3 borné «oter cette loi sur la proposition de M. Dolezdont la modération est celle d'un mouton enragéil a décidé que la loi aurait uu effet rétroactif, c'est-à-dire que M. Tescb le démo crate, pourra enlever aux associations légalement constituées les donations que le Roi les a autorisées accepter C'est la spoliation, que la majorité de l'émeute vient de consacrer, et si cette loi doit prendre place dans la législation belge, ce sera un éternel déshonneur pour le Parlement de l'avoir votée. Heureusement, le Sénat a encore son mot dire, et nous espérons qu'il repoussera, par son vote, un projet qui porterait une grave atteinte h la loyauté et la probité belges. Divers votes ont été émis dans la séance de samedi L'amendement de M. B. Duraorlier, mis aux voix, a été écarté par 58 membres contre 53 et 5 abstentions. La Chambre s'est prononcée ensuite affirmativement sur un amendement de M. Dolez, disant que l'article 84 de la loi de 1836 a un caractère interprétatif. Enfin l'article unique da projet a été adopté par 62 voix contre 34 et une abstention. Voici l'amendement de M. Dolez. Le 1" du projet de loi est ainsi rédigé Le n* 2 de l'art. 84 de la loi communale du 3o mars a 836 est inlerprétaiioement rédigé en ces termes. (Le reste comme au projet de loi.) La question préalable est mise aux voix et adoptée par 62 membres contre 34; une absten tion (M. de Renesse). Ont répondu oui s MM. Allard, Ànsiau Coppieters- 't Wallant, d'Autrebande, de Baillet-Latour, de Bast, Deboe, de Breyue, de Bronckart, H. de Brouckere, Dechentiunes, Defré, Deliége, de Luesemans, de Moor, de Paul, Devaux, de Vrière, d'HofFschraidt, Dolez, Dubus, Frère, A. Goblel, L. Goblet, Godin, Grosfiis, JacquemynsJ, Jouret, M. Jouret, Lange, Laubry, C. Lebeau, J. Lebeau, Leîièvre, Lesoinne, Loos, Manilius, Mascart, Muller, Nélis, Neyt, Orban, Orts, Pierre, Pirmez, Pirsou, Prévinaire, Rogier, Sabatier, Saeyman, Savart, TeschTbiéfry, A. Vandenpee- reboom, E. Vandenpeereboom, Vanderslichelen, Yan Iseghem, Van Leempoel, Verhaegen, Vervoort, Wala. Ont répondu non t MM. Coomaps, de Decker, de Lacoste, de Liedekerke, de Man d'Attenrode, de Mérode- Westerloo, de Muelenaere, de Naeyer, de Pitteurs-Hiegaerts, de Ruddere de Te Lokeren, Desmaisièresde Smedt, de Terbecq, de Theux, B. Dumortier, H. Dumortier, d'Ursel, Janssens, Julliot, Landeloos, Le Bailly de Tillegbem, Magher- mau, Moncheur, Notelteirs, Rodenbach, Tack, Thienpont, Vanden Brauden de Reeth, Vander Donckt, Van Overloop, Van Renyughe, Vermeire, Verwilghen et Vilain XIIII. L'amendement de M. Dolez est ensuite tuis aux voix 60 membres répondent oui, 36 non, 1 s'ab stient (M. Leîièvre). Ont répondu «ni 1 MM. Allard, AnsiauCoppieters- 't Wallant, d'Autrebande, de Baillet-Latour, de Bast, Deboe, de Breyue, de Bronckart, H. de Brouckere, Dechentinnes, Defré, Deleihy, Deliége, de Luesemans, de Moor, de Paul, Devaux, de Vrière, d'Hofischmidt, Dolez, Dubus, Frère, A. Goblet, L. Goblet, Godiu, Grosfiis, Jacquemyus, J. Jouret, M. Jouret, Lange, Laubry, C. Lebeau, J. Lebeau, Lesoinne, Loos, Manilius, Mascart, Muller, Nélis, Neyt, Orban, Orts, Pierre, Pirsou, Prévinaire, Rogier, Sabatier, Saeyman, Savart, Tescb, Tbiéfry, A. Vaudenpeereboom, E. Vandenpeereboom, Vandersticbelen, Vau Iseghem, Van Leempoel, Verhaegen, Vervoort et Wala. Ont répondu non i MM. Coomans de Decker, de Lacoste, de Liedekerke, de Man d'Atteorode, de Mérode- Westerloo, de Muelenaere, de Naeyer, de Pitteurs-Hiegaerts, de Renesse, de Ruddere de Te Lokeren, Desmaisières, de Smedt, de Terbecq, de Theux, B Dumortier, H. Dumortier, d'Ursel, Janssens, Julliot, Landeloos, Le Bailly de Tillegbem, Magherraam, Moncheur, Notelleirs, J'irmez, Rodenbach, Tack, Thieupout, Vanden Branden de Reeth, Van der Donckt, Vau Overloop, Van Renyughe, Vermeire, Ver wilghen, Vilaiu XIIII. I S» NÉCROLOGIE. Nous avons annoncé que M. Alexandre de Hum- boldt a succombé veudredi dernier, 6 de ce mois, b la maladie doot il souffrait depuis quelque temps, et surtout b l'épuisement de l'âge, après avoir cooduit jusqu'b quatre-viDgt-dix ans une vie tout entière coosacrée b la science. La renommée de M. de Humboldt embrasse les deux mondes. Il élé l'uo des hommes dont la vie a été la plus active et le savoir le plus étendu. Dévoré du désir de tout connaître, M. Humboldt a visité la presque totalité des pays du globe et écrit sur presque toutes les sciences naturelles. Sa mort sera un sujet de deuil, noo-seulement pour toute l'Allemagne, mais pour tout le moode savant. M. de Humboldt était membre titulaire de l'Io- stilut de France depuis 1810, comme associé étranger, de l'Académie des sciences, et grand- officier de la Légion d'Honneur. M. de Humboldt, qui descendait par sa mère d'une famille française, fit de loDgs séjours b Paris et fut chargé de missions diplomatiques auprès du gouvernement de Louis-Philippe. Il quitta la France quelques semaines avant la révolution de février et vécut toujours depuis dans l'iotimité du Roi de Prusse actuel, poursuivant malgré sou âge ses travaux scientifiques. Sou œuvre capitale où il a voulu réunir dans un vaste cadre tous les trésors de ces longues études, c'est le Cosmos, essai d'une description physique du monde. On annonce de Loodres la mort du doc de Leeds, membre de la Chambre des Lords depuis 1838. II appartenait b l'opinion whig, saDs avoir jamais cependant pris une grande part aux affaires politiques. Le noble lord ne laisse d'autre héritier de son duché et de ses titres que sou cousin, lord Godolphin. M. l'abbé Willemyns, curé démissionnaire de Nieuwmuusterest décédé dimanche soir b Bruges. M. Willemyos était né b Roolers et âgé de 66 ans. NOUVELLES DIVERSES. M. l'ingénieur Tarte concessionnaire du chemin de fer de Braioe-le Comte b Courtrai, vieut de céder ses droits b des personnes très-respectables et dont la réputation lui a paru une garantie pour l'exécution de son entreprise. Parmi ces personnes figurent plusieurs membres de la Chambre des Représentants, entre autres M. Ansiau, qui a été Dommé président du comité directeur de ce che min. Nous apprenons avec plaisir que notre hono rable Représentant, M. le chanoine De Haerne, a bien voulu, b la demande de ses amis, consentir b faire partie de ce comité, où l'appelaient les servi ces qu'il a rendus b la concession dont il a assuré l'adoption par la Chambre, d'après une lettre de M. Tarte, publiée dans le temps. Union dt Courtrai.) L'on Ironve dans le .journal le Nord, nne lettre assez intéressante snr la révolution qui s'est accomplie en Toscane et qni a fait passer ce pays da gouvernement da grand-dac soas la dictature da Roi de Sardaigoe. Selon l'autear de cette lettre, les avis n'avaient pas manqué an gouvernement toscan pour l'engager h contracter nne alliance avec le Piémont et la France et b se pronooeer contre l'Autriche. M. Matteucci avait écrit personnelle ment b M. Baldasseroni pour lui conseiller de pro clamer au moins qu'eo gardant la neutralité la Toscane renonçait b la protection autrichienne et mettait son indépendance sons la sauvegarde de l'Europe. Il fallait de plus, selon M. Mateucci, promettre an pays le retour des institutions représentatives et remplacer b la tête de l'armée le général autrichien Ferrari par un arebidne. C'est le seul moyen, disait eo terminant M. Matteucci, d'éviter no mouvement populaire dont personne ne peut prévoir la fio. Cette lettre, remise le 25 avril, fut appuyée par de nombreuses démarches; mais le gouvernement comptait sur l'armée, dont il ignorait les disposi tions. Bienlôt l'aspect de la ville devint tumultoeox, et l'on vit les soldats fraterniser avec le peuple. C'est alors que le graod-duc envoya chercher M. Lajatico et le chargea de former un ministère, déclarant qu'il adhérait b l'alliance piémontaise et au rétablissement du Slatnt. Mais le marquis de Lajatico et ses amis demandèrent an grand-doc d'ajouter b ces concessions sa propre abdication en faveur de l'archiduc Ferdinand, soo fils. Le grand- duc refusa d'accepter cette proposition, protesta devant le corps dipomatique contre la situation qui loi était faite, déclara nuls tous les actes qui seraient accomplis en son absence et quitta Florence. Le drapeau tricolore italien flottait déjà partout, et la dictature provisoire du roi de Sardaigoe fut aussitôt proclamée. Selon l'auteur de cette lettre très-favorable d'ailleurs b la guerre de l'indépen dance et ardemment convaincu du succèsla population s'est trouvée entraînée au-delb de ses vœux par les refus du grand duc et l'avénement de Ferdioaod IV avec l'alliance piémontaise, et la guerre aurait aisément réuni la majorité des suffrages. Dans la campagne d'Espagne, sous l'Empire, Bugeaud, n'était que capitaine, lut dans un manus crit, qu'il résultait d'observations suivies avec soin pendant une période de cinquante ans, en Angle terre et b Florence, cette loi empirique: Le temps se comporte ODze fois sur douze, pendaot toute la durée de la lune, comme il s'est comporté le cinquième jour de la lune, si le sixième jour le temps est resté le même qu'au cioquième, et, neuf fois sur douze, comme le quatrième jour, si le sixième jour ressemble au quatrième. Agriculteur de i8i5 b i83o, Bugeaud s'assura de l'exactitude de cette loi par une observation attentive, et il évita, lors de la fenaison et des vendanges, les pertes que ses voisins éprouvèrent. Gouverneur de l'Algérie, il ue faisait entrer ses troupes en campa gne qu'après le sixième jour de la lune. Ses voisios d'Excideuil et ses lieutenants d'Algérie répétaient avec étoooement Cet homme-la a une chance incroyable. Cette chance, c'était un calcul. Partant de l'heure exacte de la nouvelle lune, le maréchal Bugeaud tenait compte,en outre,de la différence de trois quarts d'heure entiers entre le temps de la révolution de la terre autour de son axe et le temps de la révolution de la lune autour de la terre. C'est-b-dire qu'il ajoutait six heures au sixième jour écoulé, avant de prononcer sur le temps qu'il devait espérer ou craindre. Eu 1735, la France était l'alliée du Piémont et soutenait, comme aujourd'hui, une guerre contre l'Autriche; comme aujourd'hui aussi, les puissances européennes hésitaient dans l'attitude qu'elles devaient prendre. Uu pamphlet courait b Paris et résumait la situation respective des gouvernements; il était intitulé le Jeu de F Europe; toutes les puissances étaient représentées par leurs souverains assis autour d'one table et faisant uoe partie de piquet. La France. Pardon, c'est b moi de jouer. Le Piémont. J'ai quinte et quatorze; mais il me manque le point. L'Autriche. Mau vais jeu Je crains le repique. L'Angleterre. Ce n'est pas b mon tour de jouer. L'Allemagne. Je voudrais savoir ce qu'il y a an talon. La Prusse. Je regarde jouer. La Russie. Moi aussi. L'Italie.Je demande uoe carte. L'Espagne. Ma dame est bien gardée; je veux voir venir. Le Portugal. Je ne joue point. La Turquie. J'ai assez joué. La Suisse.Je joue b tous les jeux pourvu que l'on paie les cartes. D'après les dernières nouvelles reçues de l'Amérique du Sud, dit le Times le 22 mars b huit heures du matio, uu tremblement de terre épou vantable a détruit presque entièrement la ville de Quito. Les églises, les couvents et les édifices publics ont été la plupart renversés ainsi qu'oD grand nombre d'habitations particulières. Les mai-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 3