ANNONCES. z LE CHRIST Z Z MEN VRAEGT WERKLIEDEN BflOÏHYEPITIE~ CHEZ H.MERAINI-MORTIER, 5 FRANCS LE CENT. J K O s*w S o H t S S 0 g I i LE MOIS DE NOVEMBRE 2.13 A0V911D1II898 sance aux lois et aux institutions, la seule enfin qui puisse servir de contrepoids et de point d'arrêt l'espèce de tourbillon qui nous entraîne, Dieu, sait où? La démocratie nous déborde. C'est elle qui a tué les plus fameuses républiques de l'antiquité; c'est elle qui a tué nos grandes communes au moyen âge; et pourtant elles n'étaient ni socialistes ni impies. Elles avaient une force de résistance qui nous manque; elles appuyaient leurs lois sur la religion; elles juraient devant Dieu de mourir pour leurs libertés, et elles les défendaient jusqu'à la mort. Aujourd'hui, pour être plus libre, on voudrait anéantir la religion et l'Eglise. Ce sont là des doc trines étrangères et insensées. Vous pouvez vous dire enfants de 89; vous pouvez même, si vous le trouvez bon, rêver les douceurs de 93; mais vous n'êtes pas Belges! Les Belges ont mauvaise grâce, affublés des fripperies de Voltaire et des vieilleries révolutionnaires; elles ne vont point leurs allures. La Belgique, en abjurant sa vieille foi, n'a plus ni passé ni avenir; elle tombe au dernier rang des nations, si toutefois elle reste une nation. Ceux qui observent les signes du temps, reconnaissent manifestement les signes d'un terrible orage qui ne peut être bien éloigné. Pour se convaincre de ceci, il suffit de voir le travail qui s'opère dans les intelligences, surtout parmi les classes moyennes, qui commencent toujours les révolutions. La révolution de 89 s'attaquait en même temps toutes les sommités de l'édifice social la royauté, l'aristocratie, l'Eglise. Elle a détruit l'ancienne royauté, en changeant le principe de l'autorité mo narchique qui n'est plus, selon elle, qu'un mandat populaire; elle a détruit l'ancienne noblesse; elle a aussi abattu l'Eglise, mais avec celle différence, que la royauté et la noblesse ont été amoindries ou brisées par la force révolutionnaire, tandis que l'Eglise persécutée, décimée, spoliée, après avoir un instant courbé la tête sous la tourmente, s'est relevée plus jeune et plus forte qu'au paravant. De sorte que l'œuvre révolution naire demeure inachevée; de sorte que cette Eglise laquelle ils en voulaient surtout,commepouvoirspiriluel et comme pouvoir social, est encore debout. Pesez bien cette réflexion et vous comprendrez la cause de leurs fureurs et de leurs haines toujours croissanteset pourquoi ils s'écrient qu'il faut la tuer et l'étouffer dans la boue! Quoi! la grande œuvre de89est manquée dans son but essentiel Quoi! les principes de 89 sont restés pour une grande part 'état d'utopie! Quoi! l'Eglise est revenue triomphante, et avec elle les écoles catho liques et les couvents, et le confessionnal et la chaire! Et ces prêtres dominent les intelligences et les consciences! Eh bien oui, MM. les libéraux, vollairiens, francs- maçons, clubistes, etc., il faut bien que vous en preniez votre parti l'Eglise calho- lique était hier; elle sera demain, et vous, vous ne serez plus! Faites et défaites les '°is que vous avez faites tant que vous voudrez, Dieu vous le permet; mais pour 'es siennes, vous ne les déferez jamais, l'Église, la foi de l'Église, c'est le principe de vie qui soutient le corps politique et moral de la société moderne. Le marteau du libre examen n'y peut rien. Qu'est-ce que le libre examen? C'est la négation de tout la négation de l'ordre, la négation du devoir, la négation de la règle; c'est le chaos social; et c'est là que vous tendez. Slot en Stovenmakers stiel, En 2" Yrydag 19" November 1858, om 1 uer narniddag, ter hofstede gebruikt door sieur Joannes-Baptiste Barret, te Ypre builen langst den steenweg naer Meenen, van 58 koopen schoone en zeer zware POPELIEREN, ABEELEN EN EIKEN BOOMEN. Met langen tyd van betaling, mits stel- lende goede medekoopers, ter aenveerding van den Notaris TiiiliiaaUflaadiSElU te Ypre. (3) a GRAND DÉPÔT d'Huîtres Anglaises Le prix par cent, sera constamment de 50 centimes en dessous de la concurrence. -ctf rS 2 2 ^4 s 2 03 cr-m 43 -e 'rr, fco o x S _c as CJJ o Ll! u m v -3 .3 h G O G. QC M 93 0/ S o w r_. b to 03 o o 03 3 43 0 "ëL 43 03 3 <U S - «3 M .2 «3 O QC G G ÇO C 5 Z 2 g 2 '3 03 O S s b *£.2^ J. cB S 03 3 o r: Ci, S ta 3 S :2 43 03 -3 43 03 S 2 G 8=2 C3 M àO ce •3 O -§3=3 C ce G ç/3 Q ca o G S se- -g 0 C/3 c_ zi 0 r 43* Q a u U Z3 1 g c fl 43 O G J b O 43 09 o o a 1 a - 2 o ^"b cz o 03 S 2 îr; b x '2 iîo.5 a G- 0 P co 2 AMES DE PURGATOIRE* (La fin an prochain numéro.) ACTE OFFICIEL. Par arrêté royal du 5o octobre, la démission du sieur J. Renty, de ses fonctions de notait eh Y'pres, est acceptée. nouvelles diverses. On écrit de Berlin M. de Stuers se lève pendant quelques heures par jour depuis jeudi. Sa double et prompte guérison a déconcerté les hommes de l'art, qui, durant une semaine, ont désespéré de sa vie ou de sa raison. Un ouragan terrible a passé vendredi, vers onze heures do matin, dans la commune de Moen, et a causé de regrettables malheurs. Le moulin occupé par le sieur Vercoutere a été renversé par la tempête et deux personnes qui s'y trouvaient ont été tuées sur la place. Ce sont le garçon meûuier, jeune homme de Haspre, et le sieur P. Casteele, de S' Geuois. Ce dernier s'était rendu au moulin avec un petit sac pour faire moudre une quantité de blé pour sa consommation. Il était h peine dans le mouliu quand le malheur est arrivé. Casteele laisse une veuve et trois eufants eu bas âge. Le moulin était assuré pour â,ooo francs. Pendant la nuit du 27 au 28 de ce mois, un incendie a réduit en cendres, h Westkerke, une petite maison couverte en chaume, appartenant au sieur Ch. Van Massenhove, de ladite commune, et habitée par les nommés F. Billouw et F. Maertens, ouvriers. On ignore la cause de cet incendie, les pertes sont évaluées h environ 48o fraucs. Rien n'était assuré. VAN DEN Z1CU TE ADRESSEREZ OUDEKLEÊRMARKT, N° 6, «PS 7P2-.21T. 1" Donderdag 18" November 1838, om 10 uren voorntiddag, ter hofstede ge- brnikt door sieur Charles Louis Slaecke gelegen te Stavele, langst de Sluysslraet, van 144 koopen zeer schoone en zware ABEELEN, POPELIEREN EN 1EPEN BOOM EN, waeronder veel van 2 melers 2 meters 50 centimelers dik. GAvRPE, MARCHÉ AIJX POISSONS, A PRENDRE FRAICHES TOUS LES JOURS. PRIX ACTUEL oc C5 7" 43 Z Ci] CB I - 43 03 o ^3 g O ;43 3 0-0 ce "5 O* U 3 p C O IN C-1 b - -3 43 I £.3 «>cc 0 «J CZ çj 43 O «-2 a b 43 S— Q_ 43 b a 53 -43 7 tOTj -- 03 1 43 43 0 -h D u 3 ce ce 4) S C Q3 G CO 0 ce Cm 43 H3 "0 4-> G c/D G ce 43-3 G, -3 Gb H 43 43 b «3 G 0 S -3 c2 EN VENTE AU BUREAU DE CETTE FEUILLE DES ET DANS LES ÉCRITURES, L'HISTOIRE ET LA CONSCIENCE, par D. Dfd)ûiitp3, de la Congrégation du trèa Saint Rédempteur.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1858 | | pagina 3