ANNONCES. 200 FRANCS fo/iTMAISON! ÉTAT-CIVIL D'YPRES, AUTRICHE. située sur le cimetière S'-Jacques. S'adresser pour la voir Clercq, sôus- sacristaio, rue S'-Jacques, 55. (t) Une personne parfaitement solvable pouvant donner toutes les garanties dési rables, demande un capital de fr. 40,000 l'intérêt de 4 p. 0/o. Des sommes de cinq dix mille francs seront acceptées. S'adresser chez l'huissier Morrens, rue de Thourout, n" 23, Ypres. Een ten vollen solvabelen persoon, kon- nende aile verzekeringen geven, vraegt een kapitael van fr. 40,000 ten intreste van 4 p. Sommen van vyf tien duizend francs zullen aenveerd worden. Zich te begeven by den deurwaerder Morrens, Thouroutstraet, n° 23, te Yper. (1) l'hôtel de ville de Gaod. Elle appelle le nonvean ministre un Iraîneur de sabre. Cela ne nous étonue pas le général Chazal est un homme d'ordre, et ceux qui l'insultent appartiennent au parti du désordre. Le National n'est pas plus satisfait que le journal fondé par M. Callier. C'est tout naturel. Les feuilles ministérielles gardent sur la nomi nation de M. Chazal un silence de carpe. (Patrie.) actes officiels. (Extraits du Moniteur.) Un arrêté royal en date du 6 avril porte: Le lieutenant-général baron Cbazal, notre aide- de-camp, est nommé ministre de la guerre, en remplacement du général Berten, dont la démission est acceptée. Notre ministre de l'intérieur est chargé de l'exécution du présent arrêté. Donné h Laeken, le 6 avril 185g. LÉOPOLD. Par le Roi Le ministre de l'intérieur, Ch. Rogier. Des arrêtés royaux du 3 et do 5 avril accordent Un subside de 3,ooo fr. h l'administration communale d'Ypres, pour aider h continuer la restauration du bâtiment des Halles, en cette ville; Un subside de 1,100 fr. h l'administration communale d'Ypres, pour l'aider compléter la décoration extérieure du même bâtiment. nomination ecclésiastique. M. l'abbé L. Huys, professeur au collège de Poperinghe, est uoromé second vicaire de la paroisse de S'-Jean en la même ville. nouvelles diverses. On nous écrit de Poperinghe, 8 c1. Le houblon de la récolte de i858, se vend actuellement raison de fr. 85 fr. go les 5o kilogrammes. Voici un calcul remarqnable un cultivateur a abattu pour son propre compte, une vache pour laquelle on ne lui avait offert que 180 fr. 11 a vendu 3i5 kilog., i fr., ce qui fait si5 fr. Il a reçu pour le suif, i5 fr., pour la peau 35 fr., pour la tête et les pieds 5 fr.; ensemble 360 fr. Si celte vache eut été vendue par un boucher, voici comment il aurait fait son compte: Venez, monseigneur, dit-il; des becfigues, monseigneur, des becfigues I Cambacérès jeta un coup d'ceii d'intelligence h Roussel, et il se laissa entraîner dans la salle manger. Devant la place de Cambacérès fumait nn plat de becfigues mollement couchées sur leurs rôties. Un momeDt, dit Cambacérès avant de se mettre table, j'ai encore un mot h dire moosieur. Et do doigt il désigna Roussel, avec lequel il passa de nouveau dans son cabinet Que signifie ceci, s'il vous plaît? Que j'avais apporté pour mon compte des bec figues, que je comptais vendre M. Chevet, et qu'aidé de Rose, monseigneur, dont vous avez bien voulu libérer du service le prétendu, nous nous sommes permis de... Je sais, monseigneur, ajouta- t il en se reprenant, que votre altesse a aujourd'hui dioer le ministre de la marine, et si un plat pareil celui du déjeuner... Roussel, lui dit Cambacérès, je ne connais pas M. S**, je n'ai jamais été Saint-Chéroo, enten dez-vous? Parfaitement, monseigneur. C'est moi qui vous ai fait destituer. Très- bien, monseigneur. 3x5 kilog. h fr. i-s5 c. fr. 368 75 c.; suif i5 fr., peau s5 fr., tête et pieds 5 fr. eusemble fr. 3x3-75 c.; parconséqueut il aurait eu un bénéfice net de 133 fr. 75 c. On connaissait jusqu'à ce jour une grande série de variétés de vols. Il appartenait la ville de Liège d'y ajouter une nouvelle espèce que l'on pourrait appeler le vol au renseignement. Lundi après-midi, un particulier se présente dans un des bureaux d'une des administrations publiques de cette ville, pour y demander on renseignement quelconque. L'employé reçoit ce mousieur avec son urbanité ordinaire. Mais voyez l'ingratitude humaine! Après le départ de l'indi vidu eu question, l'employé s'aperçoit que son chapeau, tout neuf, a disparu et est remplacé par un objet très- détérioré que nous honorons beaucoup en lui donnant le nom decouvre-chef. Aujourd'hui l'employé lui-même est en quête d'un renseigne ment: il demande où est son chapeau. On mande de Saint- Pétersboorg, la date du 6 avril, que d'après des nouvelles particulières de Kiachta, il y aurait une grande famine dans la partie septentrionale de la Chine. FRANCE. Noos avons depuis longtemps annoncé le mariage de M11" Eveillard, fil le du consul françaisà Djeddab, assassinée par les Arabes fanatiques. On sait qu'elle ne doit la vie qu'an courage de M. Emerat, jeune chancelier de consulat, qni la défendit au péril de ses jours. La dot de M11* Eveillard aurait été bieo modeste, après le pillage du consulat de Djeddab, si notre gouvernement n'était venu devancer l'intérêt dû h une si grande infortune. Un projet de loi, soumis la Chambre des Députés, porte qu'une pension viagère de 6,000 fr. sera faite par la France M1U Eveillard. Personne ne doute que cette loi ne soit votée par acclamation. Mais une surprise plus ioattendue est venue se joindre celte bonne dis position. Lorsque la jeune fiancée eut contemplé les objets de toilette renfermés dans sa corneille, elle trouva au fond, sous un double pli de dentelles d'Angleterre, une grande lettre cachetée du chiffre du commaodeur des croyants, Abdul-Medjid. Elle contenait en langue turque dialecte que M11* Eveillard connait parfaitement ces laconiques paroles Abdul-Medjtd-Kan. A la jeune fille du regretté consul de France h Djeddah. Et, continua Cambacérès, je suis placé dans une position telle, qu'il faut que je vous fasse mourir dans un cul de basse-fosse, ou que je fasse votre fortune. Prenons ce dernier parti, monseigneur. Je vous fais intendant de mao domaine du Chenais, près Bordeaux, logé, nonrri, quatre mille francs d'appointements. Oh! monseigneur... Et je ne sais où j'avais la tête tout l'heure quand je vous ai parlé de M. Ducomnn, je De sais ce que c'est que M. Ducomnn, je n'ai jamais sonpé Arpajon, je ne connais pas l'auberge du Cheval blanc. J'en étais sûr, monseigneur. A propos, j'ai un sommelier qui est un sot, il a retenu cent quatre-viogt-cioq francs h un pauvre diable de charretier qui a eu le malheur de casser en route quelques bouteilles de vin du Rhin qui m'étaient adressées. Vous rendrez cet argent cet homme en votre nom vous: on en tiendra compte. Oui, monseigneur. Et Cambacérès alla déjeuner. Rose devint Mm* Giraudio, Ronssel alla gérer le domaine du Chenais, et il fit fortune, grâce la peur qu'inspiraient sous l'empire les idéologues aux serviteurs de Napoléon^ De misérables insensés ont immolé un homme juste, un père aimé. Ils ont laissé seule et orpheline l'enfant de son sang et de son af fection. Que le Dieu tout-puissant permette son serviteur, Abdul-Medjid, de devenir le second père de la jeune fille, et que cette fleur de l'occident ne refuse pas la rosée bienfaisante qui lui est offerte par celui qui donnerait son pouvoir et sa vie pour cicatriser la blessure éternelle faite au coeur de la jeunefille. G est la prière de l'indigne serviteur de Dieu, juge des innocens et des coupables. Abdul-Medjid-Kan. A cette lettre était jointe une inscription de 6,000 fr. de rente viagère. Voilà comment s'est terminée la première phase de l'union de M11* Eveillard avec M. Emerat. Il était impossible de présenter,la fille de la victime de Djeddab, une atténuation sa peine plus chevaleresque, plus paternelle, plus généreuse la fois. Quand les orientaux sentent vivement uoe offense ou une douleur, ils se moolrent poétiques et H éloquents comme les beaux poëmes de lenr pays. L'Autriche sera représentée au Congrès par le comte Suol et le baron de Huboer. MM. de Meysebourg et de Klelzl, conseillers ministériels, au département des affaires étrangères, leur seront adjoints. (Gaz. de Cologne.) DU 2 AVRIL AU S INCLUS. Naissances i4. Sexe masc. 8, id. fémin. 6. décès 8. Bruneel, Albert, 65 ans, meunier, célibataire, rue de la Souche.D'boudt, Benoit, 68 ans, avocat, célibataire, Marché au bétail. Leboucque, Adèle, b<j ans, journalière, épouse de Jean Eckhout, rue de Menin. Boussemaere, Caroline, 73 ans, sans profession, veuve de Loois Devos, rue de Tbourout. Demey, Marie- Thérèse, 73 ans, dentellière, veuve de Gnillaome Bummelmano, rue du Corbeau. Arlôt, Désiré, 18 ans, caporal au 11° de ligne, rue des Bouchers. Stalpaert, Rosalie, 46 ans, boutiquière, épouse de François Nollet, rue Courte du Marais. Steen, Victoire, 63 ans, dentellière, veuve de Charles Fertinel, rue du Corbeao. Enfants au - dessous de 7 ans 5. Sexe masculin 3, sexe féminin 3.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 3