ANNONCES.
DEFINITIVE TOEWYZING.
Longévité. Vraiment si nous ne l'avions
lu dans le Moniteur belge, nous ne le croirions
pas. Nous possédions en Belgique non seulement le
doyen des militaires de l'Europe, du monde entier,
mais encore le Nestor de l'humanité. Il faudrait
remonter jusqu'aux temps bibliques pour retrouver
fa trace d'une longévité aussi extraordinaire que
Celle do capitaine Alexandre-Victorien-Narcisse
Viroux, qui vient d'être mis b la retraite par arrêté
royal du i5 septembre i85g.
dépêches télégraphiques.
italie.
russie.
STUDIE VAN DEN
Notaris Van den Boogaerde,
popas-iuges.
Vuydag 14" October 1859, ten I urenamid-
dag, in het Zilveren HoofdYper straet, te
Poperinglie.
1° Eene HOFSTEDE groot 7 heclaren,
81 aren, 81 centiaren, bekend op 't plan
/cadastrai van Reninghelst, sectie C, nummers
276, 277, 278", 278\ 252 en 255. sectie D,
N°* 123, 124, 40, 41, 42 en 119, en op
't geen van Locre, sectie A, nummers 108,
142 en 145. Deze laelsle houdende aen de
kalchiede van Yper naer Belle.
Gebruikt door de kinders van M. P. J.
Ryckewaert, tôt 1° October 1862.
Ingesteld 23,500 fr.
2° 13 aren 40 centiaren Meersch te
Reninghelst, kadaster sectie C, nu m mer 791,
Une scène quelque peu insolite a signalé
samedi les apprêts de la célébration des mariages b
l'hôtel - de-ville de Bruxelles. Un couple, accom
pagné des gens de la noce prochaine, arrivait
joyeusement, b 11 heures, derrière l'aotique palais
communal, et conduits par de belles voitures de
remise l'un des futurs époux convolait en secondes
noces, c'est-b-dire qu'un premier mariage s'était
dissout par le divorce. En descendant de voitnre,
le fiancé déclara que n'étant pas bien rasé et
voulant se présenter dans une tenue tout b fait
irréprochable devant le représentant de la loi qui
devait prononcer le solennel conjungo, il se rendit
précipitamment chez le barbier le plus voisin; et,
en effet, il s'y rendit pour compléter sa toilette.
Cependant, ce fut en vain que la future, les
témoins et les invités attendirent b l'hôtel-de-ville
le retour du conjoint en perspective, et force
fut d'aller aux enquêtes, car tout cela finissait par
ressembler singulièrement b une mystification. On
visita d'abord un estaminet du Marché-aux Char
bons, b l'enseigne de la Couronne, où, au bout
d'un quart d'heure, un commissionnaire de place,
messager officiel et très-officieux, viot annoncer
que le fugitif se trouvait gaiement attablé dans un
autre estaminet de la même rue, b la Cour d'Au
triche, et qu'il y faisait de copieuses libations de
lambic. Nouveau déplacement.
Ou se rend en toute hâte dans l'établissement
désigné, croyant encore qu'il ne s'agissait que d'une
petite farce pour faire peur; mais poiot du tout; le
volage et par trop léger futur déclara, en ricanant,
que la promesse de mariage n'avait rien de sérieux
de sa part. Bref, on se sépara au milieu des plus
plaisants commentaires des spectateurs nombreux
qui avaient pris un malin plaisir b suivre toutes les
phases de cette rupture si tardive et si inattendue.
Le repas de noce, le bal qui devait s'en suivre,
les visites, réception et voyage de noce, tout cela
n'était plusqu'b l'état d'illusion; la retraite générale
se fit aux accents du vieux refrain Allons nous en
gens de la noce, allons nous-en chacun chez
nous
Ce qu'il y a de plus extraordinaire, c'est que M.
Viroux, né a Chimay le g novembre 170g et qui
aura par conséquent i5o ans révolus le g novembre
prochain ait eu la fantaisie d'entrer au service le 10
octobre i83o. Mais l'indépendance de son pays
l'appelait et malgré ses 121 ans il n'hésita pas de
voler b sa défense.
L'état militaire lui plaisant et comme il se sentait
encore jeune et vigoureux, il resta au service et
parvint au grade de capitaine. Ce n'est que dans ces
derniers joursqu'il éprouva le désir d'aller se retirer
dans les lieux où il avait reçu le jour. L'air de
Chimay (Hainaut) est pur et ceux qui le respirent
parviennent d'ordinaire b un âge très-avancé. Nous
conseillons b nos lecteurs d'aller le respirer.
Les accidents de chasse ont rarement été
aussi nombreux que cette année. Les journaux ont
beau en remplir chaque jour les colonnes de leurs
faits divers; ces terribles exemples ne rendent pas
les chasseors plus prudents; b Liège on a un nouvel
Çl bien triste malheur de ce genre b déplorer.
Avant-hier, un jeune homine de 18 ans, M.
P..., était b la chasse aux petits oiseaux daos une
campagne, b Ans. Il avait momentanément déposé
son fusil dans une baie. Une troupe de volatiles
étaut venue b passer, il courut vers la haie et saisit
précipitamment son arme par le canon. Le coup
partit et le malheureux reçut toute la décharge
dans le ventre. Il eut la force de se traîner jusqu'b
sa demeure en criant qu'il était mortellement blessé.
Les premiers soins loi forent immédiatement pro
digués, mais ce fat en vain il succomba quelques
instants après.
Une terrible explosion, qui a entraîné des
désastres affreux pour les personnes et pour les
propriétés, a eu lieu mardi matin, dans la fabrique
de capsules de MM. Pursall et Phillips, Whittall-
street, Saint-Mary's square, b Birmingham. Le
bruit de l'explosion, qui eût lieu vers midi, se fit
entendre b une distance considérable, et répandit
la consternation parmi les habitants de ce quartier
populeux. La totalité des bâtiments qui formaient
la partie extérieure de la fabrique, sur les derrières,
est complètement détruite, et une partie du toit et
des murailles a été laccée b une distance énorme
par la violence de l'explosion. La maison voisine,
appartenant b M. A. Walter, solliciteur,a beaucoup
souffert une partie du toit et des bâtiments
de derrière a été détruite, et les habitants n'ont été
sauvés que par miracle. Un grand nombre d'ateliers
qui étaient rapprochés de la fabrique ont été
considérablement endommagés, et presque tous les
carreaux des maisons du quartier ont été brisés.
On annonce une nouvelle appelée b produire
une grande sensation dans le monde savant; c'est
la découverte, par M. Leverrier, d'une planète
placée auprès du soleil et qui avait échappé jusqu'b
ce jour aux recherches des astronomes.
On se dispute en Amérique, pour établir si
oui, si non, le Niagara a pu être traversé sur une
corde tendue, par un acrobate. En i335, le i 7 ou
18 juillet, au cœur même de Paris, lors de l'entrée
de la belle Isabeau de Bavière, qui venait d'épouser
Charles VI, quelque chose de bien plus extraor
dinaire eut lieu au passage du cortège royal, sur le
Pont-au-Chauge.
Un Chinois descendit sur une corde tendue en
plan incliné, du haut de la tour de Notre-Dame
jusqu'au pont, un -flambeau allumé dans chaque
maio, et s'en viot ainsi sur celle corde branlante
déposer une couronne d'or sur la tête de la reine b
son passage; puis, la besogne faite, il s'en retourna
par où il était venu, au sommet de la tour. Notez
que sur le Niagara, la corde a pu être tendue
horizontalement, et dès lors, le voyage peut devenir
d'une facilité dont feue Mmo Saqui, d'illustre
mémoire acrobatique, se serait jouée, tandis qu'en
i335 la corde décrivait un plan très-incliné et
très-rapide. Le mérite de la difficulté vaincue était
donc en faveur de l'acrobate du xiv° siècle.
dépêches françaises.
Paris, 3 octobre.
Lord Cowley est parti hier pour Biarritz. On
assure qu'il réglera avec M. Walewski les affaires
de Chine.
On croit généralement quel'Empereur nerevien-
dra pas avant le i4.
Paris, 3 octobre.
La Patrie, dans son numéro de ce jour, continue
b dire que le traité de paix sera signé sous très-peu
de jours b Zurich. Ce traité coufiruiera la cession de
la Lombardie et portera règlement de la dette.
Il y aura trois instruments de paix l'un entre la
France et l'Autriche, un second entre la France et
la Sardaigne; le troisième enfin entre les trois puis
sances.
La Patrie ajoute qu'un Congrès sera accepté
pour régler la situation de l'Italie centrale.
dépêches italiennes.
Rome, 1" octobre.
On assure que le Pape, en recevant la réponse du
Roi de Sardaigne b la députation bolonaise, a fait
envoyer sespasse-portsbM.Ie comte délia Minerva,
ministre de Sardaigne.
Turin, 2 october.
La souscription d'un million de francs proposée
par Garibaldi pour l'achat de fusils, est bien
accueillie partout.
On lit dans le Bon Sens d'Annecy
La Gazette de Savoie, qui a tant vanté notre
prospérité, en trace le tableau par l'adresse sui
vante au Roi et b ses ministres
Sire! et ministres du Roi! la position de la
Savoie devient intolérable. Les gardes nationales
commencent b murmurer!
Voyez, b Chambéry, la ville la plus florissaote
de la Savoie, les faillites se succèdent nombreu-
ses; plusieurs magasins vont encore se fermer, la
cité est presque déserte; et, comme la capitale,
nos principales villes de province sont presqo'b
bout de ressources en présence de l'biver qui
s'avance!
Faites en sorte d'adoucir notre position.
Renvoyez-nous nos garnisons, que vous pourrez
au besoin reporter en quatre jours b Milan
faites achever le château royal et le chemin de
fer de Saint-Jean b Modane, et donnez partout
une nouvelle impulsion aux travaux publics!
Nous espérons que notre voix sincèrement
dévouée sera entendue; elle est l'écho des
plaintes de la Savoie!
On écrit de Saint-Pétersbourg, 25 septembre
Deux ukases importants viennent d'être publiés
b l'occasion de la déclaration de la majorité du grand-
duc héritier. Le premier ordonne qu'il ne sera plus
entamé de procédures de confiscation, en raison des
événements de 1831dans le royaume de Pologne.
Il n'y aura doue plus de confiscations nouvelles par
suite de la révolution qni a eu lieu b cette époque,
mais toute» If» procédures qui auront été commen
cées b ce sujet seront poursuivies jusqu'b la fin. Le
deuxième ukase règle la durée du service daos
l'armée de terre et la marine. Celte durée, qui était
de vingt-cinq ans, a été réduite b quinze et quatorze
ans.
L'ancien palais de Tauride servira de demeure
b Schamyl. L'arrivée de ce chef circassieri se trouve
retardée par une maladie dont il a été pris en route.
Il s'est arrêté b Tschougougevo, où il restera
jusqu'b sa guérison.