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instelpenning te winnen.
notre, d'avoir oublié que les ministres actuels, M.
Rngier en tête, désapprouvèrent avec force, en
j856 et 1857, les mèrues fortifications d'Anvers,
j00t ils exigeaient naguère l'adoption par les
Chambres.
Ces journaux que nous réfutons préteodeot que
la droite parlementaire a volé h l'unanimité
contre le cabinet. C'est une erreur grave, pour
nous servir d'un terme poli. Sept de nos amis
politiques n'oDt pas émis le vote qu'on leur prête;
3 oot voté avec le cabinet et 5 se sont abstenus.
Les mêmes journaux assurent que 22 libéraux
seulement se sont prononcés contre les plans du
ministère, et que 5g les ont approuvés. D abord, le
chiffre de 39 doit être réduit a 37; ensuite, au
oombre des 22 qui se prononcés négativement, il
faut ajouter les 5 ou 6 membres qui, parmi les 7
absents, avaient ouvertement énoncé leur intention
de repousser le projet de loi en ce qui concernait
la place d'Anvers.
Nous prévenons la presse ministérielle que nous
ae lui permettrons pas de dénaturer impunément
les faits sur lesquels elle s'appuie pour accuser
l'opinion conservatrice et pour excuser le ministère.
La vérité avant tout,et àcbacuu la responsabilité de
ses œuvres! Tant pis pour nos adversaires si cette
devise n'est pas la leur.
Gazelle de Bruxelles
On écrit de Bruxelles au Journal d'Anvers
<1 Vous aurez sans doute été surpris de la singu
lière idée qu'a eue le ministère de faire venir h
Bruxelles les élèves de toutes les institutions d'en
seignement moyeu. Le fait s'expiique parfaitement.
ous n'avez pas oublié la publication transcendante
dt la Constitution mise en gravure et de l'histoire
de Belgique en images. Cette spéculation a coûté
'Œtnensément, et jusqu'à ce jour personne n'en a
encore pu comprendre l'otilité. Des centaines de
tuiliers d'exemplaires,m'assure t 00, reposent dans
'es magasins. Le gouvernement ne savait quel parti
eo îirer. C'est alors que M. Rogier a pensé qu'on
Pourrait les distribuer aux élèves des athénées en
8°i$ed'images devant remplacercellesque distribue
le curé. Tous les jeunes gens qui consentiront
'eutr dans la capitale, en recevront une, pour tenir
''eu de satisjecit.
Il paraît que la bizarre idée d'organiser h
Bruxelles une exposition publique d'écoliers, a
pris, dans le cerveau de M. le ministre de l'intérieur,
des proportions colossales.
Outre les élèves des athénées et des écoles
moyenoes de l'Etat, et ceux des collèges et des
e'coles patronés, M. Rogier a invité son exhibition
les orphelins des hospices civils, les apprentis des
ateliers de tissage, les jeunes ouvriers des écoles de
charité, etc., etc.
M. le ministre a prié les administrations publi
ques de procurer h ces pauvres enfants un costume
propre, décent, convenable; et inspiré par cet
amour raffiué de l'industrie indigène qu'on lui
connaît, il veut qu'on habille ces orphelins et ces
apprentis des étoffes qu'ils fabriquent eux-mêmes,
afin qu'ils portent jusques sur leur dos les échan
tillons authentiques de la fabrication laquelle on
les applique.
De cette prescription inattendue sont nés tout h
coup une vingtaine de problêmes difficiles h résou
dre et qui exigeront infailliblement encore une
demi douzaine de circulaires ministérielles avant
que les esprits soient d'accord sur la solution h
donner aux questions élevées par les lubies de M.
Rogier.
Un homme d'esprit, après avoir lu les circulaires
de M.Rogier,relatives celle exposition d'écoliers
d'apprentis et cTorphelins dans la capitale, disait
eu poussant un profond soupir Décidément, le
ministère tombe en enfance! Et le mot est aussi
vrai que parfaitement appliqué. [Patrie.)
ACTES OFFICIELS.
Un arrêté royal du i5 août, approuve le budget
de la Flandre occidentale, pour l'exercice 1859,
arrêté par le conseil provincial, dans sa séance du
17 juillet dernier, la somme de fr. 1,675*378-
69 c., tant en recettes qu'en dépenses.
Par arrêté royal du 18 août, le gendarme
pensionné Lainelin Ypres est nommé chevalier de
l'Ordre de Léopold.
NOUVELLES DIVERSES.
C'était dimanche le 5e anniversaire du mariage
du duc de Brabant avec l'archiduchesse Marie-
Henriette, et lundi le 22* anniversaire de la nais
sance de cette princesse.
A cette occasion, le carillon et la grosse cloche
de la tour des Halles de cette ville, ne se sont pas
fait entendre???
Luodi, vers les six heures du soir, une vache,
effrayée par des gamins, a brisé ses liens et a par
couru plusieurs rues de la ville. Deux persoones
qui voulaient l'arrêter ont été renversées coups
de cornes. Etant arrivée dans la rue d'EUerdinghe,
elle est entrée dans la cour de Mm° V* Geloen, où
elle a reçu plusieurs coups de feu dans le corps qui
n'ont produit que peu d'effet. M. H. Ceriez, lui a
lancé une balle dans la tête qui l'a tuée raide.
On lit dans une feuille de la capitale: S'il
faut en croire les rumeurs Irès-accrédilées, plusieurs
représentantsde Bruxelles seraient disposés renon
cer leur mandat; M. Verhaegen, qu'un malheur
de famille vient de frapper cruellement; M. Thié-
fry, M. le général Goblet, M. Prévinaire,songeraient
la retraite. D'un autre côté, on ne croit guère aux
chances de réélection de M. Dubus, et l'on attribue
M. de Perceval l'intention de se mettre sur les
rangs h Matines, avec l'intention d'opter pour cet
arrondissement s'il y est élu. Voilà donc six députés
que Bruxelles aurait remplacer par des hommes
nouveaux. Qu'on y ajoute les deux représentants
supplémentaires que lui accorde le recensemeut, et
l'ou arrive huit en conservant MM. Orts, de
Brouckere et Defré. Il est tout naturel que l'éven
tualité d'une pareille vacature mette beaucoup
d'ambitions et d'intérêts en éveil.
Oo écrit d'Anvers Il n'est que trop vrai que
Dotre port décline vue d'ceil. La crise financière et
le funeste retentissement qu'ont eu dans le monde
commercial tous les projets de fortification oui rauce
de notre place, nous oot causé un mal sensible,
Ajoutous qu'une législation peu intelligente et le
défaut de bons moyens de transport vers l'Allema
gne ont fort aggravé notre situation. Quarante de
nos navires sont vendre; nos armateurs et nos
grands négociants sont fort découragés. Les ports
rivaux s'enrichissent de nos dépouilles. Le gouver
nement n'a jamais compris les hautes destinées
d'Anvers. 11 loi sera un jour demandé un compte
sévère du mal qu'il a laissé s'accomplir et du bien
qu'il n'a pas fait depuis i83o.
Les journaux français publient une circulaire
adressée aux préfets par M. Delangle, ministre de
l'intérieur, sur la question relative aux biens des
hospices. M. Delangle y proteste que le gouverne
ment n'a jamais eu la pensée de porter atteiute la
propriété, surtout la propriété des établissements
charitables, et qu'il professe le même respect pour
l'indépendancedes commissions auxquelles est con-
fiée l'administration decesétablissemeuts. Toutefois,
le ministre ajoute que le gouvernement abdiquerait
son droit, et qu'il manquerait ses devoirs, s'il ne
signalait ces commissions des réformes nécessaires,
et s'il n'usait, pour les y déterminer de l'influence
et de l'autorité qui lui appartiennent. M. Delangle
reproduit les principales considérations qui, selon
lui, comme selon son prédécesseur, recommandent
la mesure prise ce sujet. Mais faut-il eu conclure,
dit la circulaire, que tous les immeubles des établis
sements charitables doiveot être aliénés et trans
formés en rentes sur l'État? Le nouveau ministre
affirme que telle n'a jamais été la pensée de
l'administration. A cet égard, il établit une règle
qu'il résume en deux mots S'agit-il de propriétés
utilement exploitées, entretenues avec soin, pré
sentant pour l'avenir des chances d'accroissement,
ou que les donateurs ont voulu rendre inaliénables
les commissions administratives auront le droit d'en
subordonner la conservation ou la vente l'intérêt
actuel des établissements qui sont confiés leurs
soins. S'agit-il au cootraire de biens mal exploités,
mal entretenus et dont l'amélioration imposerait des
sacrifices considérables; s'agit-il encore d'immeu
bles dont le revenu ne suffit point aux besoins des
établissements qui les possèdent, tandis que le prix
de ces immeubles, s'il euh converti en rentes,
donnerait les ressources nécessaires en ce cas, le
devoir des préfets est d'en réclamer la transforma
tion. Cette distinction, sur laquelle le ministre
insiste avec on soin tout particulier, contient toute
la pensée de la circulaire.
On mande de Vienne, 22 août
L'Impératrice est heureusement accouchée d'un
prince hier soir, quelques minutes après dix heures.
La mère et l'enfant sont bien portants.
L'Administration communale prévient les ama
teurs, que le Vendredi 27 de ce mois, il sera
procédé onze heures du matin en la salle du
rez-de-chaussée l'Hôtel-de—Ville, la Location
publique pour trois années, commencer le
premier Septembre prochain avec option tous les
ans de la part de la ville seulement, du droit de
débit de boissons, etc., dans les CANTINES des
Casernes d'infanterie et de cavaleiie.
Fait en séance le 18 août 1858.
LES BOURGMESTRE ET ÉCHEVINS,
Alp. VANDENPEEREBOOM.
PAR ORDONN AXCE
Le Secrétaire*
J. DE CODT.
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Stcdie van den Notaris VAN EECKE,
TE YPRE.
-battit ri n -
INSTEL 28" Augusty en OVERSLAG
1 i°n September i858,tentwee uren namiddag,
ni d'afspanning het Klein Ypre, le Ypre, van
A. - Eene HOFSTEDE te Rumbeke by den
Aep, g root 4 h. 36 a. 4g c., gebruikt dour
François Coopman, tôt in Oclober 1860, 35o fr.
by jare.
B. - Een HOFENIERHOF te Ypre, noord
by de stad, g root 3 h. 5o o. 00 c., gebruikt door
Jacobus Swyogedauw, loi 25° Juny 1861310
fr. by jare.
C. - 5 h. i3 a. 5o c. LAND en ME ERS CE,
te Oostvleteren, gebruikt door Charles-Louis De
Croos, zonder pagt.
D. - 1 h. 01 a. 90 c. PLANTSOENBOSCH,
te Reninghelstby de Scherpenberggenoemd
het Fossebosch. - Boschwagter Livinus Knoc-
kaert.
E. - 59 aren 38 c. ZAEYLAND in Kemmel,
gebruikt door S' Vandenbogaerde.
F. - 84 aren 10 c. ZAEYLAND te Zonne-
beke, gebruikt door S' Vandenbulcke.
(2) Elk zeg bel vooris.