BOOMEN
TE WMLVIEiïmWEm,
Courtray a main tenant statuer sur nn grand
nombre de délits pour coups portés et injures
réciproques ayant, la plupart, pour cause première
Bn seau d'eau puisé plus ou moins légalement un
puits quelconque.
Le 4 de ce mois, le nommé P. De Visscher,
journalier Sumerghein, a été tué par la chute
d'une pierre de taille qui s'était détachée de l'un
des pilliers de la porte d'entrée de la cour de M. le
bourgmestre de la commune. Ce pillier avait été
ébranlé par le rboc d'une roue de chariot et c'est
pendant que De Visscher travaillait dégager le
îébicole que l'accident est arrivé.
La Patrie, de Bruges, annonce qu'a l'in
spection d'armes qui a eu lieu dimanche en cette
fille, pour la garde civique, un garde, b la suite
d'au pari, s'est présenté au lieu d'appel monté sur
an âne.
On écrit du pays de Charleroy qu'une vive
inquiétude y règne a propos du traité avec la
France, qui expire dans peu de temps. Il paraît
qu'il serait question d'une unioo douanière entre
la France et l'Angleterre, aux termes de laquelle
la France admettrait librement les houilles et les
fers britanniques, et l'Angleterre les vins français.
On comprend quelle fâcheuse position un pareil
fait, venant b se réaliser, créerait b la Belgique.
La sécurité publique, compromise par l'évé
nement de la rue des Utsulines b Bruxelles, ne sera
rétablie que quand on apprendra que les coupables
sont entre les mains de la justice et punis d'après
les lois. Des bruits sur des arrestations ont circulé.
On aime b se rassurer dans l'inquiétude. Mais
aucune arrestation n'a été faite jnsqu'b ce jour. Il
est b craindre que l'attentat commis contre le
collège des PP. Jésuites ne soit pas le dernier, si
les malveillants voient que leurs prédécesseurs ne
sont point découverts.
L'Association belge pour la réforme
douanière tiendra son premier meeting de cet
hiver b Bruxelles le 20 de ce mois. Elle a résolu de
teoir également un meeting a Anvers, dans le but
d'examiner les causes qui ralentissent le dévelop
pement de la prospérité de notre métropole com
merciale. Son comité central a délégué deux de
ses membres auprès du comité anversois, afin de
s'entendre sur l'organisation de ce meeting et sur
les moyens les plus efficaces pour donner suite aux
résolutions qui y seront prises.
Il s'est introduit depuis quelque temps, en
Belgique, un abus qui n'existe dans aucun pays et
sur lequel il importe d'attirer l'attention du public
et de l'autorité, dans l'espoir qu'on pourra y porter
remède. Quelques personnes prennent plaisir b
marquer d'un timbre humide les billets de banque
qui passent par leurs mains, et comme cet abus
s'étend de plus en plus, on rencontre des billets
tellement maculés que la signature des directeurs
n'est plus reconnaissable.
Le 1" uovembre courant, la maison centrale
de réclusion de Vilvorde contenait 6o5 condamnés;
la maison d'arrêt civile et militaire des Petits-
Carmes a Bruxelles 4i6 détenus; le dépôt de
mendicité de la Cambre 1,024 réclus, dont 63g
hommes, 3o8 femmes, 52 garçons et 25 filles. A la
prison des Petits-Carmes, il y avait 65 militaires,
5i6 prévenus ou condamnés civils, 17 femmes, 11
enfants; 20 prisonoiersétaient aux hôpitaux.
Des élèves de l'université de Liège signent
fn ce moment uoe pétition b adresser b la législa
ture, afin de demander le rétablissement poor cette
Jnnée encore, de la sessioo du jury d'examen b
Pâques. Ils font valoir que peu d'étudiants ont pu
faire usage de la faculté transitoire dans la loi du 2
mars i858; la loi ayant été promulguée le 5 mars
eI la session s'étant ouverte le 29 du même mois.
ce rapprochement, disent-ils, ressort b l'évi
dence que le manque presqu'absolu de temps pour
îe préparer b subir un examen avec quelque chance
de succès, a été la seule cause de l'abstention
presque générale.
On écrit de Hambourg, 6 novembre Les
travaux de la pose du câble électrique sous marin
qui met l'Angleterre en communication directe
avec l'Allemagne, par la mer du Nord, ont été
heureusement achevés aujourd'hui. La distance
parcourue est de 3oo milles. Le câble aboutit sur
la côte hanovrienoe.
Les habitants de Londres cherchent des dis
tractions. En voici une qui vient de leur être pro
curée par un Figaro britaoDique. C'est an Morning-
Advertiser que nous empruntons le récit
Soixante-dix hommes rasés en soixante
minutes. Samedi soir, nne foule immense était
réunie dans Britannia-Hall Keighley, pour assister
b uu tour d'adresse fort extraordinaire d'un barbier.
Cet homme, qui prend le titre de professeur Caro-
das, avait annoncé qu'il se faisait fort de raser eu
soixante mioutessoixante- dix barbes d'une semaine.
Soixante-dix ouvriers non rasés se sont pré
sentés et ont été échelonnés sur le théâtre. Le
professeur Carodas, accompagné de trois garçons
avec des savonuettes et cinq porteurs de linges b
barbe, est monté sur les planches au bruit des
applaudissements les plus enthousiastes, et il a
commencé son opération b sept heures précises; il
a successivement rasé les soixante-dix barbes avec
une dextérité merveilleuse.
A mesure qu'il approchait des derniers men
tons, l'agitation du public était extrême; enfin, b
huit heures moins quatre minutes, le dernier des
soixante-dix hommes venait d'être rasé.»
- ■- ilusmf
FRANCE.
On lit dans le Messager de la Manche La
commune de Ranville la-Place [arrondissement de
Valogues] vient d'être le théâtre d'un drame épou
vantable. Uu homme, dans un inomeRl d'exalta
tion a frappé mortellement son frère et trois
autres personnes, et pour combler son forfait, il a
mis le feu b la maison dans laquelle il résidait.
Voici les renseignements qui nous parviennent sur
ce crime, qui a semé l'effroi dans celle contrée de
notre déparlement, toujours si paisible
Depuis deux ou trois jours, le nommé Risbey,
cavalier du 4° escadron du train, en congé renou
velable dans sa famille, b Ranville-la-Place, sans
être atteint d'aliénation mentale, était en proie b
uoe grande exaltation d'esprit. Les médecins, dont
les appréhensions n'étaient que trop fondées,
avaient prescrit qu'il fût gardé b vue.
Le 26 octobre, b cinq heures du matin, les
gardiens, profitant d'un moment de repos du ma
lade, s'éloignèrent un instant. A peine étaient-ils
sortis que Risbey, pris d'un accès furieux, se saisit
d'une hache, en frappe son frère gisant iufirine
dans son lit et le lue; sa mère parvient b s'enfuir.
Le meurtrier met ensuite le feu b la maison, et, se
tenant sur le seuil, il empêche les voisins de péné
trer dans l'intérieur, puis tout b coup il s'élance b
travers champs, dans la direction de l'église de
Ranville; sur sa route il rencontre les nommés
Henri Fauvel, Jacques Meslaio Jules Fauvel
cultivateurs dans la même commune, qui, éveillés
par le tocsin, accouraient au feu les deux premiers
sont frappés mortellement b la tête par la hache
du meurtrier; le troisième n'évite le même sort
que par la fuite.
Risbey, sans s'arrêter b ces victimes, continue
sa course furieuse; en entrant dans le cimetière
qui entoure l'église, il rencontre le père du sacris
tain, Jacques Meslain, vieillard de soixante-qua
torze ans, qui venait de sonner le tocsin en l'absence
de son fils; il lui porte deux coups de hache b la
tête et l'étend mort b ses pieds.
Le meurtrier pénètre alors dans l'église, se
dirige vers l'autel, qu'il souille de sang, allume les
cierges, entre dans la sacristie, y dépose sa hache,
s'empare d'un calice, y verse du vin et la moitié
d'une hostie non consacréerevient b l'autel
s'efforce en vain d'ouvrir le tabernacle, prépare le
missel et simule le saint sacrifice.
Cependant l'alarme s'était répandue; le coré
de Ranville accourt, et par sa présence impose an
misérable, qui le suit sans résistance. A la porte de
l'église il a été arrêté par la gendarmerie, accourue
sur les lieux et qui l'avait suivi jusque-lb b la trace
du sang qu'il laissait sur le sol.
Tous ces faits se sont passés en moins de deux
heures. Cet homme semble fou; cependant son
premier interrogatoire, bien que renfermant quel
ques divagations, laisse voir le travail de la raison,
de la comparaison et de l'intelligence.
Il avoue tout et dit avoir été entraîné par son
exaltation religieuse.
Ainsi que nous l'avons dit plus haut, deux des
victimes sont mortes sur le coup; les deux autres
sont dans un état désespéré.
L'incendie a consumé entièrement la maison
ainsi que ce qu'elle contenait. La perte est évaluée
b 6,800 fr. Rien n'était assuré.
PRUSSE.
La composition du nouveau cabinet prussien a
paru dans les colonnes du Moniteur prussien.
Les postes principaux sont occupés, par le prince
de Hobenzollern, M. de Schleiuitz, M. de Bonin,
M. de Patow, M. Bethmarin llollweg, M. Floltwell,
etc. Ce dernier garde définitivement le portefeuille
de l'intérieur, et c'est lui qui a contresigné les
arrêtés de nomination de ses collègues. MM. von
der Heydt et Simons conservent aussi la direction
du commerce et de la justice. Enfin, M. de Massovr
reste également ministre de la maison du roi,
mais il ne fera plus partie du conseil.
VERkOOPlftG
van
EYKEN, IEPEN, ESSCHEN, ABEELEN EN POPELIEBEV
Ter Hofstede gebruikt door Pieter Dekneudt,
OP KLEIN EN ÀFSTAND DER KALCUIEDE.
Mandag >3° December 1858, s'middags
ten 12 uren just, zal op de garzingen der Hof
stede gebruikt door Pieter Dekneudt, te IVulver-
ghem, Venditie der volgende Boomen gehouden
worden
In de partie gars genaemd het Meersch.
4 Eyken (waeronder eene van 2 m. 10 c.),
4 Esschen, 25 lepen en 2 Abeelen, verdeeld in
19 koopen.
Op de weide het Langhof.
2 Popelieren, 10 Esschen, 4 Eyken (waer
onder eene van 2 m. 25 c.) en 22 lepen, ver
deeld in 20 koopen.
In de voorweide.
68 lepen, 5 Esschen, 5 Eyken en 3 Pope
lieren, verdeeld in 38 koopen.
In de aglerweide.
23 lepen en 5 Esschen waeronder eene van
2 m.), verdeeld in 23 koopen.
Aile deze Boomen, waeronder veel harde
lepen, door hunne lengde en dikte zyn dienslig
tôt aile slach van werken, en door hunne aenge-
legendheid aen den sleenweg van Kemmel naer
Nieuwkerkezyn zeer voordeelig voor den
transport.
De Vèrkooping zal geburen met langen tyd
van betaling, mits door aile de kooperszonder
onderscheidgoede en welbekende borge te
stellen en aen de kunditien te voldoen.
De verzaemelinge op d'hofplaetse.
i elk zegge het yoorts.