Muelenaere, de Pitteurs-Hiegaerts, De Porienionl, De Ruddere, Desmaisièrei, De Smel, De Terbecq, de Theox Dumortier, [B.] Dnmoriier [H.], de Naeyer, d'Ursel, Faignarl, Jansseus, Jullioi, Laudeloos, Le Bailly, Mngberiuan, Malou, Mon- cbeur Notelteirs Taek ThienpootVaodeu Srinden, Vander Donckt, Van Overloop, VaD Renynghe, Vermeire, Verwilghe, Vilain XIIH. La deuxième partie de l'article est mise aux voix et adoptée par 5g «oix contre 58. ont répondu oui MM. Allard, Ansiau D'Autrebande, Datid, de Baillel-Latour, De Bast, De Boe, De Breyoe, De Bronckart, De Brouckere [H.], De Chentinnes, De Liège, De Luesemans, De Moor, De Paul, Devaux, de Vrière, D'Hoff- schmidt, Dolez, Du Bus, Frère-OrbanFrison, Goblet [A.], Godin, Grosfils, Jacquemyns, Jouret [J.], Jouret [VI.], Lange, Laubry, Lebeau [Ch.], Lebeau [J.], Loos, Manilius, Mascarl, Moreau, Muller,Nélis, Neyt, Orban, Orts, Pierre, Pré» inaire, Rogier, Sabalier, Saeytnan, Savart, Tesch, Thiéfry, Tremouroux, Vandenpeereboom [A.], Vanden- peereboom, [E.], Vander Sticbelen, Van Iseghem, Verhaegen, Vervoort. ont répondu non MM. Aospaçh, Defré, De Decker, DeHaerne, De la Coste, de Liedekerke, de Mao d'Attenrode, de Mérode Westerloo, de MueleDaere, de Naeyer, De Pittenrs-Hiegaerts, De Porteinont, De Ruddere, Desmaisières, De Smedt, de Terbecq, de Theux, Duraortier [B.], Dumortier [H.], d'UrselFaignart, Janssens, Julliot, Lande- loos, Le Bailly de Tilleghera, Magbermam, Malou, Moncbeur, NotelteirsTack, Thienpoot, Vanden Branden de Reeth, Vander Doockt, Van Overloop, Van ReoyngbeVermeire, Verwilgben Vilain XI1IL Les art. 396 et 397 sont mis aux voix par assis et levé et adoptés. Nous insérons ici le texte des art. 395, 396 et 397 tels qu'ils ont volés Art. 395. Les ministres des cultes qui, dans des discours prononcés ou par des écrits lus, dans l'exercice de leur ministère, et eo assemblée publi-r que, auront fait la critique ou censure du gouver nement, d'une loi, d'un arrêté royal ou de tout autre acte de l'autorité publique, seront punis d'uq emprisonnement de huit jours b un au et d'une amende de vingt-six francs cinq cents francs. Art. 396. Si le discours 00 l'écrit contient une provocation directe la désobéissance aux lois ou aux autres actes de l'autorité publique, ou s'il tend a soulever 011 armer une partie des citoyens contre les autres, le ministre du culte qui l'aura prononcé ou lu, sera puni d'un emprisonnement cidre doré, mais terni par le temps; on remarquait au sommet du cadre on écusson disposé en losange, portant de gueules, frettè d'argent. Au bas de la toile on lisait, près de la signature du peintre, la date: i8t4. Après un court débat, Mme Char lier s'empara, joyeuse, du portrait, et l'emporta chez elle. Son chez elle était un assez vaste magasin de bonneterie; magasin simple, honnête, antique, où n'avaieot pénétré ni les dorures, ni les sculp tures, ni les fantaisies moresques on renaissance de notre époque. Après le magasin venait une grande pièce qui servait de salle b manger et de salon tout b la foisoù respirait une certaine aisance qui se traduisait par une grande abondance de meubles et un déluge de lithographies coloriées et encadrées. A la place d'honneur, dans on médaillon d'ébèoe, on voyait une couronne de roses blanches, jaunies par le temps; couroune virginale qui avait orné, sans doute, on le front d'une communiante ou le cercueil d'une jeune fille, et b laquelle la famille attachait de précieux souvenirs. Mm* Cbarlier posa le portrait avec soiu sur un de six mois b trois ans, si la provocation n'a été suivie d'aucun effet; et d'un emprisonnement d'un an b cinq ans, si elle a donné lieu a la désobéissance, autre toutefois q te celle qui aurait dégénéré en sédition ou révolte. Le coupable sera de plus con damné b une amende de cent francs b cinq cents francs. Art. 397. Lorsque la provocation a été suivie d'une sédition ou révolte de nature b entraîner une peine criminelle, cette peine sera appliquée au ministre coupable de la provocation. L'ameodement b l'art. 395 proposé par M. Malou était de la teneur suivante Tout ministre des cultes qui, par des discours en assemblée publique, dans l'exercice de son ministère, aura attaqué méchamment uu acte de l'autorité publique étranger aux intérêts de la religion on de la morale, etc. [Le reste comme ci- dessus.] L'amendement de M. Dumortier était ainsi conçu Tout ministre du culte qui, dans des discours prononcés en assemblée publique et dans l'exer cice de ses fonctions, se sera rendu coupable d'an des délits prévus par les lois contre la presse sera puni conformément b ces lois. L'amendement de M. Defré consistait b ajouter après les mots de l'art. 395 acte d'autorité pu blique les mots suivants et auront ainsi empêché, retardé ou troublé les cérémonies ou les exercices religieux du culte seront punis, etc., la soite comme b l'art. 395. r-sg a t»*sn Les libéraux ont tué la liberté de la charité b coups de pavés; ils viennent de violer la liberté des cultes b coups de votes. De toute la gauche, M. Defré seul a voté avec la minorité, quoique, dans la majorité, plusieurs membres sont convaincus qu'ils odI mal agi, que leur vote est contraire b la Constitution, contraiie aux traditions du Congrès national; mais ils u'ont pas osé suivre les impulsions de leur conscience: le conseil de guerre libéral avait décidé qu'oo violerait la liberté des cultes, et ces malheureux ont étouffé la voix de leur conscience. M. Dolez lui- même n'a pas osé défendre l'œuvre de la commis sion qu'il présidait contre l'amendement de M. Tesch, amendement que celui-ci ne s'est pas même donné la peine de développer. Le parti était pris, le conseil de guerre avait dicté les votes, et toute la bande ministérielle a sauté le fossé. Vainement toute la presse libérale et conserva trice, b l'exception de trois feuilles insignifiantes, du Journal de Liège et d'un antre carré de fauteuil; elle le regarda longtemps, et des larmes coulaient sur les joues de la bonne dame, tandis qu'elle disait tout bas C'est bien celai voilà ses bons yeux si doux... son beau front,... ses cheveux arrangés tout sim plement,.... sa petite main maigre et blanche c'est elle;... c'est comme si je rajeunissais de trente ans. Mais enfin, maman, loi dit l'aîné de ses fils, qui l'avait rejointe, qu'est-ce donc que ce portrait? Cela m'a tout l'air d'une croûte I Tais-toi, Alphonse, tu me fais mal.... Ce n'est pas la mon intention, Dieu le sait, chère mère! Mais dites-nous enfiu ce que c'est que cette vieillerie? -- C'est le portrait de ma meilleure amie, de ma bienfaitrice, de Mllg Christine d'Erlaoges! Quoi! maman, cette demoiselle que vous aimiez tant, et en l'honneur de laquelle nous por tons tous le nom de Christian ou de Christine? Elle-même! et soyez dignes de porter son nom, car c'était un aDge du bon Dieu; et si je vaux quelque chose, c'est b elle que je le dois. papier qui ne compte pas, avait-elle combattu les dispositions adoptées; vainement a-t-il été démontré, et par nos amis et par dos adversaires les plus décidés, qne le ministère foulait la liberté religieuse aux pieds, la raison, le bon sgns, la loi fondamentale, tout cela est 'esté impuissant, tout cela n'a pu vaincre la servilité de la majorité de l'émeute. Jamais, ni sous le gouvernement actuel, ni sous le gouvernement des Pays-Bas, on n'a vu uoe majorité aussi inféodée b un ministère oppresseur. Mais l'opinion s'en vengera comme en 1839 elle honuira, elle bafouera ces ministériels qui sacrifient leur dignité, leur opinion, leur initiative, leur indépendance au boo plaisir des contempteurs de la Constitution. Vienne le mois de juin, et déjb une première exécution de ces esclaves miuistériels aura lieu. Ils ont fourni samedi un manifeste éloquent b l'opposition. Patrie.) La Chambre des Représentants a consacré vendredi sa quatorzième séance la discussion du projet de révision du Code pénal. Plusieurs orateurs ont pris la parole M. De Decker, qui voudrait, comme M. Malou, on amen dement sauvegardant l'ordre public contre les abus commis a l'occasion de l'article 16 de la Constitution pois MM. de Theux, Lelièvre et M. le ministre des finances. Z'Union commerciale d'envers dit propos du vote de samedi Nous n'avons pas apprécier ce voie, nous nous bornerons faire remarquer qu'en i85o, M. Defacqz ayant présenté une proposition où se manifestaient les tendances des articles du code pénal qui viennent d'être adoptés, cette proposition a été rejetée par le Congres une écrasante majorité. Le Congrès libéral s'exprime ainsi L'art. 395qui vient d'être adopté par la Chambre, sera rejeté, nous Pavons dit déjà, par le Sénat. Que fera la Chambre lorsque le code pénal lui reviendra révisé par le Sénat? Se déjugera-1-elle? Dans ce cas pourquoi voter aujourd'hui cet article? Si elle ne se déjuge pas, il n'y aura d'autre milieu que de deman der la dissolution du Sénat. Sera t-elle possible? Que de complications a Dimanche pendant toute la journée, on a vendu sous les yeux de la police, dans les rues et dans les estaminets de Bruges, une caricature outrageante pour t autorité ecclésiastique et pour le vénérable chef du diocèse. Maman, interrompit la jeune fille qui avait accompagné sa mère an quai des Tournelles maman, racontez-nous donc comment vous avez coddu M11' d'Erlaoges? Nous ne savons rien d'elle, sinon qu'elle était très-boDoe et que vons la regrettez toujours. Ponr cela, c'est vrai, et je vous dirai de tout mon cœur où j'ai connu M11" Christine... Mais y a -t-il quelqu'un au magasin? Oui, maman. C'est bieo, mes enfants; prenez vos ouvrages, et donnez-moi mon tricot; car en parlant de M1,e Christine, qui était si laborieuse, il ne nous faut pas demeurer oisifs. Tonte la famille s'assit autour d'une table ronde; Mm" Cbarlier prit son tricot, que ses doigts agiles conduisaient sans avoir besoin du secours des yeux; Victorine et Charlotte, le front penché sur leur couture, prêtaient une oreille attentive au récit de leur mère, et Alphonse tâchait de nettoyer le cadre du portrait qu'il tenait sur ses genoux. Pour être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 2