ANNONCES. ÉTAT-CIVIL D'YPRES, 2 FRANCE. ITALIE. ÉTATS-UNIS. ZATERDAG 8e" JANUARY 1859, ont 1 uer namiddag, op en by de Kaeije nevens Ypre, extra groote Verkooping van aile slag van Timmer, Kuipers en Brandbout. MAENDAG 10'" der zelve «fgy maend, om 2 uren namiddag, - in d'herberg het Welhuis le Oost- vleterenOVERSLAG, van eenen Koorn- windmolen, Huizinge en verdere Gebouwen, met 4 hectaren 94 aren 60 centiaren GrasenZaeiland daermedegaende, gelegen op Oostvlèteren, by de plaels, by deaffichen verdeeld in 10 koopen. Staet in masse op 33,100 francs. DYNSDAG 11" der ge- melde maend January, om 2 uren namiddag, 1er hof- slede gebruikt door Pieter Leuridan le Oostvleleren langst den steenweg, by den Kortenkeer, openbare Verkooping van 38 koopen zware Eiken en lepen Boomen, al boven de 2 meiers dik. MAENDAG 24e" der meerge* pffillljlmelde maend January, in d'herberg gebruikt door César De Bergh te Oostvle- teren, INSTEL van eene behuisde en beplante HOFSTEDE tôt helzelve Oost- vleteren gelegen, langst den steenweg, by Elzendamme, groot in lande 8 hectaren 96 aren 20 centiaren, gebruikt door de wed uwe Markey. By gemelden Notaris POUPART is geld in leening te bekomen mits goed bezet. passé. Le lieutenant de B... et le sous-lieutenant P... s'étaient ptintk querelle pour une cause futile, comme ce n'est que trop souvent le cas entre jeunes geos. Se trouvant tous les deux en garnison b Braxclles, ils étaicut détachés b la prison de Saint- Bernard. S'ëtant munis de deux fusils de munition, ils se firent accompagner par deux soldats, sous prétexte de faire une chasse aux moiueaux. Arrivés sur le terrain, ils se placèrent quarante pas l'un de l'autre, le lieuteoant de B... fit feu et atteignit son adversaire au côté gauche. Mortellement blessé, l'infortuné P... tomba avant qu'il eut pu faire usage de son arme. Il avait b peine si ans. Fils d'une veuve, sa dernière pensée fut pour sa mère dont il recom manda le sort b celui qui venait de le frapper mort. Le lieutenant de B... est en fuite. Lui aussi est encore très jeune. Cet événemeut lui causera sans doute un pénible souvenir pendant le reste de sa vie. Si les jeunes geus réfléchissaient aux re mords qu'ils se préparentils ne provoqueraient jamais personne et ne céderaient jamais b une provocation. La flotte au hareng de Schevenitigue composée de i5i bateaux, a pris 16,691,300 harengs. Les prix se sont maintenus b un chiffre très-élevé. Cinq pêcheurs sont morts en mer. Le Sun du 24, reproduit les prédictions suivantes de M. G. R. F. Smith, relativement b la température du mois de janvier 1859 Vers le 4 janvier, froid, ploie, mauvais temps; vers le 7, la température s'élèvera; du 7 au 11, fluctuations et variations atmosphériques vers le i5 froid; b partir du 17; jusqu'b la fin du mois, froid intense et gelée. Janvier 1859 sera l'un des mois de janvier les plus froid$ que l'un ait vus; neige et surtout gelée. Les mois de janvier 179$ et 1814 sont les plus froids que l'on cite; le mois de janvier 1859 en différera peu. On écrit de Bértrç, le 24 Il a été question, dernièrement, d'un mariage morganatique projeté par un prince de la famille royale. Oo apprend qu'il s'agit du prince Georges, fils du prince Frédéric, cousin du Roi. La personne qu'il re cherche en mariage est Mm' de Rosenberg, veuve d'un major de l'armée prussienne. Le Moniteur français du 28 décembre annonce que l'Empereur a renouvelé l'acte par lequel il a fait remise b M. de Montalembert des peines pro- noncéescontrelui pour l'article du Correspondant. La décision impériale est étendue cette fois b M. Douniol, éditeur de ce recueil. Voici un exemple de sentiments d'humanité qui a causé, dit le Périgord, une sensation pleine d'attendrissement. Mgr. Martial (de Bordeaux) ne souhaitait pas la prélalure. Quand il loi fut annoncé que l'Empereur voulait le désigner pour l'évêché de Saint-Brieuc, il refusa d'abord; mais comme l'Empereur icsista Eh bien! Sire, dit-il, j'ac cepte; mais permettez moi de poser une condition: c'est qu'en 111'installant dans mon palais épiscopal, je n'aurai pas la douleur de penser qu'aotour de lui il est des maisons dont le chef est absent accordez- moi le retour b leur foyer des exilés de ce diocèse que je vais diriger, L'Empereur consentit, et quinze exilés ont reçu l'autorisation de rentrer en France. On écrit de Rome b la Gazette officielle de Milan Si mes informations sont exactes, comme j'ai lieu de le croire, le cabinet pontifical aurait récem ment pris de nouveaux arrangements avec l'Au triche et la France au sujet des conditions futures de l'occupation des deux armées françaises et autrichienne. - Il sérail convenu en thèse générale qu'en 1860 l'une et l'antre de ces armées auraient évacué la capitale, y compris le château de Saint - Ange, ainsi que toutes les provinces, moins les places de Civitta-Vecchra et d!Aocône, la première des quelles continuerait, jusqu'b de nouvelles stipula- lions, d'être occupée par les troupes françaises et la seconde par les troupes autrichiennes. On ajoute que le Cardinal secrétaire d'Etat aurait adressé une dépêche b la cour de Paris, dans le but de connaître quelle pourrait être, après 1860, la force effective de la garnison française b Civitta- Veccbia, et que la cour de Paris aurait fait entendre que la limite maximum d'une semblable garnison ne dépasserait pas 3,000 hommes de tootes armes. v Comme les locaux sont insuffisants en cette place pour un semblable effectif, on aurait déjb pris les dispositions nécessaires pour disposer l'usage de casernes et de quartiers, et d'après les plans du génie français, divers autres bâ'iments. Certaines personnes, et notamment les hommes de parti, n'ajouteront point foi b cette nouvelle, mais je puis vous assurer qu'elle vient de source com pétente. D'un autre cô:é, la cessation de tout mouve ment politique et la prolongation de la tranquillité, tant b Rome que dans les provinces, rendent désormais superflue la présence des troupes que les gouvernements défenseurs de la souveraineté temporelle de l'Eglise envoient pour protéger l'ordre public. L'armée pontificale se trouve en état de bouue organisation, et les régiments au service du siège apostolique remplissent régoliète- raent les vides que les engagements expirés laissent dans leurs rangs. J'ai le plaisir d'ajouter que le nouveau Code pénal et disciplinaire de l'armée romaine est désor mais achevé, grâce aux soios d'une commission spéciale présidée par le colonel Aotonellipro ministre des armes, et que les exemplaires de ce Code, mis sous presse, ont été distribués au conseil des ministres. Il est donc passé dans le domaine de la discus sion ministérielle, laquelle sera conduite avec beaucoup d'activité, puisque, si je suis bien infor mé, les nouvelles dispositions doivent être mises en vigueur au commencement de i8âgr aussitôt que le personnel et les fonctions particulières du minis tère auront reçu une meilleure organisation. Le mois dernier, un esclave noir et sa famille ont été vendus b l'encan b Washington mêmela capitale fédérale de l'Union américain.e. Sambo Cuffy est catholique ainsi que sa femme et ses trois enfants au-dessous de dooze ans, et leur mariage a été solennellement béni b l'église Saint-Mathieu b Washington. Mais sans tenir compte de ce mariage, la femme et les trois enfants ont été vendus b on ministre méthodiste et emmenés en Louisianeb cinq cents lieues de Washington. Sambo Cuffy, qui est infirme, u'a pas trouvé d'acheteur pour la Nouvelle-Orléans, où l'on veut des nègres robus tes; il a été vendu bon marché b uo planteur du Maryland; il ne reverra jamais sa femme et ses enfants légitimes, et ceux-ci entre les mains d'un prédicateur méthodiste, perdront inévitablement leur foi. Le New-York-Freemans, qui cite ces faits, dit qu'ils sont attestés par le maire de Was hington lequel a délivré un certificat conforme, où il rend témoignage de la bonne conduite et des bonnes mœurs de Sambo Cuffy et de sa famille. M H AU 31 DÉCEMBRE INCLUS. Naissances 20. Sexe masc. i3, id. fémin. 7. Mariages 2. Diogel, Jean, journalier, et Floreyn, Colette, journalière. Mortel, Louis, tailleur, et Casier, Victoire, dentellière. décès 12. Gadeyne, Pierre, 47 ans, jour nalier, veuf d'Amélie Meesdom, rue de Menin. Mahieu, Désiré, 43 ans, casqnettier, veuf d'Hypo- line Vercanter, Marché aux Poulets. Bondue, Reine, 74 ans, sans profession, célibataire, rue de Tbourout. Vuylsteke, Jean-Ignace, 57 ans, garçon brasseur, célibataire, rue de la Bouche. Verdoene, Marie-Catherine, 81 ans, dentellière, célibataire, rue du Corbeau. Gryson, Valentin, 67 ans couvreurveuf de Cornélie Leenwetk Saint-Nicolas lez Ypres. Claeys, Jacqueline, 80 ans, sans profession, Place Saint-Jacques. Baelen, François, 61 ans, journalier, époux de Marie Verlinde, Saint-Jacques lez Ypres. Seys, Amélie, 60 ans, sans profession, épouse d'Ignace Blancke, rue de Kauwekiodt. Hindrikx, Adélaïde, 73 ans, sans profession, veuve de Pierre Smagghe, rue de Kauvrekindi. De Patin, Charles, 61 ans, procureur du Roi, éponx de Lucie Dehemrue des Récolels. Wullem Isabelle, by ans, dentellière, épouse de Joseph Botel, rue du Chevalier Saint-Jean. Enfants au - dessous de 7 ans 5. Sexe masculin 4, sexe féminin 1. Studie van den Notaris PCUPjLS,¥, TE O 0 STELE TER EN.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 2