ÉTAT-CIVIL D'YPRES, STUDIE VAN DEN NOTARIS LAMBIN TE YPEREN. 1° Den Maendag 21" Maert, 1859 en volgende dagentelkens ten 10 uren 's morgens en len 2 uren natniddag, ten sterfhuize van de vrouw WOETS, voorl verkoopster, Korte-Meersehslraet, N* 12, t'Yper, Verkooping, met gereed geld, van veel schoon Chineesch Porseleyn en ander; schoone Zyden en Kanien voor Kerk Or- netnenten; Diamant, Goud en Zilverwerk; Boekwerken raan en vrouw Kleederen; Meubelen en effecten van Menagie; gezaegd Hout, enz., enz., enz. 2" Den Maendag 28a Maert, 1859 en volgende dagen, telkens len 10 uren voor en ten 2 uren namiddag, len slerfhuize van Mynbeer LEOPOLD DE FLORISONE, Elverdingstraet, l'Yper, Verkooping, met gereeld geld, van veel schoone Meubelen in acajou en ander hout; Yzer schouwen; Keuken gerief; Spiegels; Tapyten; Por seleyn; Cristael- Glas- Gleis- en Aerde- werk; geëncadreerde Eslampen en Gravuren, en eene hoeveelheid Boek werken. De Bibliotheek zal den Woensdag Ver kocht worden. En 5" Den Maendag 4" April, 1859 en volgende dagen, telkens ten 10 uren voor noen en ten 2 uren namiddag, ten slerf huize van M' LEN01R-VAN ACKER, op S' Jacobs-Kerkhof te Yperen, Verkooping, met gereed geld, van veel schoone Meubelen in acajou en ander hout; Keuken gerief; Vzer schouwen; Spiegels; Tapyten; Pen- dulen met Carillon en andere; schoon Chineesch Porseleyn; Cristael- Gleis- en Glaswerk; schoone Bedding; bed en tafel Linwaed; 8 900fleschen goeden Bordeaux en andere Wynen; Diaman ten, Goud en Zilverwerk; Gravuren; Schilderyen, waer onder eenige zeer merk- weerdig; Brandhout en veel andere voorwerpen. Het Porceleyn; de Wynen; Diamanten- Goud- en Zilverwerk en de Schilderyen zullen den Dinsdag 5° April, Verkocht worden. (i) La semaine dernière no malheureux accident a attristé la commune de Moorslede deux ouvriers étaient occupés creuser un puits et en extrayaieot de l'eau et de la boue, lorsqu'un ébouletnenl survint qui les enterra tous les deux. De prompts secours arrivèrent, et on réussit h pratiquer une ouverture. Malheureusement on apprit qu'un des ouvriers était mort; l'autre n'a été retiré qu'avec grande peine et non sans contusions. Il y a quelques jours, un garçon de ferme Roulers en mangeant de la soupe, avala par mégarde un os qui se logea dans la gorge, d'où on ne parvint pas l'extraire. Le malheureux est décédé après sept jours de souffrance. La Banque de Belgique payera pour i858, un iodividende de 67 fr. pour les actions de la première émission et de 77 Ir. pour celles de la seconde. Le budget de la guerre pour l'exercice 1860, présenté a la fin du mois dernier, vient d'être distribué aux membres de la Chambre. Établi sur une force moyenne de 4o,n5 hom mes et de 8,760 chevaux, il s'élève en totalité la somme de 32,2 t5,5oo. Un accident qui aurait pu avoir les plus graves conséqnences est arrivé avant-hier sur la ligne du Nord. Le tender du convoi-express venant de Paris a déraillé au-delë du pont de-la Sambre, près de la station de Lobbes, et a entraîné sa suite jusqu'au pied du remblai trois diligences et un char-ë- bancs qui ont été complètement mis en pièces. Trois voyageurs ont été légèrement contusionnés la tête et l'épaule. Le train n'est arrivé la gare de Charleroi que vers six heures, avec trois heures de retard. Un dérangement delà voie serait, paraît-il, la cause de cet accident. Un ukase impérial, publié le 16 mars S'- Pélersbouig, défend l'exportation des chevaux des frontières de Russie et de Pologne. La fabrication de la fausse monnaie est une des plaies de l'Orient, et il ne se passe guère de semaine, dit une lettre adressée de Cooslantinople, du 2 mars, au Sémaphore, de Marseille, que quelque nouvelle découverte ne vienne défrayer la curiosité publique. Aujourd'hui, c'est on haut fonctionnaire otto man, un gouverneur que le Journal de Constan- tinopie nomme en toutes lettres, appartenant une ancienne famille musulmane, qui se trouve gran dement compromis dans une affaire de ce genre. Dénoncé par ces complices, mandé Constantinople sons un prétexte qui lui donnait le change, arrêté son débarquement et incarcéré la police avec quelques-uns de ses gens, il subit en ce moment une instruction qui fait peser sur lui de très-lourdes charges. Cette affaire a péniblement ému la haute société de Constantinople. Maintenant, votre nom? Cette question n'intimida nullement le grand dignitaire de l'empire, soit que son incognito lui fît espérer une aventure piquante soit surtout parce que son interlocuteur ne loi imposait nulle ment. Je m'appelle Biaise, dit-il, Biaise Ducomun, et je vous assure que si voos voulez venir mon magasin, vous y trouverez les meilleures chaus settes de la rue Saiol-Deuis. Eh bien! M. Biaise Ducomun, dit le courrier, vous aurez ma pratique, je vous la promets... Une petite partie avant le souper, hein!... ...Holà! holà! l'hôtesse, faites-nous souper, donnez-nous ce que vous aurez de meilleur; c'est monsieur qui paie... s'il perd la partie, bien entendu... Des cartes, s'il vous plaît. L'hôtesse apporta des cartes grasses; elle étendit sur une petite table un tapis troué, et s'approcha des fourneaux qui étaient deux pas de Camba- cérès pour s'occuper du souper. Cependant la partie commença. Le garçon jouait avec indiffé rence avec légèretéet l'archichancelier qui avait un degré fort élevé l'esprit des jeux, l'aurait battu facilement, s'il n'eut pas été aussi préoccupé qu'il l'était du mauvais repas qu'il allait faire, tandis qu'à quelques lieues de lui, l'attendait un si Un juge du Texas, qui venait de condamner mort un individu du nom de John John, déclaré coupable de meurtre, lui adressa le discours suivant John, la cour avait eu réellement l'intentiou de retarder votre exécution jusqu'au printemps pro chain; mais il fait bien froid, et notre prison se trouve dans le plus déplorable état. Tomes les vîtres des fenêtres sont brisées, les cheminées fument; le oombre des pensionnaires est tellement considérable que nous ne pouvons douner qu'une couverture chacun d'eux. Par toutes ces raisons, et pour abréger autant que possible vos souffrances, nous avons décidé que votre exécution aura lieu demain matin après déjeuner, l'heure qui con viendra le mieux au shérif et qui vous sera le plus agréable. Molenbeek S'-Jean, 3 mars i85g. Monsieur le rédacteur, Votre estimable Journal du 26 février dernier, rend compte de l'incendie qui a eu lieu en mon usine dans la nuit du 24 au 25. Les perles, comme vous le dites, étaient considérables, mais heureuse ment ma fabrique et mes marchandises étaient assurées depuis le premier janvier dernier, par la société d'assurances mutuelles Les Belges réunis. Je crois de mon devoir aujourd'hui, de lui donner un témoignage poblic de ma reconnaissance pour la promptitude qu'elle a mise au règlement et au payement des dommagesheureux de pouvoir signaler les bons procédés des agents de cette sociétéet particulièrement de M. l'inspecteur Diricx. Je viens en conséquence vous prier, Monsieur, de vouloir insérer ces quelques lignes dans le plus prochain numéro de votre journal. Agréez, etc. N. Verhaerkn, Chaussée de Gand, n" 61. Agent principal Ypres Mr Auguste Van- den Bogaer.de, rue du Quai, n° 10. DU 12 MARS AU 18 INCLUS. Naissances i4. Sexe masc. 7,id. fémin. 7. Un mort-né du sexe masculin. décès 5. Candeel, Joseph, 24 ans, peintre en bâiiments, époux d'Emerence Terrier, porte des Récollets. Gailliard, Olymphe, 3g ans, sans profession, célibataire, rue de Boesioghe. Jehly, Françoise, 85 ans, dentellière, célibataire, rne de l'Hôpital-S'-Jean. Missuwe, Marie-Thérèse, 84 ans, journalière, épouse de Louis Carpentier, rue Longue du Marais. Dupois, Déoise, 82 ans, journalière, veuve de Guillaume Pulz, rue de Meoin. Enfants au - dessous de 7 ans 3. Sexe masculin 2, sexe féminin 1. bon dîner. Il jetait des regards obliques sur l'hô tesse et regardait ses préparatifs. Que va-t-elle nous donner manger? pensait- il, du lard, du boudin et du veau d'auberge. Or, le veau d'auberge est une des plus détesta bles choses qu'il soit possible d'imagineret Cambacérès dont l'appétit commençait devenir très-importoo, eut sérieusement la crainte de mourir de faim. Il jouait donc tout de travers, négligeait de jeter ses atouts et il ne tarda pas perdre partie et revanche. C'est vous, M. Ducomun, dit le courrier, qui paierez le souper? Pourvu qu'il soit bon, répondit Cambacérès. Ah vous êtes gourmand, M. Ducomun. Le Strasbourgeois Jacques Dankett prenait peu de part h la conversation, et lorsque Cambacérès lui disait Monsieur, seriez-vous assez bon pour voir si l'orage diminue? 11 quittait sa cbaise, allait dans la conr et revenait tout trempé dire: Il augmente, M. Ducomun. Eh bien! disait l'hôtesse en abandonnant ses fourneaux, vous coucherez dans la chambre bleue. C'est la plus belle chambre de l'auberge avez- Nota. Het Porseleyn, de Zyden, Kan ien DiamantenGoud en Zilverwerk zullen den Dingsdag verkocht worden. voos peur qu'on n'emporte votre boutique de la rue Saint- Denis? M. Ducomun est-il marié? dit le courrier de Bordeaux. Je suis garçon, répondit Cambacérès, mais j'ai des affaires très-importantes qui m'appellent Paris. Bath ce n'est pas demain le trente et un. Nous ferons un souper très-gai, dit le conrrier Roussel l'oreille de Ducomun; an dessert, je vous chanterai la Gasconne mieux qu'Elleviou, et ma fille, qui chante aussi bien que moi, vous régalera de Parlons pour la Syrie. Je suis persuadé que vous chantez très- bien, répondit tristement Cambacérès, mais je meurs de faim, ne serait-il pas temps de sooper? L'hôtesse du Cheval blanc, aidée de Rose, mit dans nn-coin de la cuisine noe table qn elle recou vrit d'one nappe assez propre; elle plaça quatre couverts, deux bouteilles de vin cachetées aux deux bouts de la table, et, s'apprêlant servir, elle invita les convives s'asseoir. Ainsi le prince, arcbichancelier de l'empire, allait partager le repas d'un charretier et d'uu courrier; c'était mettre en pratique les leçons d'égalité qu'il avait sans doute reçues de son auii l'idéologue. [Pour être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 3