■^traînés et sa charité envers la famille de Drl-
lanq'te, le principal auteur des» niori nn rapporte
jce sujet que Delplauque, sur le point d'être un
o0r ariêté par la gendarmerie, qui le poursuivait
,D recouvrement d'amendes et de fiais de justice, a
acquitter sa dette par le jeune Ra» ia:!,;.c'est un
pareil bienfaiteur que Delplanque est accusé
jnjourd'hui d'avoir tué.
Une découverte assez importante vient d etre
faire fi Verviers, chez M. Dirkius-Lejeuoe, fabri
cant, rue David
y a quelques jours, des maçons étaient appelés
afin d'approfondir le puits de Rétablissement, qui
menaçait de tarir. Les ouvriers se mirent fi l'œuvre
ri, après avoir enlevé une certaine quantité de
terrain, ils rencontrèrent une source abondante
d'eau claire et limpide.
On goûta la nouvelle eau, el on ne fut pas peu
surpris d'y trouver une grande analogie avec celles
de Spa. Le fait parvint a la connaissance de plu
sieurs hommes compétents, qui ont analysé cette
eau, et l'ont déclarée des plus riches en principes
ferrugineux. On verra ce que l'avenir réserve fi
cette découverte.
On écit «le Luxembourg au Nieuwe Rotler-
jlamaclie Courant que le gouvernement grand-
ducal a corrclti un concordat avec Rome, mais qu'on
n'ose pas le porter fi la connaissance du public.
L'éducation des vers fi soie dans la marche de
Brandebourg a pris un essor extraordinaire depuis
quelques années. Elle forme line industrie lucrative
pour les villages et les petites villes, et surtout pour
beaucoup de maîtres d'école, si maigrement rétri
bue^. Il ne faut, pour l'achat des œufs, qu'uo capital
très-minime, et l'on fait parfois de jolis bénéfices.
On lit dans une correspondance viennoise, du
28 juin t Depuis quelques jours, il n'était bruit
eo ville que de l'acte de folie par lequel un certain
baron SiIberstein a signalé la fin de sa vie. Il a fait
convertir toutes ses valeurs eo billets de banque,
pour une somme de 170,000 florins, et a livré
le tout aux flammes. On a d'abord prétendu qu'il
c'avait agi ainsi que pour déshériter son fils, avec
lequel il était brouillé depuis longtemps. Mais il
parait qu'il n'en est rien. Il vivait très-bien avec ce
fils, auquel il laisse du reste des biens-fonds impor
tants. Ce n'est donc que dans un accès d'aliénation
mentale qu'il a jeté au feu le paquet de billets de
banque. Sou valet de chambre a d'abord été arrêté
tous l'accusation de s'en être emparé; mais des
experts, chargés d'examiner les cendres des billets
de banque brûlés, y ont reconnu réellement les
vestiges de papiers de ce genre.
Ceci peut Jonner lien fi un procès intéressant.
Il s'agira de savoir si, la destruction des billets bien
et dûment coostatée, la Banque sera tenue d'en
payer la valeur, a
TERRIBLE INCENDIE A AMSTERDAM.
On écrit de cette ville, 3 juillet
Hier, fi 8 heures du matin, un effroyable
incendie a éclaté dans 110 magasin de goudron,
situé au Lynbaansgracht. De l'a les flammes se
communiquèrent fi plusieurs maisons voisines, qui
lurent bientôt consumées par le feu. En outre une
grande quantité de suif, de blé et de coton a été
dévorée par l'élément destructeur. A quatre heures
de I après midi, seulement, on est parvenu fi se
rendre maître du feu.
Nous recevons encore les détails suivants fi ce
-ujei, sons la date d'Amsterdam, 3 juillet au soir
J ai fi vous donner des détails plus circonstan
ces et p|us complets sur l'incendie qui a détruit
er'es bâtiments de M. Marcussen. Le feu a été
'Humé par l'explosion d'une allumette chimique
001 le soufre s'est détaché et paraît être tombé
dans un grenier de chanvre, de telle façon que tout
,!P°ir de sauver cette partie de marchandise a été
perdu27 10|S 0D( ^ié ajnsj réduits eo cendres,
comprenant du colon de la Société de commerce,
du riz, de la poix et du goudron.
a II régnait un vent violent qui a aussitôt porté
les étincelles de l'autre côté de la route et les
flammes se sont rendues maîtresses de plusieurs
maisons, patnti lesquelles une fonderie de suifs et
une scierie de buis, qui n'est reconstruite que
depuis deux ans, époque où elle fut encore réduite
en cendres par le feu.
a Ou h amené sur les lieux 5g pompes, el fi 3 112
heures, c'est-fi-dire après cinq bernes d'uu travail
opiniâtre, on était maître du feu. Une des pompes
a été bi û'ée totalement. Il y a eu quelques accideuts
fi déplorer et les mat chai,dises sauvées dans la
fouderie el U scierie sont très-minimes. Plusieurs
familles se trouvent plongées dans la misère. Parmi
les marchandises btû'ées on cite 1260 balles coton
dont la trace n'a pu être retrouvée.
P. S. Les pompiers sont toujours sur les lieux;
les débris luiuauts présentent un aspect désolant;
les pet tes sont considérables. J'espère pouvoir vous
les faire connaître demain.
Nous avons déjà pat lé des opérations de
sauvetage de la Lutine qui se poursuivent sur les
côtes de la Hollande septentrionale. Voici fi ce sujet
quelques renseignements intéressants
Dans le coûtant de l'année 1799, une frégate
de guette anglaise, la Lutine, fit nauftage sur nos
côtes pies des îles Vllelaud et Tetschelltng, et de
tout l'équipage un seul houitue échappa fi la mort.
Ce matelot gagna la côte sur uue planche, et l'on
appiit par lut que le naviie s'appelait la Lutine et
que sa oaigaisoii se composait d'or et d'argent, qu'il
liansportall fi Hambourg. Mats ce marin mourut
quelques j uis après des suites des soufftauces qu'il
avait enduiées pendant le naufrage.
Bientôt des bruns fabuleux se répandirent sur
la valeur de la garnison, que l'ou portail fi 20
millions de florius, tandis que des rapports auglais
mieux iuforiue's l'estimaient fi 3 millions. Ou
s'effoiça aussitôt de repêcher ce trésor. D'abord les
essais furent iulructueux, attendu que le vaisseau
naufragé était trop profondément enfoncé daus le
sable. Mais depuis le mois de juin 1800 jusqu'au
mois de novembre 1801, on ramena une masse d'or
et d'argent si considérable, que, après avoir distrait
un tiers pour les travailleurs, le trésor de l'Étal
perçut une somme de 669,220 florins, qui, plus
tard, dit-on, fut réclamée par le Lloyd anglais.
Pendant longtemps on ue fit plus de nouvelles
recherches; ou les recommença ensuite en 1822 et
en i845, mais sans aucun succès.
Les choses en étaient Ifi, lorsque, au mois
d'avril de l'année dernière, deux bâtiments vireut
surnager un tonneau fi la hauteur où la Lutine
avait été engloutie; ils se diiigèrent de ce côté et
ramenèrent avec beaucoup de peine une chaîne qui
y était fixée, et fi l'autre extrémité de laquelle on
découvrit uri morceau de planche qui portait le
nom de la Lutine eo lettres de cuivre. Alors la soif
de l'or se réveilla de nouveau chez les habitants des
îles voisines; ils retirèrent du fond de la mer des
pièces de monnaie, en employant le droit du plus
fort contre quiconque voulait les en empêcher, de
sorte que le gouvernement se vit obligé de faire
stationner une canonnière en cet endroit, nfin de
protéger au besoin par la force les droits du pro
priétaire. On recommença avec ardeur le sauvetage
au moyen de plongeurs, el on continua ainsi pres
que sans interruption jusqu'à ce jour. Comme le
navire uaufragé est fi présent plus facile fi atteiudre,
on y pêche chaque jour des pièces de monnaie ainsi
que de l'or et de l'argent en barres, et ce qui a été
sauvé jusqu'à ce moment est évaluée fi environ deux
tonnes d'or.
Voici une nouvelle histoire de crinoline que
nous eraprnutons fi VÊcho du Nord
Tout le moude sait que les crinolines ne se ven
dent pas pour rien; mais jusqu'à présent nous
n'avons pas entendu dire qu'elles fussent soumise*
par la douane fi un impôt de 600 fr. Cette énorme
contribulion a pourtant été payée il y a quelques
jours par une dame de V... Voici dans quelles cir
constances
Celte dame revenait de Belgique, portant une
belle jupe de huit mèlres cinquante-six centimètres
decirconférence, lorsqu'à la frontière, les douaniers
français, soupçonnant quelque fraude (ilsreftisaieot
de croire tant de charmes), firent examiner par
une visiteuse cet énorme ballon qu'envierait le
célèbre Godard, l'aéronante. Et que troova-t-on
dans cette cachette de nouvelle espèce? quatre-
vingt-dix-sept mèlres d'étoffe diie d'Orléans,
fabriquée fi l'étranger... Voilfi donc une des mille
contrebandes que recèle parfois la trompeuse cri
noline
La daine était confuse et ne pouvait contenir ses
larmes. Emus de compassion, les douaniers lui par
donnèrent... moyennant nn droit de 600 fr., qui a
été acquitté sans retard. En vérité, ce n'est pas
cher
On recommence fi parler delà fin procbaiue
dn monde. L'événement vient d'être prédit par un
astronome suédois, confirmé par M. Babinet lui-
même (l'incrédule de l'année dernière), et garanti
par toutes les somnambules de Paris.
La chute d'une planète dans l'Océan produira ce
grand el dernier cataclysme. La terreser&snbmergée,
de sorte que nous aurons, sans pluie, un nouveau
déluge.
Ce sont des gens bien sec et ayant grand besoin
d'humidité qui auront inventé cette prédiction.
Citronde Fribourg.)
ITALIE.
On écrit de Milan, le 26 juin fi la Gazette de
Trieste Avant hier, jour de la Saint-Jeao, il
s'est porté, suivant l'ancien usage, un nombre con
sidérable de personnes fi Monza; on l'évalue a
environ 4o,ooo.
Lernier convoi de Monza pour ici était annoncé
pour 9 112 heures du soir* dès 9 heures plus de
4,ooo personnes attendaient déjà dans l'étroite
statioo le passage du convoi qui devait les prendre.
Après une longue attente, ce convoi arriva enfin,
niais avec un petit nombre de waggons, déjà
encombrés pour la plupart; ils furent aussitôt
assiégés, mais .la cinquième partie tout au plus des
personnes qui attendaient purent y trouver place.
Ce ne fut que vers 10 heores qu'on fit jouer le
télégraphe pour demander d'autres waggons fi
Milan.
Les personnes entassées dans les waggons do
train arrêté, el qui s'éiaienl d'ailleurs échauffées par
suite des libations faites fi Monza, devinrent impa
tientes et pressèrent les employés de faire partir le
convoi. Oo ne prêta pas l'oreille aux menaces, mais,
pour calmer un peu le peuple, on donna de faux
signaux de départ; la locomotive faisait quelques
pas en avant, puis revenait immédiatement prendre
sa place. Quand ce jeu eut duré plus de io minutes
el que la foule s'aperçût qu'on voulait se moquer
d'elle, l'orage éclata. Toutes les fenêtres des wag
gons furent brisées, les coussins des premières places
mis en pièces fi coups de couteao, un grand nombre
de banquettes brisées; on fit sauter les portes, et on
délacheineot de jeunes gens vigoureux courut en
fureur au bâtiment de la statioo pour coDtraiodre a
activer le départ. Mais ayant reçu cette réponse:
Qui ne veut pas attendre n'a qu'à s'en aller fi
pied! le mécontentement ne connut plus de
bornes. On saisit des pierres el on brisa toutes les
vitres de la station les meubles des salles d'attente
furent transportés en plein air; on en forma nn
monceau et on y mit le feu; les employés s'esqui
vèrent.
Eufio, vers onze heures, arriva le train de
Milan; on ne ménagea pas «ou plus ses fenêtres