HOFSTEDE.
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
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l'Anglais, voilà sur le secrétaire une bourse,
prenez ce qui vous fautL'huissier prit en effet
une longue bourse, remplie des deux côtés de
pièces d'or. Il voulut la remettre b l'Anglais qui
refusa encore de la prendre, répétant de nouveau
Payez-vo, prenez ce qu'il vous faut. L'huissier
fut bien forcé de compter lui-même la somme
nécessaire. Pendant ce temps, l'Anglais causait
avec le juge de paix de la fête de la veille et de
celle du lendemain.
Le compte terminé, l'officier ministériel remit la
bourse et les chiffons de papier b leur place. Il
voulut donner les pièces du dossier b l'Anglais qui
refusa de les prendre, sous prétexte qu'il n'en avait
pas besoin. Le juge de paix loi fit observer que ces
pièces pouvaient loi être utiles;qu'elles contenaient
un billet b ordre, que le dépôt lui en fût fait.,.. Eb
bien, dit l'Anglais, mettez-les là, sur la table,
quelque part, où .vous voulez, et il se recoucha
tranquillement pour achever son sommeil inter
rompu* "S B Pa C© 4
La mission de Calcutta vient d'être confiée
au zèle apostolique de la Compagnie de Jésus de
1) province belge.. Nods apprenons que quatre
religieux belges doivent prochainement s'embar
quer pour l'Inde de ce nombre sont les RR. PP.
Devos et Deynoodt, de Gand.
Une lettre de Francfort, du 28 août, assure
que le vin est b vil prix dans quelques parties de
l'Allemagne, surtout dans le Brisgau. Dans l'espoir
d'une vendange, d'une abondance extraordinaire,
on le vend b 16 florins le muid et au-dessous. Les
marchands qui s'étaient approvisionnés les deux
dernières années b d'assez hauts prix, sont, on le
comprend du reste, très-désappointés par suite de
cette baisse inattendue.
Le gibier est d'une extrême abondance en
Bohême, surtout les perdreaux, dont le prix y est
tombé très-bas. Aux environs de Podebrad surtout,
il y en a une multitude. On les vend b 10 kreutzers
la pièce.
Le Journal (rosse) de Saint-Pétersbourg
publie sur l'Italie centrale et la question des duchés
un article dont nous avons peine b saisir la portée
et le but. L'organe rosse trouve que, puisqu'en
conservant la Vénétie, l'Autriche a un pied en
Italie, il serait juste que la France gallicane en fit
autant de son côté en plaçant un prince français b
la tête d'une contrée de l'Italie, pour contrebalancer
l'influence de la maison de Habsbourg.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
dépêches françaises.
Marseille, 3o août.
La division française b Rome forme seule la
garnison de cette ville, les troupes pontificales
s'étant toutes concentrées b Pésnro.
Marseille, mercredi, 3i août.
Nous avons des nouvelles de Constantinople,
du 24.
Le Sultan a failli mourir d'une fièvre pernicieuse.
Il est rétabli, et a conféré longuement avec le
grand-vizir, relativement b ses entretiens avec M.
Thouvenel; qui ont porté sur l'exécution du hatti-
humayoun, les finances, les tarifs douaniers et la
question du canal de Suez.
Marseille, mercredi, 3i août.
Des enquêtes sévères ont eu lien en Egypte sur
les nombreux accideuls qui arrivent sur les chemins
de fer.
ANGLETERRE.
On estime les frais de voyage du Great Easlern
b 800 liv. st. (20,000 fr.) par jour. Eu admettant
qu'il mette sept jours pour aller b Portland, la dé
pense sera donc de 11,200 liv. st. (280,000 fr.)
Les frais divers sont évalués b 9,000 liv. st.
(225,000 fr.); cela fait en tout environ 20,000 liv.
st. (5oo,ooo fr.).
Samedi matin, de bonne heure, le grand-doc
Constantin est venu visiter le bâtiment. Pendant 3
heures, il l'a examiné dans tons ses détails, depuis
la câle jusqu'aux immenses mâts qui, on le sait,
sont en fer.
FRANCE.
On lit dans VUnivers Jusqu'aux journaux
anglais de l'Indequi se mêlent d'insulter la France
n'est-ce pas vraiment le coup de pied de l'âne?
Passe encore pour le Times. Ses colonnes sont
immenses, il faut les remplir; et puis injurier,
calomnier la France, est passé chez lui b l'état de
manie. Mais le Dacca-News
La France, dit l'estimable feuille, est un bandit
au milieu des nations. Quel peut être l'objet de
son immense flotte; 15o navires de guerre? Quel
peut être l'objet de ses fortifications sur les côtes
de ses Toulon, de ses Cherbourg, de sesCbâlons
et de son innombrable armée? A quoi tout cela
peut-il servir si ce n'est b des projets de brigau-
dage? Aussi longtemps qu'un pareil gouverne-
ment subsiste en Europe, il ne peut exister ni
paix, ni espérance de paix. Toutes les nations
doivent s'armer pour tenir cette nation b une
distance respectueuse. Il y a dans cet état de
choses un danger que le bon sens du monde
entier devra sans doute supprimer!
En présence de ce delenda est Gallia, pro
noncé par un journal anglais, il est de toute néces
sité de rappeler b nos lecteurs que les Anglais sont
nos alliés, que la plus cordiale entente règne entre
les deux peuples, et qu'enfin sur ce parfait accord
repose la paix du monde, le salut de l'humanité,
l'espoir de la civilisation. Tel est du moins la thèse
que nous entendons soutenir tous les jours.
Un accident a eu lieu sur le chemin de fer
de Boulogne b Amiens. Voici des détails: Le train
de voyageurs n" 24, parti de Boulogne le 29, b 4
heures i|2 du soir, a déraillé au poteau kilométri
que n° 261 entre Pont-de-Briques et Neucbatel.
En ce moment le télégraphe ne fonctionnait pas,
l'un des poteaux soutenant les fils ayant été brisé,
par l'une des voitures déraillées, aussi la nouvelle
du sinistre n'est-elle arrivée b Boulogne qu'à 6
heures. Aussitôt un train de secours a été organisé
dans cette ville par M. Volait, chef du mouvement
et quittait la gare avec deux médecins et M. Met-
tautiercommissaire de surveillanceainsi que
plusieuts employés de la Compagnie.
A l'arrivée de ce train sur le lieu du sioistre, la
voie présentait un émouvant spectacle. La machine
qui après avoir déraillé, avait parcouru 120 mètres,
était restée debout sur l'entrevoie, mais quatre
waggons de voyageurs étaient renversés, et l'un
deux avait été jeté par terre avec laol de-violence,
qu'il était séparé de son châssis. Quant au fourgon
de bagages, il se trouvait renversé en traversée la
voie. Quatre personnes ont été blessées.
D'après les renseignements qui nous par
viennent, voici de quoi s'occuperait en ce moment
la conférence de Zurich On sait que la couronne
de fer des rois Lombards, qui a snbi bien des vicis
situdes et qui parait n'en être pas au bout, s'est
vue transportée b Vérone après la bataille de
Magenta dans le déménagement précipité des
Autrichiens de Milan. Or il s'agit de savoir, aujour
d'hui que la Lombardie est donnée au roi Victor-
Emmanuel, si la couronne de fer doit lui appartenir
ou rester entre les mains de l'Empereur d'Autriche.
Oo assure qu'un membre désintéressé de la
conférence aurait proposé de neutraliser la cou
ronne de fer, et de reconnaître b la Sardaigne,
aussi bien qu'à l'Autriche le droit d'en conférer
l'Ordre tout comme l'Autriche et l'Espagne ont
partagé le droit de conférer l'Ordre de la Toison-
d'Or. [Débats.)
On annonce que la réanion de Zurich va se
dissoudre dans très-peu de jours, après avoir tant
bien que mal réglé quelques points secondaires.
On assure positivement, dit le Courrier du
Havre, que, dès le début de la prochaine session
du Corps-Législatif, le gouvernement impérial
présentera un projet de loi demandant 3o millions
de francs pour être affectés b la défense de nos côtes.
-- Dansun des plus riches villages de notre riche
Bourgogne, vient de mourir le uommé X..., prêteur
d'argent b gros intérêts, et dont le chiffre de fortnne
doit uous édifier sur la façon doot il traitait ses
pratiques. Cet homme, jadis simple journalier dans
le pays, s'est vendu en 1817, moyennant la somme
de 1,000 francs, pour remplacer au service.
Rentré dans ses foyers après son congé, il se mit
b faire valoir ses fonds, et Dieu sait s'il s'eutendait
b ce trafic, car, bien qu'il eût été pris en i842
en flagrant délit d'usure et condamné b une
restitution qui, avec les frais du procès, s'éleva au
chiffre énorme de 5o,ooo fr., il vient de laisser en
mourant un héritage de deux millions de francs.
Mais hâtons-nous de dire, pour la réhabilitation du
défunt, qui du reste n'a pas d'héritiers directs, que
son testament, dont l'exécution est confiée au maire
de la commune, n'est qu'une longue liste de
restitutions b faire.
ITALIE.
On écrit de Rimioi, le 22 août, au Corriere
mercantile, de Gênes
Le bruit court qu'iocessaiument les troupes
papales passeront la frontière de la Romagoe,
fortes de 7000 hommes et 12 canons. Le chef de
l'élat-major doit entrer b Pesaro avec 4ooo autres
hommes, qui, réunis aux Sooo déjà en garnison
dans cette ville, forment les 7000 hommes en
question.
On lit dans une correspondance de Rome
Ou vient de commencer dans les Romagnes la
spoliation des biens de l'Église. Un décret du
gouvernement révolutionnaire retire ces biens des
mains des administrateurs légitimes pour les faire
passer dans celles d'une administration dépendante
du gouvernement.
DU 27 AOUT AU 2 SEPTEMBRE INCLUS.
Naissances 9. Sexe rnasc. 4, id. fémin. 5.
Mariage. Mionaert, François, fileoret
Vanmengeu, Dorothée, couturière.
DÉCÈS 5. Vlaminck, Erançoise, 7 1 ans, den
tellière, épouse de Charles Cardinael, S'-Pierre-
lez-Ypres. -- Vanbaerde, Marie,38ans, dentellière,
épouse de François Rauwel, rue des Boudeurs. - -
Wallaert, Marie, 69 ans, dentellière, célibataire,
rue de Menin. Turck, Jean, 72 ans, journalier,
époux de Marie-Thérèse Vanderghote, rue de
Menin. Baelen, Constance, 90 ans, sans profes
sion, veuve de Joseph Vuylsteke, rue du Corbeau.
Enfants au - dessous df. 7 ans 5. Sexe
mascnliu 2, sexe féminin 3.
De Notaris DELA VIE, te Langemarck,
zal, op Zaterdag 10" September 1859. ont 3
ure namiddag, in liet liotel van liet Kooliiglyk
Zweerd, Marklplaels, te Yperen, overgaeu
tôt de EISDELYKE TOEWYZISG van
eene sops*ara met 19 hektaren 3(5
aren 42 cenliaren zeer goeden Doomgaerd,
Tuin Weiden en Zaeilanden gunstiglijk in
eenen blok getegen te Langemarckwijk
S-Juliaen, langs de Zonnebeeksche kassgde;
gebruikt door Theodoor Dubois, by paclit
eindigende den 1" October 1862; verdeetd
in 14 lolen, die afzonderlyk ingesteld zyn
48,660 fr., en by zamenvoeging 50,600 fr.
