FERMES
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
A N NON C E S.
Enfin, le Courrier de Paris s'exprime
ainsi
A VENDRE D'OCCASION
Six Montres d'Or et d'Argent
©IKIEZ.Po LÛPPIIM.
ITT APraiS H3HM,
A VENDRE
TSîaËt® l'îilis.
prince Napoléon apportait nn renfort de quarante
mille hommes de troupes fraîches; où la flotte corn»
posée de quarante bâtiments allait bombarder
Venise; c'est ce moment, disons-noos, que l'Em
pereur Napoléon s'arrête, maître de loi-même
comme de la situation, il domine et il modère les
événements. Il étonne l'Europe par une paix
d'autant plus glorieuse qu'en atteignant le but de
la guerre, il répudie toutes les ambitions.
Après cette paix, on peut dire sans aucune
exagération que la situation de l'Europeest changée.
Ainsi disparait une des causes les plus actives de ce
désordre qui entretenait l'esprit révolutionnaire.
Les traités de i8i5soDt déchirés en ce qui concerne
l'Italie. L'Italie est reconstituée dans son indépen
dance, ses divers États sont unis dans une confédé
ration qui est la tradition nationale et la condition
même de son existence politique.
Le Piémont, qui a si bravement lutté sur les
champs de bataille a côté de la France, reçoit la
Lombardie et Milan échappe au joug de l'Autriche,
pour devenir une des grandes capitales de l'indé
pendance italienne. Le Pape, président de cette
Confédération, devra b celte grande situation
politique un accroissement de pouvoir moral qui
lui permettra de|réaliserdans ses Etats des réformes
nécessaires. L'Etat pontifical trouvera dans cet
état de choses la plus sûre garantie de son indépen
dance, et, par lb, échappera b toute influence et
b toute ingérence étrangère. Les duchés aussi
retrouveront dans des gouvernements réguliers la
garantie de leur affranchissement de tonte influence
du dehors. En un mol, l'Italie cessera d'être une
expression géographique pour devenir l'expres
sion du droit, de la civilisation et de la nationalité.
Voilb le sens et la portée de la paix glorieuse
de Villafranca. Elle affranchit l'Italie sans boule
verser l'Europe; elle constitue le droit en apaisant
les passions, en donnaot satisfaction b tous les
intérêts. Enfin le souverain qui l'a dictée était assez
fort pour être un conquérant, il a été assez grand
pour être un arbitre.
Nous ne dirons rien ici des conditions annon
cées par la dépêche qu'on vient de lire. Elles sont
telles que les atteodait l'opinion publique dans
toute l'Europe, et nous en citerons pour preuve un
article publié hier par le Morning-Post.
Le journal anglais semble croire que la paix ne
peut être faite et la question italienne réglée que
dans un congrès C'est la question que débattent
généralement ce malin les journaux allemands et
belges: les uns comptent sur une médiation et une
négociation européenne; les antres croient b une
entente directe entre le parties belligérantes.
L'événement a tranchée le débat. Toutefois, rien,
dans les termes de la dépêche affichée b la Bonrse,
n'est de nature b faire supposer que le règlement
définitif de la question italienne ne sera pas laissé b
on congrès de toutes les puissances.
La paix entre la France, la Sardaigne et
l'Autriche a été signée b Villafranca; les bases
générales en ont été arrêtées. Cet acte n'exclut en
aucune façon la réunion d'un congrès, pour statuer
sur la constitution définitive de l'Italie.
Danstoutes lesbypolhèses,il fallait,avant qu'un
congrès se réunît, que les puissances belligérantes se
fossent mises d'accord sur les bases de la négoci
ation, qu'elles eussem signé des préliminaires. Les
deux Empereurs ont fait mieux, ils ont signé la
paix; mais ils n'ont entendu, ni l'un ni l'autre,
soustraire au jugement de l'Europe assemblée ce
qui est essentiellement de sa compétence.
s L'empereur François-Joseph n'a pas été
heureux daus cette courte campagne. Son armée,
toutefois, a glorieusement conbattu, et lui-même
a donné personnellement des preuves de résolution
et de courage. Mais, ce qui l'honorera surtout,
devaot l'Europe et devant la postérité, c'est d'avoir
compris le seotiment de modération et de loyauté
dans lequel des propositions de paix lui ont été
faites au lendemain d'une grande victoire et d'y
avoir répondu avec une loyauté égale. Celte
conduite lui a mérité, daos sa défaite, les plus
grands éloges.
NÉCROLOGIE.
Il vient de mourir b Darmstadt un docteur en
médecinequi jouissait d'une réputation européenne.
Ce docteur était une femme, M"10 Charlotte Hei-
denreib, née de Slebold. Elle avait voué ses soins
aux jeunes mères non seulement elle avait été
appelée en Angleterre, en 1819, lors de la nais
sance de la Reiue Victoria, mais un grand nombre
de cours ducales et princières d'Allemagne ont eu
recours b son art.
NOUVELLES DIVERSES.
On écrit de Courtrai, i3 juillet
Un grand malheur a failli arriver ce matin au
faubourg de S'-Jean. M. le bourgmestre de Sure-
veghem se reodait en ville en tilbury, quand,
parvenu b quelque distance de la voie ferrée, le
cheval prit le mors aux dents. M. Vandevenne et
son domestique, sautèrent heureusement b terre,
car le cheval arrivé devant la barrière du chemin
de fer, qui se trouvait en ce moment fermée pour
le passage du premier train venant de Gand, la
franchit, s'abattit au milieu de la voie, puis se
releva et passa b travers la seconde barrière et fut
ensuite arrêté.
a Quelques secondes plus tard le convoi passait.
Ni M. le bourgmestre, ni son domestique ne sont
blessés. Les dégâts se borneot b une barrière
brisée.
Les journaux de Courtrai nous apprennent
que des pétitions, demandant le cours légal de la
monnaie d'or, circulent daos la ville et dans l'ar
rondissement de ce nom. Ces pétitions viennent b
l'appui de démarches déjà faites par la chambre
de commerce de la même ville et par le conseil
provincial.
La questiou monétaire a surtout une haute im
portance pour cet arrondissement limitrophe de la
France, car, comme l'a dit un membre do conseil
provincial, les pertes que les industriels y subis
sent, sont très-considérables. Le taux de l'escompte
monte parfois b fr. 1-25 et i-5o p. c.
Il est question de contre-ordres b l'impor
tance de la prochaine période du camp de Beverloo,
et du renvoi de militaires dans leurs foyers.
Avant-hier matin, no incendie a détroit la
vaste manufacture d'armes de MM. Ancion et C*,
située b Liège. Le feu avait commencé dans la nuit,
mais ce n'est qu'à 4 heures du malin qu'on s'en
est aperçu, et quand les premiers secours arrivè
rent, il était déjb impossible de rien sauver.
Les pertes causées par cet incendie sont très-
considérables bâtimeots, marchandises tout est
perdu; huit mille fusils qui devaient être expédiés
hier même sont également détruits; des bois de
fusils pour plusieurs ceotaines de mille francs sont
brûlés. On est parveou, après plusieurs heures de
travail, b sauver les livres de commerce et les
actions industrielles.
Le total de ces perles est évalué b plus d'un
million de francs. Le bâtiment et les marchandises
étaient assurés.
La fabrique d'armes de M. Ancion était l'one
des plus importantes de Liège, l'une des plus
renommées b l'étranger; elle occupait plusieurs
centaines d'ouvriers.
Le feu a éclaté, paraît-il, dans on magasin où se
trouvaient de vieux fusils, et situé au-dessus d'un
séchoir. L'huile et la graisse qui recouvraient ces
vieilles armes, auraient fermenté par suite des
chaleurs de ces jours derniers, uoe combustion
spontanée se serait produite, aurait communiqué le
feu au séchoir et de Ib b tout le bâtiment.
DU 9 JUILLET AU 15 INCLUS.
Naissances 9. Sexe masc. 5, id. fémin.4.
Mariages 2. Sileghem, Félix- Fidèle
journalier, et Vanslambrouch, Barbe, domes
tique. fVybaillie, Philippe, journalier, et
Monet, Adélaïde, dentellière.
Décès 8. Descamps, Aloïse, 12 ans. rue
de Menin. Otlé, Jean, 20 ans. soldat au
dépôt du 1" Régde Lanciers, domicilié
Lokeren, rue des Bouchers. Vandooren,
Emma, 13 ans, rue des Boudeurs.Iweins,
Joseph83 ans, propriétaire, rue de Menin.
Vuylsteke, Edmond, i3 ans, rue de Menin.
Scherlyncl, Pauline, 21 ans, dentellière,
5'-Pierre-lez- Y près. De Bandt, Marie,
72 ans, sans profession, épouse de Philippe
Breyne, rue de Dixmude. Caes, Pierre-
Eugène, 60 ans, cordonnier, époux d'Ursule
Maes, rue de Weninck.
Enfants au - dessous de 7 ans 5. Sexe
masculiu 2, sexe féminin 3.
DE RENCONTRE
A CYLINDRE ET A ANCRE,
TOUTES GARANTIES,
TRÈS-BELLES ET BONNES
EN LA
i* Une FERME de 22 b. 4g a. o3 c., située
b Brielen et Boesinghe, b nn kilomètre et demi de
la ville d'Ypres, b l'ouest contre la chaussée vers
Dixmude; - occupée par les enfants Catleeuw.
2* Un JARDIN POTAGER, de 44 a. 10 c.,
sitné b Boesinghe, contre ladite chaussée et ta
ferme prémenlionuée - occupé par Désiré-
Joseph Eeckhout.
5* Une FERME de i4 h. 00 a. 19 c., située
b Reninghe, au sud-ouest de l'église, b pen de
dislance de la chaussée d'Ypres b Fnrnes; occupée
par le sieur Jean- François Vandergucht.
4" Une FERME, de 10 h. 5o a. 3i c., située
b Zonnebete, près du hameau le Fresenberg,
contre la chaussée vers Ypres; - occupée par
le sieur Jean-Baptiste Goemaere.
El 5' Un JARDIN POTAGER de 27 ares
19 c., situé territoire rural d'Ypres, au nord
de la chaussée vers Comines; - occupée par la
veuve Vandooren.
Le tout plus amplement désigné aux affiches.
La MISE-A-PRIX aura lieu eo la viile
d'Ypres, b VHôtel l'Êpée Royale, le Samedi 25
Juillet 1859, b 2 heures de relevée, par le
ministère du Notaire VAX DERME ERSCH b
Ypres; et l'on peut aussi obtenir tons renseigne
ments en l'étude du Notaire FORRESTb
Wervicq.
IL SERA ACCORDÉ DES PRIMES DE MISE-A* PRIX.