MEUBELEN
MEUBELEN, AkkERALl
A N NONCE S.
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france.
en aerdappels
maladresse indispensable de l'autre, nous racontons
-, cette place:
Un élégant e'tranger, paraissant d'origine alle
mande ou hollandaise, bien qu'il s'exprimât en pur
français, un véritable gentleman de 3o 35 ans,
a la blonde moustache mariée par l'extrémité au
favori en côtelette, la mise du dernier goût, aux
manières exquises, se présente, samedi soir, chez
Jl. S..., bottier établi dans le plus beau quartier
de la ville de Bruxelles. Après s'être fait montrer
direrses chaussures, notre lion se décide pour une
paire de bottines du prix de 20 fr. Le choix arrêté
et l'emplette conclue, il tire de son portefeoille
un billet de 5oo fr. qu'il jette négligemment sur
le comptoir; 48o fr. lui sont remis sur-le-champ;
le brillant étranger s'emprese d'en meubler sa
bourse et son portefeuillepuis de s'éloigner,
reconduit jusqu'à la rue par son nouveau fournis
seur avec toutes les démonstrations de politesse
commandées par sa distinction et l'état présumable
de sa fortune.
Ce ne fut qu'après son départ que M. S...
s'aperçut qu'au lieu d'un billet de la Banque de
France.il n'en possédait qu'une grossière imitation,
une sorte de charge, comme il s'en fit un si grand
nombre, il y a quelque quinze ou vingt ans, et sur
lesquelles les diverses désignations ou inscriptions,
établissant l'authenticité de la valeur, étaient rem
placées par des formules de haute-fantaisie, sous la
garantie des signatures Pouf, Robert Macaire,
ou autres de la même famille.
A l'occasion de l'enterrement de M. le
premier président Roels, un conflit s'est élevé
entre l'ordre des avocats, d'une part et les offi
ciers de l'armée et de la garde civique d'autre
part
Lors de la formation du cortège funèbre la
maison mortuaire, MM. les membres du bar
reau furent placés la suite du corps d'officiers.
Aucune réclamation de la part de MM. les
avocats ne s'éleva ce moment, parce que le
barreau attribua une erreur ou un oubli
cette interversion de l'ordre de préséance. Au
sortir de la cathédrale, les membres du barreau
ayant pris rang derrière le tribunal de com
merce, plusieurs officiers ont abandonné le
cortège.
On annonce que M. Ferhaegen, mécontent
de la vente de /'Observateur, va fonder une
feuille libérale toute pure, et que des précau
tions seront prises par lui contre un nouvel
accident de ce genre.
On écrit de Bruxelles, le 10 la Gazette
de Cologne
Je puis vous assurer que M. Nal. Bria-
voine, propriétaire du Télégraphe, est en négo
ciations au sujet de la vente de /'Echo de Bruxel les,
feuille très-répandue, qui lui appartient éga
lement. La société française lui en offrait
100,000 fr.; M. Briavoine a répondu que cette
somme ne lui paraissait pas suffisante, et qu'il
avait besoin de s'entendre avec ses co intéressés.
M. Delehaye; d'Anvers, et M. Pelletier, qui est
également français. On finira sans doute par se
lettre d'accord, ladite société ayant coutume
<ltendre toujours ses premières offres. Ainsi
elle n'avait offert d'abord que 5o,ooo fr. pour
le Télégraphe, qu'elle a acheté 65,ooo. Elle
entrera le 1" octobre en possession des journaux
acquis par elle. Nous ne savons encore si chacun
deux conservera son litre et paraîtra séparé-
m'niou s'ils seront fondus en un seul grand
organe.
Dans la petite ville de Kampen (Hollaude)
un homme qui a fait jouer le carillon pour
'"Diversaire du stadhouder Guillaume V, des
r°is Guillaume I", II et III, et, le 4 septembre, il
encore joué l'occasion de l'anniversaire du
i?ine prince d'Orange.
Le nombre total des décorés de l'ordre de la
Légion d'Honneur, aujourd'hui, est de 272,000;
la fin du premier Empire, il était de g,000.
A propos d'accidents de chemins de fer,
voici un fait authentique qui s'est passé sur une
des lignes de la banlieue de Paris. Une jeune fille,
renvoyée par ses maîtres, conçut dans son déses
poir le projet de se suicider.. Elle alla, pendant la
nuit, placer sa tête sur uu rail la tête fut détachée
du troDc; mais les cheveux s'enroulèrent autour
de la roue, et la tête sanglante fut ainsi portée
jusqu'à la prochaine station. Il est inutile de dire
que ce spectacle produisit sur les assistants une
profonde et pénible émotion.
ANGLETERRE*
On ne se fait pas idée en Belgique de l'impor
tance des exploitations agricoles en Angleterre. Le
catalogue d'une vente de bétail dépendant d'une
ferme de Covenitbe, dans le comté de Suffolk, que
nous avons reçu, le prouvera surabondamment. A
celte vente, on présentera aux enchères: 48
juments, 6 bidets et poneys, 17 poulains, 4
taureaux, 99 bœufs et vaches, 1,092 brebis pur
sang, 64o moutons, 555 agneaux, 37 béliers, 5
étalons, en tout, 2,5o3 têtes de bétail de premier
choix. Le uombre des instruments est également
des plus considérables. La mécauique battre le
blé de ce vaste établissement est mue par une
machine vapeur de la force de huit chevaux. Une
chose digne d'être notée encore, et qui peint bien
les mœurs anglaises, c'est qu'un déjeûner somp
tueux sera offert chaque jour aux personnes qui
assisteront cette veute. Voilà au moins ce qui
s'appelle faire dignement les choses.
ITALIE.
Voici le texte du document qui a été adressé aux
douanes napolitaines pour empêcher l'introduction
de bombes fulmioantes
A M. le directeur de la douane de...
Le gouvernement du Roi a reçu l'avis qu'on a
fabriqué, en Angleterre, de petites grenades ful
minâmes, ayant la forme de petits fruits et eofer-
més dans des boîtes comme des conserves.
Ou est informé que déjà un certain nombre de
ces grenades est parti pour Malte sur un navire
voiles, et a été adressé au réfugié F... qui doit les
transporter dans le royaume des Deux-Siciles, au
moyen de petites barques.
Soyez assuré que ces instruments homicides,
sortis de l'officine révolutionnaire de Londres sout
destioés accomplir de graves attentats contre
l'ordre public.
Je m'empresse de vous prévenir de toutes ces
circonstances et vous prie de déployer la surveil
lance la plus sévère dans le service de la douane
qui vous est confié, afiu d'empêcher l'introduction
de ces formidables instruments de mort préparés
dans le mystère par un esprit infernal de subver
sion, au détriment de toute la société.
Palerme, le 8 août i858.
Le contrôleur général, directeur,
Marquis Mortillaro.
RUSSIE.
On écrit de Saint-Pétersbourg On se
raconte tout bas que l'empereur n'attend que le
rapport de ses frères sur l'inspection de l'armée du
Caucase pour prendre une résolution définitive
sur la continuation de la guerre dans ces régions.
En comparant le sang versé et les millions dépen
sés jusqu'ici avec les avantages remportés, on ne
trouve pas du tout ces derniers en proportion des
pertes. Si l'honneur militaire du pays n'eût pas été
engagé, l'empereur Nicolas lui-même aurait cessé
la guerre. Mais l'honneur militaire a ses bornes
comme tout le reste. Si le pays avait une capitale
dont la possession fût cbose décisive, ou si la
résistance était concentrée dans quelque famille
princière, on pourrait espérer un résultat palpable,
évident. Mais chaque succès de nos braves troupes
est un coup d'épée dans l'eau. Après la victoire, la
situatioo est la même qu'auparavant. Il n'y a que
des cadavres, pas de résultats. Aussi n'est-ce pas
du tout invraisemblable, ce qu'on dit ici en confi
dence, que le czar Alexandre II a l'intention d'en
finir une fois pour toutes, et que c'est dans ce but
qu'il a chargé ses frères de la dite inspection.
VILLE D'YPRES.
A louer pour neuf années prendre cours le
2 janvier 185gun Bâtiment avec accessoires
étant le MOULIN A EAU dit len .Brielen,
ayant servi en dernier lieu de Tord^me^
Celte Location aura lieu publiquement le
LUNDI 4 Octobre 11 heures du matin
VHôtel-de-Fille salle du rez-de-chaussée
Le cahier des charges, clauses et conditions
est déposé au secrétariat de VAdministralion
communale. (1)
VEIIK.OOP1NG
van
AKKERALM,
Aerd.appels en Beesten,
TE ELVERDINGHE.
Op Donderdag 3oen September 1858, ten
12 uren s'middags, juisl, zal'er openbaerlyk
Ferkogt tvorden, ter Hofstede gebruill door
sieur Pieter Devloo, gelegen te Elverdinghe,
langsl de Zuydschole tveg; de MEUBELEN
bestaende namenllyk in Tafels Sloelen
Y.assen, Beddebakken, Koffers, Slaghorlogie,
Koper, Tin, Yzer, Glas, Gleis en Aerdewerk
en andere mobilaire Voorwerpen Kuip en
Keern Allaem; een Karreeen Haelkarteel,
JVielzole, Eegden, Spaden, Raekels, Greepen,
ForkenDrytanden Hauwen en verdere
Landsbouwers Gereedschap een vurnrne
¥.oolzaed-Slrooi en omirent de 88 aren Aerd-
appe/s 7 Melkkoeijen, een drinkeling Kalj,
cenen Haen en i5 Hinnen.'
Deze Ferkooping zal geschieden met recle-
lyken tyd van betaling, mils stellende goede
en welbekende borg, en onder andere voor-
waerden voort te lezen.
(t) Elk zegge het voorls.
VEllROOPING
van
TI ilIilLE»
Op Donderdag 23en September 1858, ten
twalf uren s'middagsjuisl, zal'er openbaerlyk
Ferkogt tvorden, ter Hofstede gebruikt door
j Jean-François Vanthuyne en zuster te Foorme-
zeeleby de Feurstraet, de MEUBELS
bestaende namenllyk in Tafels Sloelen
Banken, Kassen, Slaghorlogie met kasse, veel
K oper, Tin, Yzer, Gleis en Aerdewerk K uip
en K.eernallaemFleesclistandeBasliere, 2
graen Ziflen, ffiel Keten, 2 hoppe Slekken,
Hauwen,Spaden, Forken, Raekels, Dry-tanden,
Greepen, 2,000 Hoppe Perssen, Brandhout,
eene hoeveelheid gewalerde Plantsoenen en
veel andeie voorwerpen; alsmede 60 aren
Aerdappels, verdeell in koopen t'elts gerief.
Deze Ferkooping zal geschieden met rede-
lyken tyd van betaling mils stellende goede
en welbekende borge en onder andere voor-
tvaerden voort te lezen.
Elk zegge het voorts.