HOFSTEDE.
OPENBARE VERKOOPING
De Notaris DELAY1E, te Langemarck, zal
op Dinsdag 18e" Octoder 1859, om 5 ure
namiddag, ter herberg de Barrier, gelioiiden
door sieur De Clercq, te Langemarck, overgaen
tôt den OVE BSLAG, zonder verderen
uitslel, van
Eene HOFSTEDE met 19 heklaren 30
aren 42 centiaren goede Boomgaerd, Hove-
nierhof, Weiden en Zaeilanden, zeer gunslig-
lyk in eenen blok gelegen te Langemarck, wyk
Sx-Juliaen, longs den steenweg van Langemarck
naer Zonnebeke, palende voornamentlyk aen
MM. Calleaude Patin,deerfgenamen Carpen-
lier, de erven Gilioutden Bui-ggraef de Patin,
de kinderen HeldenbergDe Bruyne, Sumyn,
Huygli en liet Bureel van Weldadiglieid te
Langemarck.
Gebruikl door Theodoor Du Bois, by
pacht eindigende den Ie" October 1862.
verdeeldin 14 loten.
Separatelyk ingesleld 64.423 franks.
préparés b Marseille pour l'embarquement de
troupes destination de la Chine.
Mgr. l'évêque d'Arras vient d'adresser un
mandement au clergé et aux fidèles de son diocèse
pour la publication de l'Encyclique du 18 juin
1859, et d'ordonner en même temps des prières
pour le Pape. Mgr. Parisis témoigne la pins grande
confiance dans les intentions du gouvernement
français b l'égard du Saint-Siège, et s'élève avec
une extrême vivacité contre les événements accom
plis dans les Romagnes.
L'évêque d'Arras déplore la coïncidence mal
heureuse qu'on peut établir entre de semblables
événements et le succès de nos armes; il ne peut
revenir de son étonnement de ce qu'une paix qui
paraissait devoir ajouter un rayon de plus au
diadème pontifical ait été suivie d'un redouble
ment d'outrages, de trahison et de blasphèmes.
Enfin il donne le nom de décomposition sociale h
l'état actuel des Légations. {Débats.)
On écrit de Paris Une très-importante
modification vient d'être introduite dans l'effectif
de la garde impériale. Chaque régiment d'infan
terie vient d'être porté de 2,800 b 3,600 hommes,
ce qui permettra b l'avenir de mettre en ligne
2,700 hommes au lieu de 1,800, comme dans la
dernière campagne d'Italie. Telle qu'elle est en ce
moment, la garde impériale compte trois régiments
de grenadiers, quatre de voltigeurs, on de zouaves
et un de gendarmerie, ce qui présente un effectif
nouveau de 52,4oo hommes, plus le bataillon de
chasseurs b 1,200.
Les six régiments de cavalerie sont tous de
1,200 cavaliers. Si on ajoute b cela les deux régi
ments d'artillerie, le train et le génie, on arrivera
a un chiffre total de près de 45,000 hommes
d'élite. Mais cette organisation n'est pas encore
définitive; on parle toujours du projet, ancienne
ment agité déjb, de faire entrer dans la garde les
deux régiments de carabiniers, et je ne crois pas
que celui qui aurait pour but la création d'une
division de fusiliers soit complètement abandonné.
Ces arrangements porteraient alors l'effectif de la
garde b plus de 60,000 bommes.
Le maréchal Mac-Mabon jouit d'une très-
grande popularité dans la population irlandaise de
New-York. Plusieurs Irlandais des plus riches et
des plus influents viennent d'avoir un meeting
dans le but de se concerter pour lui offrir en
témoignage d'admiration nn magnifique cheval de
bataille et son complet harnachement. Le tout
évalué b 12,000 fr. La souscription marche très-
bien.
INCENDIE DE L'ÉGLISE SAINT-GÉRY, A VALENCIENNES.
On lit daDS VÉcho de la Frontière
Un incendie, qui aurait pu preodre des propor
tions effrayantes, a éclaté jeudi b Valenciennes,
dans l'église Saint-Géry. Oo ne peut eu assigner
positivement la cause, mais il est très- probable qu'b
l'issue du service qui avait eu lieu pour les obsèques
de M. Gel lé, un lumignon est tombé d'un chande
lier du maître-autel sur les tentures et les a
enflammées.
Toujours est-il qu'avant une heure après-midi,
un ouvrier qui travaillait au clocher b la pose de fils
de fer électriques, s'aperçut le premier du feu, et
qu'il s'empressa d'en avertir des ouvriers de M.
Dombret, mécanicien, qui jouaient sur la place
Joséphine. Ils coururent avertir M. Dombret; on
s'empressa d'ouvrir la grande porte, et ils entrèrent
avec quelques autres, au nombre desquels était M.
Firmio Priguet. Malgré la fumée qui obscurcissait
la moitié de l'église, ils s'avaucèrent courageuse
ment. Tout l'autel était en feu; ils se bâtèrent
d'enlever les tentures noires qui l'entouraient, et
d'écarter, au risque de se brûler les mains, ce qui
était de nature b alimenter les flammes. Bientôt par
les soins empressés de M. Dombret, qui avait
heureusement trois pompes et vingt-cioq ouvriers
b son service, des seaux d'eau furent apportés en
abondance, et en moins d'une demi-heure on fut
maître do feu.
Pendant ce temps, la cloche d'alarme et les
clairons s'étaient fait entendre, et les clercs, reve
nant des obsèques de M. Gellé, rentraient dans
l'église. Les pompes de Valenciennes, d'abord,
puis celles d'Anzin, de la station du télégraphe et
de Marly, arrivèrent, et des soins énergiques
habilement dirigés achevèrent d'étouffer l'inceodie
dans son foyer, en préservant les boiseries d'un
contact qui eût été formidable. Effectivement, on
frémit b la peosée de ce qui serait survenu si les
secours avaient tardé une demi-heure, ou même
vingt minutes.
Fort heureusement, et par un merveilleux con
cours de circonstances, ce désastre a été prévenu.
Le tabernacle avec le reste de l'aotel, on le
comprend, a été réduit en cendres; mais la réserve
était comme de coutume, b l'autel de la Sainte
Vierge; on n'a donc pas eu b déplorer des profa
nations matérielles; l'ostensoir a été enlevé sans
malheur.
A droite et b gauche de l'aotel étaient des
armoires où on avait provisoirement déposé des
ornements et d'autres objets. Dans l'une d'elles, b
droite, la plupart de ceux que renfermaient les
tiroirs chasubles, dalmatiques, éloles, aubes,
manipules, etc., ont été consumés en tout ou en
partie; on a eu le bonheur, cependant, de conserver
les deux plus beaux ornements: l'un noir pour les
cérémonies funèbres de premier ordre, l'autre en
drap d'or, d'une rare beauté; toutefois, nous avons
regret b dire que M. le doyen a été éprouvé
douloureusement dans ses souvenirs; il fait des
pertes irréparables une magnifique chasuble, dont
Lille lui avait fait don; deux étoles, dont l'une lui
avait été donnée par Tourcoing, en témoignage de
reconnaissance pour une mission qu'il y avait faite,
et dont l'autre lui venait de Valenciennes même;
en outre un calice de Mgr Giraud, archevêque de
Cambrai, objet d'art remarquable, qu'il devait b
l'affection de la famille du prélat, et auquel sa
gratitude attachait beaucoup de prix, ont été la
proie des flammes. Néanmoins la coupe, bien
qu'horriblement maculée, est restée entière, ainsi
que le pied et la patène. Un autre calice, apparte
nant b la paroisse, est également perdu; il s'est
littéralement fondo, ainsi que la colonne de l'autre;
on n'en conserve que la coupe toute bosselée.
On peut se figurer le bonheur, l'immense
joie de M. Hua, en retrouvant son enfant, il prit
son fils dans ses bras, le couvrit de baisers, et après
avoir adressé b M. le commissaire central les plus
chaleureuses paroles de reconnaissance, il se hâta de
repartir pour Paris, heureux de son bonheur et de
celui d'une mère b laquelle il rapportait son enfaut.
l'enfant de m. et mm° hua. Hier, b
minuit, Léonie Cbereao (c'est le nom de la ravis
seuse) est arrivée b Paris avec sa mère; elles ont été
toutes deux éctouées b la prison de Saint - Lazare.
Aujourd'hui, Léonie Cbereau a subi devant M.
Camusat-Bu5seroles, un interrogatoire qui n'a pas
duré moins de cinq heures, et encore cet interroga
toire n'est-il pas terminé.
Nous nous bornerons b faire connaître ce qui
résulte de l'instruction préliminaire faite par les
magistrats d'Orléans.
Léonie Chereau assistait, il y a environ un an,
au mariage d'une de ses amies, a Orléans; elle
était demoiselle d'honneur delà mariée; elle avait
pour garçon d'honneur un commis de commerce,
fière de la mariée. Elle se serait, b la suite du repas
de noce, oubliée avec ce jeune homme qui venait
de Paris assister au mariage de sa soeur. Plus tard,
elle serait venue b Paris, aurait reçu ce jeune hom
me, et lui auraitderaandé s'il n'avait pas l'intention
de l'épouser. Comme ce jeune homme ne se bâtait
pas de lui donner une réponse satisfaisante, elle
aurait eu recours aux grands moyens Mais pour
tant, loi aurait-elle dit, si j'étais enceinte!Dans
ce cas, lui aurait-il répondu, la chose mériterait
réflexion. Lb-dessus, Léonie Chereau serait retour
née b Orléans, résolue b faire croire qu'elle était
enceinte.
Dans une correspondance qui sera sans doute
saisie par la justice, Léonie aurait joué une longue
comédie, parlant de sa grossesse, puis de son accou
chement, enfin, voulant jouer son rôle jusqu'au
bout, elle serait venue b Paris, aux Toileries, et Ib
examinant tons les enfants, elle aurait dooné la
préférence b celui de M. Hua.
A la suite d'une assez longue conversation avec
la nourrice, elle aurait prié celui-ci d'aller lui
retenir une chambre b l'bôtel du Louvre, prétex
tant une grande fatigue. Nous devons faire remar
quer ici que celte version ne s'accorde nullement
avec celle de la nourrice, qni paraît avoir fait de
nombreux mensonges. Profilant de l'absence de la
nourrice, la fille Chereau serait précipitamment
disparue, emportant l'enfant, et serait retournée a
Orléans, dans la pensée de faire croire au père que
c'était le sien.
Telles seraient les explications données par
Léonie Chereau au magistrat qui, le premier, l'a
interrogée b Orléans. Aujourd'hui, la fille Chereau
a-1-elle changé de système? Les faits seraient-ils
beaucoup moins simples? C'est do moins ce qui
semble résulter d'no interrogatoire que cinq heures
n'ont pas suffi b terminer.
La fille Chereau est originaire de Blois, elle n'a
pas 26 ans, comme l'indiquait son signalement,
mais 17 ans b peiue. C'est une petite femme grosse,
replète, 00 peu boulotte, nullement jolie, mais qui
montre une assurance extraordinaire.
Elle porte des cheveux relevés b la chinoise
elle est encore vêtue des effets attribués par le
sigoalement qui a paru dans les journaux b l'in
connue des Tuileries. La mère, au contraire, est
une grande femme paraissant âgée de 45 ans. Elle
affiche des manières prétentieuses, et aurait eu, dit
le Journal du Loiret, une vie accidentée et pas
sablement romanesque.
L'instruction de cette affaire délicate et difficile
se poursuit activement, et le jury de la Seine sera
sans doute appelé a juger cette cause dans les
premiers jours qui suivront la rentiée.
van eene
(2) Men zegge Jiet voorls.