A la première annonce de l'exposition d'écoliers, imaginée par M. Rogier, tout le monde a été surpris de cette idée saugrenue, et l'on s'est demandé Que veut-il donc? Ce qu'il veut, nous allons le dire.. MINISTÈRE DE LA JUSTICE. avec un ensemble et un entrain admirable, replaça solennellement la statue de sa pa tronne sur son piédestal de l'Hôtel de-ville; il insulte la ville d'Ypres pour lancer les railleries les plus impies et d'ignobles sar casmes contre N. L). de Thuyne. Le Progrès est dans son rôle, lui qui a tant de dévotion pour la Déesse de la volupté ne peut avoir que de lâches et impuissants blasphèmes contre la Vierge Marie; il en sera de ces indignités comme du -venin du serpent que la Mère de Dieu écrase sous ses pieds. Aussi le misérable pamphlet a-t-il la conscience de son im puissance et de son isolement; il voudrait souiller le digne corps des Pompiers de la bave de ses impiétés; il leur fait l'insulte de les en dire solidaires; nos braves et religieux Pompiers trouveront que cet ignoble journal est tombé trop bas pour mériter leur indignation et leur mépris. Ce que l'on masque, par le temps qui court, de la qualification menteuse de libéralisme, est tout simplement l'antithèse du Catholicisme, et les prétendus libéraux ne sont que les adversaires plus ou moins déguisés de la religion Catholique, de ses dogmes, de ses ministres. Ils ont beau jeter les hauts cris et protester de leur respect pour la Foi de nos pères, ils ont beau s'accrocher h la distinc tion qu'ils ont inventée entre le prêtre qui exerce sod saint ministère et celui qui remplit ses devoirs civiques, tant de faits ostensibles viennent trahir la duplicité et la fourberie de leur système, qu'aucun homme de bonoe foi n'a plus le moindre prétexte de leur accorder sa confiance. On a pu se tromper naguère, aujourd'hui c'est impossible, quiconque ne se sépare point de ce troupeau impie, n'a plus le droit de se dire catholique. Ces fameux libéraux u'admettent pas que les prêtres aien t la faculté, comme leursconcitoyeus, de déposer un bulletin dans l'urne électorale, et ils se permettent, eux, d'aller b l'église uniquement pour chercher des occasions b leurs stupides et lâches attaques contre le culte. Hier ils se moquaient de la confession; faut-il s'étonner qu'aujourd'hui ils lancent des plaisanteries de bas étage b la Mère du Christ? Que les catholiques apprécient b sa juste valeur ce libéralisme qui persiffle et bafoue les prières et les actions de grâces adressées b la Reine des Cieux, et qu'une fois pour toutes ils en fassent bonne et définitive justice Lorsque le jury, chargé de l'examen des certifi cats d'études moyennes, a commencé sesopérations, les hommes du gouvernement qui y siégeaient, ont étéeffrayés en voyaot legrand nombre decertificats émanés des collèges ecclésiastiques. Les grands et coûteux athénées royaux et les nombreux collèges officiels oe figuraient que dans une mesquine proportion que l'on nous assure être de un b dix. La-dessus un conseil secret a été tenu, et après de longues investigations sur un moyen quelconque de donner un peu de relief aux collèges aoli cléricaux, l'expédieut que l'on sait a été mis aux voix et adopté. Et voilb pourquoi nous aurons une nouvelle variété d'expositions. Le nouveau commissaire d'arrondissement de Termonde, Fraters, est le président de l'association libérale siégeant en cette ville. Sa nomination est un hommage rendu par M. Rogier aux efforts infructueux tentés par le nouveau titulaire pour libéraliser le district de Termonde. Une feuille hebdomadaire dit b ce sujet Cette nomination a ceci de bon que d'avance on peut être assuré que M. Fraters n'abusera point de son intelli- geoce. [Patrie.) Le gouvernement, parait il. a choisi deux cléricaux pour bourgmestre et échevin S1 Nicolas. Nous disons paraît il. car, dans la hiérarchie libérale, tout supérieur immédiat, pour peu quil fasse ombrage et qu'il occupe une fonction convoitée, est bientôt soupçonné, atteint et con - vaincu de cléricalisme. A propos de ces deux nominations, un de ces petits clubs dont la formation récente a été fort vantée par les doc trinaires et considérée comme la preuve des progrès que fait le libéralisme dans le pays, a crudevoir.en nom propre,adresser au ministère une admonestation. Ce que le petit club de S1- Nicolas fait tout haut, avec scandale, en s'agitant, en y mettant une colère ridicule, les clubs des grandes villes le font, dit on, avec plus d'habileté et de discré tion. Le ministère, qui cède ceux-ci. a cru du moins pouvoir résister au premier. Il peut voir aujourd'hui les inconvénients qui en résultent. La pièce émanée du comité de l'association libérale de S1-Nicolas fait connaître le genre de mœurs et les idées politiques que nos adversaires propagent dans le pays. Le comité pense l il que le cabinet a droit ses égards, ou pense t il que le pouvoir doit s'humilier devant lui? C'est ce qu'on aurait peine déterminer. On serait tenté de croire que c'est le comité qui lient les portefeuilles et qui doit être traité d'excellenceou. s'il se considère comme l'inférieur, c'est ta façon des domestiques américains, qui se présentent, au nom de la république indépendante, le chapeau sur la tête. Les clubs, cela parait bien, sont si convaincus de leur droit d'exister et de prescrire, qu'on ne voit plus pourquoi celle existence ne serait pas consacrée par arrêté royal comme celle des sociétés en commandite ou des personnes civiles. De plus, ces clubs auraient le droit de reconnaî tre ou de ne pas reconnaître les ministères. La pièce du comité de S1-Nicolas prouve bien que toutes les idées sur l'autorité sont brouillées. Les libéraux l'ayant emporté dans cette localité pour les élections de la garde civique, le minis tère devra, parlant, nommer un bourgmestre et un échevin tirés sans doute de l'ordre des Janlassins bourgeois. Et pourquoi s'arrêter là? Pourquoi ne pas prétendre que les élections de la garde civique libérale sont une cause d'an nulation des dernières élections la Chambre? Si le comité ne va pas jusque-là, il fait du moins entendre que les députés de Saint Nicolas ne représentent déjà plus la majorité de l'arron dissement. En politique, bon gré mal gré, on se montre insensiblement logique par la force des choses. Si, parce qu'un ministère est libéral, on admet qu'il lui est impérieusement ordonné de ne choisir pour tout le pays que des bourgmestres et des échevins libéraux, il devrait en résulter, lorsque ce ministère serait remplacé par un ministère conservateur, que le dernier devrait procéder son tour des nominations générales de bourgmestres et d'échevins dans le sens de l'opinion victorieuse. Autrement, d'après la théorie libérale, le hasard ferait la loi et don nerait un avantage immense au cabinet sous lequel, d'aventure,auraitlieule renouvellement des conseils; il y aurait alors une longue anar chie dans l'administration. (Gazette de Bruxelles.) Hospices civils et église de Vlamertinghe (province de Flandre-Occidentale). Donaliou et fondation de services religieux. LÉOPOLD, Roi des Belges, A tous présents et b venir, Salut. Vu l'expédition authentique d'uo acte, passé devant le ootaire J.-J. Renty, de résidence b Ypres, le to août 1858, par lequel le sieur de Co- ninck (Charles-Victor), propriétaire, demeurant b Ypres, an nom et comme mandataire de Mm* Eu- phéinie-Théodore Valentioe marquise de Harchies, duchesse de Montmorency, assistée et autorisée de son époux, messire Anne-Louis-Raoul-Vicior doc de Montmorency, propriétaire, demeuraht Paris, suivant procuration reçue en minute p,r maître Docloux (Ferdinand Joseph), notaire Paris, fait donation entre-vifs aux hospices civjh de Vlamertinghe (province de la Flandre-Occidet,. taie), des bâtiments d'une ferme avec le fonds, |a cour, jardiu, étaug, verger, fossés, pâturages et terres labourables, ensemble d'une contenance de cinq hectares quarante-sept ares cinquante-deox centiares, situés en cette commune, près du villaoe indiqués au plan cadastral, sous les u" 34o, 54,' 358, 35g, 36o, 361562, 364 en entier et 363 eo' partie de la section A, pour servir de premier fondj de dotation d'un hospice où seront reçus, nourris et soignés les pauvres vieillards et incurables des deux sexes de Vlamertinghe, entre autres sous les clauses et réserves suivantes, stipulées dans ledit acte ainsi que dans les statuts y annexés i° Les hospices civils devront observer et faire observer lesdits statuts et les règlements qui seront faits en conformité d'iceux; 2° Ils devrout approprier b leurs frais lesdits bâtiments et les rendre en état de recevoir et de loger les pauvres et les personnes pour les soigner; 3" La tutelle et l'administration temporelle de l'hospice sont réservées b la commission adminis trative déjà nommée, laquelle devra êlre retiou«elée annuellement parcinquième, conformément b l'art. 84 de la loi communale, combinée avec le décret du 7 germinal an XIII; 4" Les secours spirituels y seront administrés par le curé ou desservant de l'église de Vlamertinghe ou par son vicaire délégué; 5° Le soin des infirmes de l'hospice sera confié des sœurs hospitalières qui devront être agréées par la commission administrative; 6° La commission nommera en dehors de son sein un receveur chargé de lui rendre annuellement ses comptes dans la première quinzaine de mai :le receveur pourra être salarié, mais les fonctions de la commission seront essentiellement gratuites; 7° La fondatrice se réserve sa vie durant, et après elle au duc son époux, le droit de désigner un cin quième des vieillards b admettre dans l'hospice, de telle sorte que la fondatrice ou son époux pourront désigner ou nommer deux personnes si l'hospice eo contient dix; quatre s'il en contient vingt, et ainsi de suite eo suivant la même progression; 8" D'autres pauvres, accidentellement malades ou estropiés, pourront y être soignés pendant le teiups nécessaire b leur guérison. L'hospice peut encore, suivant les circonstances, et en vertu d'ar- rangemeuls b forfait b conclure avec la commission, servir de retraite a des veuves ou b des filles avan cées en âge qui désireraient passer le reste de leurs jours eo paix; 9® Une messe solennelle sera chantée annuelle ment et b perpétuité, dans l'église paroissiale de Vlamertinghe, b l'intention des ancêtres de la dame donatrice et de ceux de son époux. A cette iutentioo sera jointe celle de la dame donatrice et du duc son époux après leur décès. Ladite ntesse sera dite, pour la première fois, le i5 juin 185g; io° Celle donation remplace celles antérieure ment faites au bureau de bienfaisance et non accep tées; Vu la délibération, en date du il août a858, par laquelle la commission administrative des hospices civils de Vlamertinghe sollicite l'autori sation de pouvoir accepter ladite donation sous les clauses et charges déterminées dans l'acte et les statuts y annexés; Vu la délibération du conseil de fabrique de l'église de la même commune, en date du il ®oul 1858, teodante b pouvoir accepter la rente pont l'exonération de la messe annivetsaire; Vu les avis du conseil communal, du chef diocé sain ainsi que de la députaliou permanente, en dite des 11 et i3 août 1858 Vu l'arrêté du 16 fructidor an XI, le décret d» 20 juin 1806, les articles g37, 2, 900, 91° el 937 du Code civil, le décret du 3o décembre ivOfy les articles 76 et 84 de la loi communale; Sur le rapport de Notre Ministre de la justice, Nous avons arrêté et arrètoos Art. 1". La commission administrative desn1 pices de Vlamertinghe est autorisée b accepta 1

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 2