yerhcitgtn ne sont pas mieux l Association la Maison des Brasseurs. - Je doute fort t dit le correspondant, que d'ici longtemps [honorable député de Bruxelles prenne place derrière le billard qui tient lieu de bureau [Association libérale, Ainsi éclipse de M. Yerhaegen l'Université libre, éclipse du même l'Association. L'homme qui. au mois de mai 1857, était porté au pavois par les manifestaleurs du grand parti libéral, cet homme doit se dérober aujourd'hui, et il craint de paraître dans les places fortes de ce parti, d [Université libre et Association! Monsieur Parloes, ministre des travaux publics, est décédé hier a Bruxelles, l'âge de 47 aos. NOMINATION ECCLÉSIASTIQUE. M. Ghyoot, vicaire Lendelede, est nommé curé Vive-Saint-Éloi. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Un tribunal de commerce vient de confirmer un arrêt qu'on ne saurait trop faire connaître. Il a décide que le destinataire a le droit, avant de payer la lettre de voilure, de visiter, en présence du voiturier, la situation intérieure des objets renfer més dans les caisses ou ballots qui lui sont remis; ce droit est la conséquence forcée de l'art. io5 du Code de commerce, qui ôte au destinataire toute possibilité de faire des réclamations dès que le payemeut de la lettre de voiture est effectué. [Patrie de Paris.) NÉCROLOGIE. M. J.-B. Leeman, échevin de la commune de Houthem arrondissement de Fumesvient de mourir, 'a l'âge de 43 ans. M. Van de Kerckhove, vicaire Autryve, est décédé le 10 de ce mois, l'âge de 32 ans. NOUVELLES DIVERSES. On écrit de Berlin, 7 octobre La situation du premier secrétaire delà légation belge, le chevalier de Sluers, dont je voos ai mandé hier le triste accident, est toujours extrêmement grave. Les médecins, sans renoncer tout h fait l'espoir d'une guérison, craignent de plus en plus l'existence d'une lésion intérieure du crâne qui serait malheureusement mortelle. Les parents du chevalier, le colonel de Sttiers et Mra° de Stuers, ainsi que leur plus jeune fils, sont arrivés ce matin sept heures. L'envoyé de Belgique, baron Nôtbomb, les a reçus au débarcadère. Le prince de Prusse a envoyé demaoder avec iotéiêt des nouvelles du malade, dont la situation excite les sympathies de la société de Berlin. Une dépêche, du 8, annonce que M. le chevalier de Stuers va mieux. On écrit de Berlio, 8 octobre Il y avait ce matin du mieux dans la situation de M. de Stuers. •lai appris h raidi, et je tne trouve heureux de pouvoir vous le mander, que le malade allait aussi bien que possible. Les nouvelles du lendemain, 9,sont également très-satisfaisantes. On écrit de Berlin, g octobre r Le mieux se maintient dans la situation du chevalier de Stuers. Hier an soir, les symptômes inquiétants avaient disparu et les médecins commençaient espérer uoe guérison. Les parents de M. de Stuers et son plus jeuoe frère, attaché h votre ministère des affaires étrangères continuent de consacrer au malade les soins de la plus tendre sollicitude. Le 7 de ce mois, une vache atteinte de la P'Curopneumonieappartenant au sieur J. De hacker, cultivateur h Comines, a été abattue et enfouie. Le bruit court qu'on est occupé aux minis tres a dresser des listes de CANDIDATS l'Ordre de Léopold et que ces listes seront soumises la 11 signature du Roi, l'occasion du 68' anniversaire de S. M. Dans la nuit de samedi dimanche, un vol au moyen d'escalade et d'effraction, consistant en une somme de 5oo fr., a été commis an local Sarepta a Bruges, au préjudice d'un des employés de cet établissement. On dit que les deux individus sur qui planent de graves soupçons et dont l'un est âgé de 17 et l'autre de 20 ans, ont pris le chemin de la France. Samedi matin entre 6 et 7 heures, on détenu la prison de Bruges, le nommé A. Hendrickx, journalier, âgé de 24 ans, prévenu de vol, est par venu h s'évader. An moment de son évasion, il était tête nue et dans le costume des prisonniers. On affirme que des ouvriers l'ont vu passer par la gendarmerie et qu'il est sorti peu après par la porte d'Ostende. Un jeune ingénieur qui a été attaché h l'éta blissement de Couilletl\l. Oscar Roelands, part avec un autre de nos compatriotes, M. Bernard, pour aller, pour compte d'une Compagnie anglaise, lever les plans d'un projet de chemin de fer qui relierait la mer Noire et la mer Caspienoe. Ils vont d'abord Moscou, puis de là ils se rendront h Tifflis, dans le Caucase, après avoir traversé la Russie. Dans la dernière séance du conseil communal de Tournay, M. Ed. Du Bus, a fait un rapport sur les archives de la ville. Celles-ci, malgré les pertes subies en 1819, époque laquelle on vendit des liasses de parchemin pour faire des reliures ou des peaux de tambours d'eufant, contiennent encore de grandes richesses historiques, et la commission a pensé que, pour les classer, il fallait deux hommes capables; elle a proposé la nomination d'un archiviste aux appointements de i,5oo fr. l'an, qui aurait 2,100 h 2,3oo fr. avec le traite ment du gouvernement, et un sous-archiviste, au traitement de de 12 i,5oo fr. l'an. Ces fonc tionnaires devront fournir 3o heures de travail par semaine, h leur volonté. M. Du Bus a dit, entre autres choses curieuses, qu'on a trouvé dans les archives de Tournay des pièces qui prouvent que la peinture a l'huile existait dans cette ville cent ans avant Van Eyck. Un touchant spectacle s'offrait dernièrement aux regards de ceux qui passaient devant l'hôpital des Frères de la Miséricorde dans le faubourg de Léopoldsladl, h Vienoe. Un garçon d'une quinzaine d'années gisait là épuisé auprès de sa petite voiture h bras, dans laquelle se trouvaient, pâles et souffre teux, deux jumeaux, un garçon et une fille de 4 ans. Il y avait un graod mois que, partis avec ces deux petits êtres d'un village du diocèse d'Agram, leur jeune frère les traînait et les soignait avec une tendresse toute paternelle, lorsque, non loin de Vienne, une âme charitable se prit de pitié h la vue de tant de misère et fournit h l'héroïque enfant les moyeus de se rendre dans celle ville par le chemin de fer. Ils n'avaient vécu le long de leur roule que des aumônes des paysans et passé la nuit eu plein air. Au dire de l'aîné, ce sont des orphelins. Leurs parents étaient originaires du duché d'Oldenbourg, et l'aîné voulait retourner dans sa patrie; il ne l'atteignit pas, car le lende main de son entrée l'hôpital, il mourut d'épuise ment. On avait voulu le séparer des deux jumeaux, mais le pauvre enfant fit tant, que son œil mourant ne chercha pas en vain ces innocents petits êtres pour lesquels il avait donné sa vie. Dans leur petit trousseau, on a trouvé leurs papiers en bon ordre, et une valeur de 80 florins en pièces d'or et d'ar gent cousues dans leurs vêtements. Les deux jumeaux sont restés'a l'hôpital, où, grâce la tendre sollicitude dont ils sont l'objet, ils reprennent peu peu la vie. FRANCE. Mardi dernier, 5 octobre, l'hôpital Necker, rue de Sèvres, Paris, ou a fait l'expérience de l'avulsion des dents sans douleur, au moyeu de la pile électrique. Ce moyen, employé généralement en Amérique, n'avait pas encore été expérimenté en France. On dispose l'instrument comme l'or dinaire; il est seulemeot en communication avec un des fils de la pile. Au moment où l'opérateur se dispose faire agir l'instrumenton met l'autre pôle de la pile en cootacl avec le patient. La dent est arrachée au moment où le courant s'établit. Voici le résultat de six expériences cinq indivi dus, dont trois femmes, un homme et un enfant, n'ont pas souffert ou n'ont eu que la sensation d'un couraut électrique. L'enfant n'a ressenti qu'une douleur dans le bras. La sixième expérience a été faite sur une femme qui a accusé de la dou leur, mais cette douleur paraissait due 'a un courant trop fort. Un négociant, M. M..., fait souvent, pour ses affaires, des voyages en provioce et aux environs de Paris. Ordinairement il part de grand matin par le premier train et revient par le dernier convoi du soir. Durant les quelques heures qu'il passe dans les villes où l'appellent les transactions de son commerce, il déjeûne et dîne dans le premier café venu; sa demi-tasse prise, il a l'habitude de mettre dans ses poches les morceaux de sucre qui lui res tent, et, au retour, il les distribue sa petite famille. Un de ces soirs derniers, M. M... rentre chez lui; ses quatre petits enfants, dont l'aîné a neuf ans et le dernier quatre, l'entourent, et lui font mille caresses, fouillant dans ses poches, ainsi qu'ils fout d'habitude, et où ils savent trouver des friandises. Ils en retirent deux beaux morceaux de sucre qu'ils se partagent et mangent aussitôt. Au milieu de la nuit, les enfants se plaignent de maux de gorge et de mal d'estomac et d'entrailles, puis surviennent des vomissements. M. M... se lève en toute hâte, court comme un fou chercher le docteur Bernard, qu'il ramène avec lui. La cuisi nière est interrogée. Le souper se composait de tartines de beurre et de thé; ce n'est pas là qu'il faut chercher la cause de l'empoisonnement, puis que M. et M"" M... ont également mangé de ces aliments et qu'ils n'éprouvent aucun malaise. Tout a coup, M. M... se souvient que les enfants ont croqué deux morceaux de sucre rapportés de voyage. Fouillez vos poches, lui dit le docteur, il doit s'y trouver des allumettes. C'était vrai, M. M... qui est fumeur, avait commis l'imprudence, si commune tous les fomeurs, de mettre dans ses poches des allumettes, lesquelles, en contact avec le sucre, avaient imprégné celui-ci de phosphore. Le malheureux père avait aiosi empoisonné ses enfants. Une médication énergique et des soins empressés ont heureusement neutralisé les effets du poison; les petits enfants sont hors de danger, mais quelle leçon pour les fumeurs! Il y a quelques jours, un spectacle émouvant et en même temps quelque peu grotesque avait attiré sur les parapets du pont de Neuilly, Paris, une foule de curieux. Dans un léger canot se pro- meuaientdeux jeunes couples, les hommes ramant, les femmes folâtrant, lorsque l'une d'elles, perdant l'équilibretomba dans la Seine. Protégée par l'ampleur et la fermeté de ses jupons, on Ja vit bientôt apparaître la surface de l'eau, soutenue par une sorte de ballon au milieu duquel elle se trouvait enfermée. La situation était critique, car il était impossible de Faire remonter la naufragée dans le canot, sous peine de voir celui-ci chavirer. L'un des rameurs la saisit alors par ses vêtements, et l'on s'approcha le plus possible de la berge, remorquant la femme, toujours soutenue par sa crinoline gonflée autour d'elle. Son salut était dès lors assuré; mais elle avait encore h passer par là plus rude épreuve du sauvetage. Eu effet, It eattot

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3