du pays, el elle recevrait tous les ans un tribut soit CD argent, smt en nature; l'exercice de la religion chrétienne serait atiimtsé dans tnn'e l'étendue de l'empire annamite; l'Espagne recevrait sur la côte du T.rnkin un tetriinne nécessaire pour y former DD vaste établissenieni rnlnnial et tnaiitinie. La piètre de sers, la Sœur de Charité ten*re de M"- K'ttestine D'onet, cuiirnnnée par l'Académie franchise et il l'unanimité entre cent cinquante Concurrents, a lue dans la séance générale au milieu ries pins »i»es et des pins sympathiques admirations On jugera du méiite de cette poésie, simple naturelle et vraiment touchante par le dialogue suivant entre un enfant, une institutrice et une Sœur rie Charité «OÙ Vas-lu mou **uf«>llt? Mais, M dame, l'école. E» olo* qui? n hvz les S rurs Simple et douce parole? - Grand-fére, qui .-«ait tout, mVsouvent tépété Q> iVujèMird'Iiui lTis»iin«aiiCe e>t une infirmité: Je sais lire et. j'écris! One lis-tu? L'Évangile... C'est tout. Et c'est assez 11 n'est pa< difficile ('e livre-là Matlame, et je le sais par cœur. Je veux survie tes pas jusqu'auprès de la Sœur, Aiu>i qu'elle, aux enfants vois tu, j'apprends lire Noos aumtis toutes deux c« iit choses liire n J'eiitr .i je iltefidft que cliauts et cris joyeux La SoWr, avec bonté, soo'iait a ces jeux; Je m'iuciiu «i bien h s ilevant cette Itumble femme, Vierge et mère la fois! qui disait eu son âme, Avec I' Ami divin de> simples, des souffrants Laiss*z venir m*»i loua l-s petits enfants. - \la Sœur, ainsi que vous, je suis institutrice Moi, c'est profesdou mais vous, c'est sacrifice! Oh votre rôle est beau fa* vôtre est généreux! A moi 1rs fronts brillants, les visages heureux, La jeunesse, d'amour et de Soins entourée! La terre, quand j sème, est déjà labourée; TOue mère, an besoin, me prêt* en cor secours. Cela chez nous, hélas' n'arrive pas toujours. Maison m*nt voyez-vous ans nulle répngnance, Ces enf >nts dépouillés des charmes de l'enfance, Flétris, hâves, couverts d'un grossier vêtement? m On 'estrouve plus beaux, Madame, en les aimant. - E' vous les aimez tous? Seul seu', tous ensemble; Car j'aime en eux Jésus, chacun d'eux lui ressemble; Chacun d'eux porte eu soi tous Ie3 traits du Sauveur n J'aime sa foi, dans l'unet sa candeur dans l'autre Celui-ci me le montfe en son obéissance; Celui-là dans son calme et dans sa patience; h Tel enfaut le rappelle dans son humilité, Tous... dans son innocence et dans sa pauvreté. Et des larmes brillaient au bord de sa paupière Et j'écoutais su voix... et j'écoutais son cœnr; Et je lui dis eafin a Grâce vous bonne Soeur, Taisez-vous, Beaumanoir; qu'il n'eu soit plus a question.... Mootfort sera doc de toute la Brela- gne. Edouard sera conformé roi de France; et 1rs Anglais auront partout la puissance 5et la force, en dépit des Français el de ceux qui a tiennent b leur parti. Beau ni a noir repiii avec calme: Songez un a antie songe celui-ci esi mal songé. Jamais par a telles voies vous oe parviendrez vos fins. Vos bravades, Beinborough, ne valent uéaul, et ceux qui en disent le plus sont sujets a se méprendre, a Agissons plus sagement, s'il vous plaît délivrez a les prisonniers, el nous verrous après ce qu'il conviendra de faire, a Beinborough s'emporta en bravades et en malé- a dictions, l'écriant Qu'il ne fallait pass'irnagi- ner qu'il existât au monde de plus vaillanissoldats que les Anglais; qu'ils surpassaient les autres a unions eu courage et en prouesse et quant aux Bretons, qui donc en avait parlé? qu'avaient ils fait? quelles victoires avaieot établi leur renoui a 11 leur convenait bieo de se comparer aux Anglais! n Beaomaooir se coolint, et répondit seulement Que les Anglais étaient sans doute des guerriers t JVul revois ihh lâHiv une éleudtie immense Par IVqkhii île Jévtis le rmp cl de l'enfance! i. Uiif cLné nouvelle t-u vos discours m'a lui 'est Imite une leçon que j'*» prise aujourd'hui Alors, contint- uiit- niféitl dwt»> h s bras de lu saiiile Je oi> s«ulis seliév ru une douce éniuteî Sœur, puis-j vous <im r, vous revoir quelquefois? Tous h s coeurs sont nuis, >oe»»r, au pied de la Croix. Un bruit dont nous ne voulons pas garantir l'exactitude circule Bruxelles* un dit que n us aurons ince-SalUuc t des difficultés douanières avec la France. M. Gustave Emile flelefortr ie. fils de M. Dele- foitrte mi'Hire Gheluvve, vient de passer son examen de candidat-notaire, devant le jmy com biné de Louv ain-Liège. ACTES OFFICIELS Par anêté royal du 27 juillet, le ministre de la guetre est autorisé b délivrer les congés définitifs aux miliciens de la levée de 1849 Par aiiêœ inyal du 27 courant est nommé membre du comité d'inspection des établissements d'aliénés el des asiles provisoires et de passage: Pour l'arrondissement d'Ypres: M. 0. Grand- jeati, procureur «lit Roi, eu remplacement de M. de Paint, décédé. nominations ecclésiastiques. Mgr. l'E'êque de Bi itges a nommé vicaires: A IitgeltDunsterM. Ghesquière, vicaiie h Emelghem A Etnelgheiii, M. Vlessely, vicaire b Aelbeke; A Aelbeke, M. Vetcmysse, vicaire b Marialoop; A Vlatialoop, VI. Scliermer, membre du clergé de l'église de Sl*-Walbutge a Bruges; A Harelbeke,M. Minne, vicaire b Vive S'-Éloi; A Vive S'-Êloi, M. Van Hee, vicaire b Hou- ihent, arrotidissenteo: de Fumes; A Houlhem, M. Benout, coadjuteur b Bovekerke. NÉCKOLi IOIK. Mercredi dernier est décédé, b l'âge de 82 ans, M. Louis Paret, propriétaire du cabinet d'histoire naturelle b Slykens. M. Paret a parcouru une carrière fort honorable, et il est mort entouré de l'estime et de l'amitié de tous ceux qui l'ont connu. NOUVELLES DIVERSES. Une aurore boréale, est apparue la nuit do 28 c* se dirigeant du midi au nord, et est testée visible pendant plus de trois heures; le météore a été recommaudables; mais, qu'b son avis, ils étaient loin de l'emporter sur les Bretons; qu'au besoin, il le leur apprendrait par expérience, et que, si Bemborougb, dont il estimait le grand cœur, ne voulait pas attendre une rencontre fortuite, il n'avait qu'b choisir on certain nombre des siens, m désigner le jour et le lieu, el que là, sans plus de n paroles, il le lui ferait connaître. Bemborough n'osa repousser ce défi; il donna sa parole b Beaumanoir, et il fut convenu que chaque capitaine amènerait trente combattants, qui se ren contreraient auprès d'un vieux chêne, situé dans une lande, b mi-voie de Josselin b Ploëftnel. On fixa, pour le jour du combat, le samedi veille du dimanche Lœlnre, i35i. Un graod nombre de chevaliers el d'écuyers s'offrirent b Beaumanoir, pour soutenir les droits du pauvre peuple et l'antique renom des chevaliers de Bretagne. Il fit parmi eux un choix sévère, et désigna les chevaliers et écuyers dont les noms suivent chevaliers. Robert, sire de Beaumanoir; le sire de Tinténiac; Guy, sire de Rocbefort; Yves Charrue!; Robia Ragueue!; Huoo, sire de Sainl-Ivon; Caro, sire de aperçu dès minuit et n'a disparu complètement qn'k trois heures el demie du matin. On mande de Courtrai On a procédé, dans la nuit de lundi b mardi, au moyen de deux fortes locomotives, aux essais du nouveau pont du chemin de fer établi hors la porte de Gand, sur le canal de Bnssuyt. L'expérience a parfaitement réussi et le passage des convois s'effectue déjb sur cette voie. U« grand malheur a failli arriver lundi matin dans la commune d'Oosicamp. Un garde- chaise de M. le baron N., en Itaveisant le village, remua le fusil chargé qu'il portait sur l'épaule. Le coup partit, enleva un morceau de la porte d'une boutique eotr'nuverte, el tonte la ebatge alla se loger dans le comptoir b un pas de l'endroit où se trouv»ii le boutiquier. Ou frémit quand on pense que qurlques minutes auparavant la boutique était remplie de chalands. Le conseil communal de Henle, dans sa séance du 25 août dernier, a décidé de faire rédi ger une pétition contre le projet des fortifications d'Anvers. Le vote des fortifications d'Anvers excite un tel mécontentement dans notre ville et patmi les libéraux, que ceux ci ont été uuanimes b prouver leur désapprobation dimanche dernier, b l'un de nos députés qui se présentait dans un de nos principaux cercles. Ils ont refusé de lui adresser la parole et lui ont tourné le dos. (Nouv. de Gand.) La Gazelle de Cologne anoouce que M. le général Changarnier ne profilera pas du décret d'amnistie. Il continuera b résider en Belgique. A propos de l'amnistie, VIndépendance a fait arriver b Paris M. Félix Pyatempressé de voler dans les bras de sa vieille ntère. Or, le fougueux tribun ne semble pas sooger b quitter Londres, et il a perdu sa mère depuis quatre ans. (Nord.) ï^e gibier est tellement abondant dans cer taines parties du Brabaut, que jamais l'ouverture de la chasse ne s'est faite dans d'aussi heureuses conditions. On cite parmi les chasseurs les plus favorisés, un propriétaire du canton de Wavre, qui pour sa pari, a tué dans la seule journée de dimanche 86,pièces de gibier, dont 74 perdreaux. Les pièces d'or de 20 francs ont été cotées a la Bourse de Bruxelles du 29 août an taux de 19 francs 87 112 centimes. On lit dans ie Journal de Charleroi du 27 Les journaux de Bruxelles annoncent que M. le prince Joseph de Chimay, arrivé mardi dernier de Paris b Bruxellesa été reçu aussitôt sou arrivée Bodégat; Olivier Arrel; Geoffroi du Bois, Jehan Rousselot. écuyers. Guillaume, sire de Moniauban Alain de Tinté niac; Tristan, sire de Pestivien; Alain, sire de Keranrais; Louis Goyon (Matignon); Geoffroy, sire de la Roche; Guyon de Pont-Blanc; Geoffroy de Beaucours; Maurice de Parc; Jehan de Serrent; le sire de Fontenai; Hugues Capos, Geoffroy Poulard; A. de Trésiguidy b. de TrésiguiHy; Guillaume de la Lande; Olivier de Mornéville; Simon Richard; Geoffroy de Mellon; Guillaume, sire de la Marche. Richard Bemborough ne put parvenir b trouver ses trente soutiens parmi les guerriers de sa nation. Sa petite armée se composa de vingt Anglais, six Allemands, et quatre Bretons, partisans de Jean de Montfort. De part et d'autre, les combattants étaient armés b leur gré, d'épées, de lances, de poignards, de sabres recourbés comme des cimeterres; un seul, Guillaume de Moniauban parut sur un cheval de bataille. Il en descendit au moment où l'action commença; mais il le reprit eostiite, sans qu'aucun reproche lui lut adressé b cet égard. Pour être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 2