secrètes et que toutes ces abominations ont éié le résultat t'es sei ments qu'on fait dans ces sociétés. M. Gloedeo dit, dans ses éclaircissements, que ce mémoire de l'ambassadeur prussien fit une impression bien plus grande sur les empereurs François et Nicolas, qu'on ne l'eut pu se l'imaginer. Avant de finir cet article, nous voulons encore citer l'opinion d'un écrivain hollandais M. le doc teur Nuytens dont nous avons parlé il n'y a pas longtemps. Qui ne déleste pas, dit-il, Vorganisation de l'assassinat! Mais qui ne s'étonne pas eu même temps de l'aveuglement de la moitié de l'Europe! Taudis que des milliers de personnes condamnent de concert les gouvernements de l'Italie, du Pape, de l'empereur d'Autriche, du roi rie Naples comme coupables de sévérité; tandis que les larmes des hypocrites crédules et de mauvaise foi content, pour pleurer les victimes du despotisme de Fer dinand II, on se range presqu'ouverlement du côté des révolutionnaires. Il est «rai on fait semblant d'avoir Mazzirii en horreur, mais le ministère do Comte Cavour, qui fait mander un Garibaldi et l'élève au grade de général, un tel ministère ne devient - il pas l'allié et le complice de tels gens? Et l'amour de la patrie, les vertus, le dévouement des libéraux italiens ne sont ils pas par toute l'Europe exaltés jusqu'au Ciel? N'y a-1-il donc plus ni honneur, ni morale sur le terrain de la poli tique? Voilà comment parle ce docteur dansson histoire intitulée: Le gouvernement de Pie IX. Or que résulte t il de toutes ces citations? Que l'action qu'exerce la franc-maçonnerie sur les gouverne ments est devenue f-rmidable. Aujourd'hui l'illu sion n'est plus possible, les faits sont par trop évidents. Jadis on parlait de la franc-maçonnerie comme d'une niaiserie, d'un fantôme, d'une asso ciation purement philanthropique; mais depuis que les franc-maçons eux mêmes font les aveux les plus catégoriques et qu'ils se glorifient publi quement de leur œuvre de destruction, il faudrait être dépourvu de raison pour oser encore élever le moindre doute ce sujet. ACTES OFFICIELS. Par arrêté royal du 8 novembre, M. Van de Walle receveurdes contributions directes et accises Moorslede, est sur sa demande, démissionné de ses fonctions, avec faculté de faire valoir ses droits la retraite. Par arrêtés royaux du i4 novembre sont nommés DANS L'ÉTAT MAJOR DES PLACES. Lieutenant. Le sous-lientenaat adjudant de place de 2* classe Noël, attaché la place d'Ypres. DANS LE SERVICE DE L'INTENDANCE. Sous intendant de t" classe. Le sous- intendant de 2' classe Wallaert, chargé du ser vice administratif dans l'arrondissement de Malines. Capitaine quartier maître de 1" classe. Le capitaine quartier-maître de 2° classe Cauvin, du 11* régiment de ligne. DANS L'INFANTERIE. Major. Le capitaine de 1" classe Legrand, du 11* de ligne. Capitaine de première classe. Le capitaine de deuxième classe Oelhaye, du 1 1° de ligne. Capitaine de deuxième classe. Le lieute nant E. Polimont, adjudant major au 1 1° de ligne. Sous lieutenants. L'adjudant sous officier Grenier, du 11* de ligue. Le sergent-major, Martin, du n* de ligne. DANS LA CAVALERIE. Major. Le capitaine commandant Fraipont, du 2* lanciers. Capitaine en second. Le lieutenant Van- derstraeten, du 2' lanciers. DANS L'ARTILLERIE. Capitaine en second. Le lieutenant Cam- bresy, de la compaguie d'ouvriers armuriers. NÉCROLOGIE. La mort vient d'enlever subitement M. le baron de Pélichy Vau Huerne, dont on a dit juste titre qu'il était le vivaot témoignage d'une popularité bien méritée, qui ne s'est jamais démentie. Le vicomte Arthur de Montaleinbert, dont le télégraphe uous a appris la mort, était le frère puîné de l'illustre orateur. Colonel du 1er régiment de chasseurs d'Afttque, il faisait partie de l'expé dition ditigée contre le Maroc, et là, assurément, il aurait soutenu l'honneur militaire de sa maison, comme déjà il eu avait noblement continué les traditions Solferino. Enlevé quarante sept aus par une subite attaque de cboléta, le vicomte de Montalemberl laisse une veuve, née de Roche- chouart, et cinq enfants, dout l'aîné n'a que treize ans. D'une rare et intrépide bravoure, le colonel de Mouialembert n'avait jamais cessé, daDs les camps et dans le monde, de donner l'exemple d'une vie chiétieniie; il est mort comme il avait vécu. C'est la seule cousolation que puissent recevoir les siens,si cruellement frappés par ce coup inattendu. Des trois enfants du comte de Moritalembert, ambassadeur du Roi de France en Suède, pois ciéé pair de Frauce sous la Restauration, le seul qui subsiste aujourd'hui est l'illustre écrivain. La sœur du comte et do vicomte Arthur, M11* Elisa beth de Mouialembert, avait été ravie la tendresse de sa famille l'âge de seize ans. Le temps u'avail pu fermer la plaie que la mort de cette sœur chérie laissait au cœur de l'historien de Sainte Elisabeth de Hongrie; ce nouveau malheur la ravive encore. NOUVELLES DIVERSES. Parmi les actions abandonnées par Mma. la Duchesse de Brabaot, au béuéfice de l'œuvre des Orphelines pauvres, quatre ont eu des lots gagnants; ils consistent eu un sabre avec fourreau, deux sous-lampe en laine, un porte-monnaie- calepin et un flacon en cristal doré. Le gros lot de la loterie organisée la porte de Namur, en faveur des orphelines pauvres, du royaume, vient d'être réclamé eu numéraire par M. le comte Albert Vanderburcht, qui a fait par ticiper les pauvres orphelines la faveur dont le sort l'a gratifié, en leur abandonnant gracieusement une somme de cent francs. Le fait suivant mérite d'être signalé l'at tention des familles qui ont de jeunes enfauts. Une petite fille de neuf dix ans, pensionnaire dans une des principales institutions de Bruxelles, était il y a quelques jours, prise subitement vers onze heures du soir, d'effrayantes convulsions et d'un délire dans lés accès duquel elle allait jus qu'à mordre les 'personnes qui lui prodiguaient leurs soins. Un médecin, M. le docteur T..., appelé en toute bâte, n'hésita pas, la vue de ces symptômes, déclarer que l'enfant était atteinte d'empoisonne ment, et, quoique lootes les personnes du pensionnat protestassent contre cette assertiou, il prescrivit un traitement immédiat des plus énergiques et entière ment approprié au caractère de l'affection qu'il avait signalée. Bien qu'administré un peu tardivement, le mé dicament produisij tout l'effet qu'en attendait M. T... Au bout d'une heure, la malade, la mou rante devons-nous dire plutôt, était hors de tout dauger, et il était constaté par des indices certains que le mal auquel elle avait failli succomber était bieu le résultat d'un poison. Le fait établi, il ne fut pas difficile d'eu découvrir la cause première 1 l'enfant avait reçu, dans l'après-midi, la visite d'une femme attachée au service de ses parents, qui lui avait remis un sac contenant un demi-kilo de dragées, fabriquées avec des amandes amères. C'était l'acide prussique, contenu dose plus ou moins minime dans ces amandes, qui avait déter miné un empoisonnement de la nature la plus violente e! la plus dangereuse. Ou s'occupe Bruxelles, d'essais pour rem placer notre monnaie de cuivre et une partie de notre monnaie d'argent. La matière dont on se servira, sera un composé d'élain, de bismutb et de melchior. Les pièces de vingt centimes auraient la grandeur d'un franc, mais elles seront plus épaisses, et on grand chiffre 20 en marquera la valeur. Les pièces de 10 et de 5 centimes se distingueront de même, mais dans des dimensions proportionnelles leur valeur. Les pièces de 2 centimes et d'un centime en cuivre resteront. Journal d'Anvers.) On mande d'Anvers, le 18 S. A. R. Don Carlos, accompagné de sa femme et d'un aide-de- camp, est arrivé hier en notre ville par le train de dix.heures. Les illustres voyageurs ont été reçus la station par M. S..., prêtre d'origine espagnole attaché la cathédrale, et se sont rendus en voiture de louage au Jardin Zoologique. Ils ont également parcouru les promenades, visité les bassins et le port et sout partis pour Bruxelles par le train de y heures 1/2 après avoir passé quelque temps chez M. le doyen de Notre-Dame. Vandenhoff, dans son nouvel ouvrage, intitulé Feuilles extraites du carnet d'un acteur, raconte l'anecdote suivante d'un dîner du lord- maire Je trouve, dit-ildans mon carnet les notes que j'ai prises sur cette soirée-là, les voici gros morceaux du dîner, grands pérorenrs, boutade de M. Buchanan. Eu réponse quelques toasts du lord-maire, en l'honneur des Etats-Unis, M. Buchanan se lève, et, la tnain dans une poche de son grand gilet il commence ainsi Mylord maire, Mylords et Messieurs,... tout républicain que je suis... Il s'arrête un moment... Silence solennel Mais, continue-t-il, tout républicain que je suis, il est une institution de la Grande—Bretagne pour laquelle j'ai le plus profond respect et que j'admire du fond du cœur. Quoi qu'il advienne, quelles que soient les réformes qu'on opère, quels que soient les changements qu'amène la force de l'opinion publique, quelques révolutions qui surviennent (ce qu'à Dieu ne plaise) dans ce pays, je prie ardem ment le Ciel qu'au moins une institution soit épargnée, quelle continue d'être florissante, de grandir et de se fortifier; je veux parler, Mylords et Messieurs, des dîners publics de la Grande- Bretagne. Qu'on s'imagine la surprise, les éclats de rire et les applaudissements qui éclatèrent cette saillie inattendue et qui venait après l'impo sant et solennel éxorde du républicain. Après ce trait de gaieté par lequel il reconnaissait la cordiale hospitalité qu'il avait reçue en Angleterre, il pro posa ensuite la santéde lady Monn et reprit sa place au milieu des hurrabs de l'assemblée. Les canons rayés, dit la Gazette d'Augs- bourgsont une invention bavaroise dont l'honneur revient au célèbre Reichenbach, mort en 1826. Son petit-fils, qui habite Munich, possède une collection d'armes lui ayant appar tenu, et parmi lesquelles on remarque, outre les boulets qui devaient être employésdès 1809, dans la guerre du Tyrol, le canon rayé de Reichenbach complet. Déjà, en 1824, avec Une carabine de son système on tirait d'une rive l'autre du lac de Slarnberg. Le Friends de Sébastopol apporte 180 pièces de canons et 237 tonnes d'ossements. La ville et la forteresse de Sébastopol portent toujours de nombreuses marques de destruc tions sur 7 1 bâtiments de guerre qui avaient été coulés, une Compagnie américaine est par venue en retirer 3o. Celle Compagnie emploie 3oo hommes par jour. On fait sauter les plus

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1859 | | pagina 2