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favorablement sur les conclusions du même rap
porteur. Il s'élève en recettes comme en dépenses
h la somme de fr. 5y49 go; mais le budget de
i85g est renvoyé pour rectification.
I.a demande de M. Vandoorne tendante k pou
voir établir une briqueterie sur le terrain des
inoodations de la porte de Messines, est renvoyée
pour examen la première commission.
Le Conseil autorise M. Mortier, instituteur en
chef de l'École communale gratuite, h utiliser une
partie de la cour de cet établissement et b y faire
des plantations d'arbres fruitiers, afiu de pouvoir
ouvrir 00e école d'arboriculture, condition
toutefois que le gouvernement encourage cette
institution nouvelle par des subsides. [Cette partie
de la cour, dit-on, a coûté 5,000 fr.]
bulletin local.
Nous lisons dans le Progrès de jeudi dernier
Hier mardi, le Conseil communal a fait une
démarche près de M. Vandeo Peereboom, pour le
prier de vouloir ne pas refuser les fonctions de
bourgmestre de la ville d'Ypres. Cet honorable
échevin n'a pas donné Je réponse affirmative, mais
il a demandé le temps de réfléchir, avant de pren
dre une décision formelle cet égard.
t
La Chambre a repris mardi dr ses travaux.
Dès le début de la séance, la question des réfor
mes introduites dans le code pénal, est tenue
incidemment l'ordre du jour. Parmi les pétitions
adressées l'Assemblée, il y en avait qui deman
daient le retrait des dispositions sur la presse
insérées dans le nouveau code.
M. Savart a vivement appuyé la pétition; il s'est
prononcé pour le maintien de la loi de 1847 et a
demandé le renvoi de la pétition la commission
avec prière d'un prompt rapport.
M. Rodenbach, qu'on a vu avec plaisir reparaître
a la Chambre après son indisposition, a parlé dans
le même sens il a dit que les mesures prises étaient
indignes de la Chambre.
MM. Dolez et Tescb ont combattu les proposi
tions de MM.Savart et Rodenbach. De leur réponse
semble résulter nettement ou qu'ils reviennent sur
la déclaration faite avant les vacances par M. Dolez,
ou que l'on a donné a celle-ci une portée qu'elle
n'avait pas.
Quant a nous, M. Dolez nous semble remplir
dans cette question le métier d'endormeur, et si
l'on n'y prend garde, il fera en sorte que les
dispositions déjà votées soient maintenues.
La Chambre a renvoyé purement et simplement
les pétitions la commission, et a voté ensuite
deux ou trois projets de loi peu importants.
La Chambre des Représentants a nommé mer
credi M. De Boe secrétaire par 48 suffrages contre
a5 donnés M. Tack.
L'indépendance du pouvoir civil Que de
fois ces paroles n'ont-elles pas retenti nos oreilles!
A la tribune, dans la presse, partout, MM. les
libéraux les répétaient satiété; mais il parait que
cette devise libérale n'a de la valeur que vis vis
des catholiques, qu'eu face de tous autres, protes
tants, juifs, rationalistes, etc., elle n'a plus de
signification, et que celte fameuse indépendance
du pouvoir civil doit baisser pavillon devant les
exigences du premier dominé protestant venu, bien
enteodu si ces exigences teudeot a molester le
clérical.
C'est du moins ce qui se passe en ce moment
propos des scandales de Frasrie. Toutes les feuilles
libérales, VÉcho de M. Verhaegen en tête, don-
neut tort M. le bourgmestre de Frasnes, parce
qu'il a maintenu u l'indépendance du pouvoir
civil vis vis d'un fougeux ministre protestant,
qui s'est permis de menacer l'autorité locale.
C'est tiu trait de stupide intolérance ajouter
tant d'autres; il doit contribuer mettre en évi
dence le système qui fleurit sous la politique de
mai novembre.
Le tirage au sort pour la levée de la milice
nationale de t85g, dans les différents chefs-lieux
de canton de cette province, aura lieu pour le
ressort de milice d'Ypres
Ypres, 4 février; Poperinghe3l janvier;
Proveo, i5 février; Elverdinghe, 3; Laoghe-
marck, 7; Gheluvelt, 17; Neuve-Eglise, 11;
Warnêton, 9; Wervicq, 17.
On connaît les douceurs que la loi stir la garde
civique, votée sous la politique nouvelle, a réser
vées aux citoyens plus occupés de leurs affaires que
du plaisir de jouer au soldat; mais il s'est trouvé
ces jours-ci dans une ville éminemment libérale, la
ville de Liège, ce foyer d'intelligence et de
civilisation, qui a envoyé M. De Bronckart b la
Chambre, il s'est trouvé, dis-je, un bourgmestre
qui a renchéri sur les douceurs de la loi il s'est
imaginé de transformer les gardes civiques liégeois
en pompiers, et en vertu de ses réquisitions, les
membres d'une compagnie de chaque bataillon
devront se trouver consigné pendant toute une
semaine chez eux, prêt b faire jouer la pompe ou
autre chose.
Et ceci n'est pas une plaisanterie, voici les
détails que donne sur cette innovation étrange une
feuille de la localité
Le projet que l'on a attribué b M. le bourgmestre
de vouloir transformer en gardes-pompiers nos
soldats-citoyens, a paru tellement extraordinaire,
qu'un grand nombre de personnes n'ont pas voulu
y croire. Il faudra bien aujourd'hui qu'elles se
rendent b la réalité. Ce projet existe; il est mis b
exécution depuis hier b midi. La veille, des
convocations avaient été adressées b cet effet aux
gardes de quatre compagnies de notre légion.
Ces convocations sont imprimées sur deux colon
nes. Sur la première, on lit: Garde civique;
service obligatoire d'ordre et de sûreté en
vertu de réquisitions du bourgmestre.
Service de la semaine. Quartier du
(Suit l'énumération de tous les gardes de la
compagnie). Sur la seconde colonne, on lit textuel
lement ce qui soit
VILLE DE LIEGE. - GARDE CIVIQUE.
SERVICE REQUIS.
Monsieur, vous êtes prévenu que la compagnie b
laquelle vous appartenez, est désignée pour faire
tous les services d'ordre et de sûreté
et spécialement le service d'ordre en cas d'in
cendie pendant la semaine qui commencera le,... b
midi et finit le... b midi.
Vousêtes informé que l'avertissement de prendre
les armes sera donné verbalement ou par billet et
daos tous les cas par la voie du tambour battant
le rappel. Quel que soit le mode de convocation
employé, vous aurez b vous rendre en unijorme et
en armes, au premier appel, au lieu qui vous sera
indiqué et si aucun lieu particulier n'est désigné,
au lieu du rassemblement ordinaire de la compa
gnie. Si vous avez a déloger pendant la
période ci-dessus, vous aurez a en prévenir
le chef de la compagnie et a en fournir la
justification.
Le capitaine-commandant.
M. le bourgmestre de Liège mérite évidemment
d'être consigné ailleurs que chez lui.
ACTES OFFICIELS.
Des arrêtés royaux du i5 janvier apportent les
modifications suivantes b l'organisation de l'in
spection cantonnale des écoles primaires dans la
Flandre occidentale
i° Le ressort de Brnges comprendra les cinq
cantons de Bruges [circonscription ancienne], les
deui cantons de Thourout [circonscription an
cienne], les cantons de Ghistelles et d'Ostende.
Indemnité fixe, 2,000 fr,; idem casuelle, 1,000 fr.
Titulaire, M. C. Taoghe, résidant b Bruges.
2* Le ressort de Thielt comprendra les cantons
de Thielt, de Ruysselede, d'Ardoye, d'Oostroose-
beke, de Meulebeke et d'Ingelmunster. Indemnité
fixe, 1,600 fr.; idem casuelle, 800 fr. Titulaire,
M. Jules Roels, résidant b Bruges.
5" Le ressort de Furnes comprendra les cantons
de Furnes, de Dixmnde, de Nieuport et d'Haringhe.
Indemnité fixe, 1,600 fr.; idem casuelle, 800 fr.
Titulaire, M. Ch. Morilhaye, résidant b Staden.
4® Le ressort d'Ypres comprendra les deux
cantons d'Ypres [circonscription ancienne], les
cantons de Poperinghe, d'El verdinghe, d'Hoog-
lede et de Passchendaele. Indemnité fixe, 1,600
fr.; idem casuelle, 600 fr. Titulaire, M. Ed.
Van Biesbrouck, résidant b Langhemarck.
5® Le ressort de Menin comprendra les cantons
de Menin, de Wervicq, de Moorseele, de Messines
et de Ronlers. Indemnité fixe, i,4oo fr.; idem
casuelle, 600 fr. Titulaire, M. H. Vuylsteke,
résidant b Wervicq.
6* Le ressort de Courtrai comprendra les quatre
cantons de Courtrai [circonscription ancienne], les
cantons d'Harlebeke et d'Avelghem. Indemnité
fixe, 1,600 fr.; idem casuelle, 800 fr. Titulaire,
M. P. Renier, résidant b Deerlyk.
Les inspecteurs achèveront le terme de trois ans
commencé le 1" janvier 1858.
Ils prêteront entre les mains des gouverneurs,
le serment prescrit par le décret du Congrès na
tional du 20 juillet 1831
NOUVELLES DIVERSES.
Lundi, 24 Janvier, b 4 t|2 heures du soir, uo
sermon de charité sera prêché eu l'église de Saint
Jacques, par le Rév. P. On clair.
Dans la nuit du i5 an 16 de ce mois, un vol de
plusieurs objets d'habillement a été commis b Zil-
lebeke, au préjudice du sieur F. Lescouhier. Il
paraît que l'auteur de ce vol est connu mais qu'il a
pris le chemin de la France.
On écrit de Marche
Il y a quelques jours, notre ville a été mise en
émoi par l'apparition d'nne bande de loups qui se
livraient b toutes sortes de rapines dans les environs
de Marche. Les paysans des villages voisins en
étaient fort effrayés, et b peine osait-on, dans la
crainte de ces féroces animaux, laisser courir les
enfants seuls dans les champs. Quelques chasseurs
se mirent en campagne et furent assez heureux
pour découvrir la trace de cinq loups et le bois où
ils s'abritaient.
La nouvelle s'en répandit bientôt, et on
résolut d'organiser une battue pour purger le pays
de tous ces hôtes dangereux. Uo grand nombre
d'hommes, armés de fusils et accompagnés de
traqueurs, se dirigèrent vers la forêt où les loups
étaient retranchés, et la chasse commença au milieu
de l'émotion générale.
Eu peu de temps, les loups furent sur pied et
nne fusillade bien nourrie les accueillit. Deux
d'entre eux furent frappés b mort; les trois autres,
malheureusement, purent s'échapper. Mais ce qu'il
y a de plus extraordinaire, c'est que les deux ani
maux tués sont tombés sous les coups de deux
personnes qui, pour la première fois, tenaient un
fusil b la main. Voici ce qui s'appelle n'avoir pas
de chance. Nous parlons des loups, bien entendu.
Le résultat de cette battue a été accueilli
partout avec joie, mais on est décidé b fouiller de
nouveautés bois pour détruirelerestede la bande.
un bateau sous-marin. Un Américaio
vient de présenter b l'examen de l'amirauté anglaise
qq bateau sous-marin qui opérerait un notable
