans, sans profession, épouse de Pierre-François
Basyo, rue de Bailleul. Godeau, Florian Joseph,
45 ans, cultivateur, célibataire, domicilié b Ittre
(Brabant), rue de Thourout.
Enfants au-dessous de 7 ans 6. Sexe
masculin 3, sexe féminin 3.
le curateur a la faillite
Ed. COEVOET, avocat.
en vente au bureau de cette feuille
DE L'ARRONDISSEMENT
ou description
2 vol. in-8" prix 4 fr. 50 c.
une
située
Pour les conditions s'adresser a Mr CLÉMENT-
FROIDURE, rue de l'Étoile, 4.
van
DINGSDAG 8en JUNY 1858, ten een uere
's namiddagszal'er openbaerlyk Verkogt
worden ten huize van sieur Franciscus
Dieryck herbergier in de Nieuwe Wandeling,
te Voormezeele langs den steenweg naer
Kemmelal de Meubelen en Herbergiers
Gereedschappen, bestaende namentlyk in
Tafels, Stoelen, Kassen met glazen Deuren
en andere, Toog, Banken, Buffet, Liters en
dobbel Liters in lin en gleis, Bierglazen, twee
BedbakkenKleerkassen, eenen Bier-Boom,
eene kwantiteit lepen, Eiken en andere ge-
gezaegde stukken Hout en veele andere voor-
werpen te lang om hier te melden.
Dejze Perkooping zal gebeuren onder ge-
woone voorwaerden als dan voor te lezen.
(l) elk zegge het voord.