ÉTAT-CIVIL D'YPRËS,
ANNONCES.
SCIIOOÎV GROOT 111)1 S,
EENE HOFSTEOE,
INSTEL,
GVERSLAG,
3
HIT
Staende en gelegen binnen Ypre, aen
de ooslzyde van bel Klooslerpoorlplein,
nevens Stadsbibliolheek lhans ledig
ZATURDAG 10'° MAERT 1800, om 2
uren namiddagin de estaminet den Sultan,
Groole Markt, le Ypre, van
GELEGEN TE WATOU,
zuid oost van de plaelse, langsl de Capelle-
slraet, naby hel territoir van Poperinglie,
grool, by tylel, G heclaren 81 aren 64 cen-
tiaren, o( daer omirent; laelst gebruikl door
Pieter Delaplace, nu ledig. liandslag
met de geldtelling.
Maer ingesteld 13,000 francs.
De tytels en condilien by den Notaris
VANDERMEERSCH, te Ypre. (2)
dessein dans un grand coeur. L'Italie se fut calmée
dans son triomphe, l'air de la liberté l'eu! rappro
chée de Dieu, et Dieu de la justice; plus heureuse
que la France, elle n'aurait pas eu de sang dans
l'histoire de sa résurrectioo politique, et un jour, le
souvenir de Cbarieniagne, ravivé par la reconnais
sance eût erré sur le tombeau du prince qui eût
sauvé deux fois l'Italie, d'abord de l'étranger,
puis de ses propres erreurs. Maintenant faut-il
désespérer? Avant-hier, l'histoire écrivait une
belle page; hier, une page triste; demain elle
tracera la troisième, et Dieu seul la connaît.
On lit dans la France centrale de Blois do
a5 février Nous apprenons que l'école des
militaires, a laquelle se dévouaieot des membres de
la conférence de Saint-Vincent-de-Paul, a été
interdite avant-hier. Un planton avait été placé b
l'institution des Frères de la Doctrine cbrétieone,
où se faisait la classe, pour renvoyer les soldats qui
s'y présenteraient. La mesure paraît générale et
seraitdit-on le résultat d'une circulaire minis
térielle.
M. Étienne Vacherol, homme de lettres,
ancien directeur des éludes l'École normale,
auteur du livre intitulé la Démocratie, était
appelant devant la cour do jugement du tribunal
correctionnel de la Seine (6* chambre), en date du
6 janvier dernier, qui l'a condamné pour les délits
1° d'attaque contre les droits et l'autorité que
l'Empereur tient de la Constitution; 2° d'excita
tion b la haine et au mépris du gouvernement
d'attaque contre le principe de la propriété, un
an de prison et 1,000 francs d'amende.
On se rappelle par suite de quel incident regret
table M" Emile Ollivier a été suspendu pendant
trois mois de l'exercice de sa profession d'avocat et
n'a pu présenter la défense du prévenu. Aujour
d'hui M. Vacherot est assisté de M* Marie.
Après l'interrogatoire de M. Vacherot, la parole
a été donnée b M* Marie, son défenseur.
Une correspondance de Paris nous apporte la fin
de cette audience dans les termes suivants
L'affaire Vacherot qui est revenue aujour
d'hui samedi en police correctionnelle, a donné
lieu un épisode assez piquant. Quand M" Marie,
qui plaidait pour le préveou, s'est attaché repous
ser l'imputation adressée son client d'attaquer la
propriété, il a donné connaissance aux juges et au
public de passages d'un livre où les principes de
M. Vacherot se trouvaient bien autreraeot accentués.
Le président ayaot demandé avec quelque
impatience le titre de l'ouvrage, M" Marie a ré
pondu que ce livre était VExtinction du paupé
risme; et interrogé avec plus de vivacité encore
sur le nom de l'auteur, a nommé le prince Louis-
Napoléon Bonaparte. On juge de l'effet de la
réponse que le président s'est bâté de faire suivre
de l'interdiction de tout signe d'improbation ou
d'approbation.
Peu après cet incident, M" Marie, qui avait
parlé pendant deux heures et demie avec un grand
talent, a demandé, vu son état de souffrance, b
interrompre sa plaidoirieet l'audieuce a été
remise, a
On lit dans Y Illustration du 21 décembre:
La parfumerie anglaise est b la mode, depuis
l'ouverturea Paris, du magasin, 17, boulevard
des Italiens, de la maison Rimmel de Loodtes,
fournisseur de S. M. la Reine d'Angleterre. Cet
établissement s'est constitué le fournisseur ordi-
uaire des dames parisiennes, en leur offrant le
jour de son ouverture, un flacon de son vinaigre
de toilette. Celte galanterie a porté ses fruits les
dames enchantées de la qualité du vinaigre Rimmel,
dans le désir, sans doute, de témoigner leur satis
faction reconnaissante, proclament M Rimmel le
héros de la parfumerie et lui conquièrent une
célébrité, qu il saura certainement couserver.
Ou lit dans I Écho de la Frontière Un
fait de séquestration assez rare vient d'être décou
vert près de Goderville (Seine-Inférieure). Cette
fois ce n'est pas un jeune enfant auquel les parents
imposent leur croelle volonté, c'est une personne
de quarante et un ans qui, depuis quatre ou cinq
ans, s'est laissée enfermer dans un réduit infect,
sans air, sans lumière, ayant pour couche une
paillasse pourrie et pour nourriture du pain et du
cidre qu'une bonne était chargée de lui porter
chaque jour.
Informé de ces faits, M. le maire s'est trans
porté dans une ferme située b eovirou deux cents
pas du bourg, et occupée par le nommé R. L...
Là, s'élant fait ouvrir le réduit qui lui avait été
désigoé,on trouva la nommée Désirée L... dans un
état complet de marasme, pâle, pouvant b peine
parler, se soutenant avec beaucoup de difficulté
sur ses jambes; enfin, dans une situation que les
médecins ont considérée comme très-grave.
La malheureuse a été d'abord installée dans
une des chambres de la ferme, où, depuis ce mo
ment, tous les soins nécessaires pour chercher b la
ramener b la santé lui sont donnés.
Une enquête a été ouverte.
Une lettre de Paris, adressée b uue feuille de
Bruxelles, dit
0 Un de vos anciens ministres, M. A. Dechamps,
qui était venu ici pour obtenir do gouvernement
français une autorisation de vente et de circulation
pour sa brochure l'Empire et VAngleterre n'a
pas réussi dans ses démarches. Cependant l'inter
diction n'a pas été bien rigoureuse, car il y a dans
la circulation un certain nombre d'exemplaires de
ce travail.
ITALIE.
Ou écrit de Bologne, le 21, b la Gaietle
autrichienne
On a découvert ici il y a quelques jours une
conspiration, ayant pour but le rétablissement du
gouvernement légitime. Elle avait été tramée par
des membres de notre parti clérical et elle avait des
ramifications presque dans le duché de Modène.
Non-seulement le peuple des campagnes, mais
beaucoup d'habitants de la ville étaient gagnés b
cette cause. Ou se proposait, dans le cas, fermement
espéré, de l'ai rivée de troupes papale», de se lever en
masse et d'appuyer avec énergie le renversement
du gouvernement actuel. L» découverte du com
plot a donné lieu b beaucoup d'arrestation». Nos
prisons sont tellement combles qu'on a conduit au
château-fort de Ferrare, 2Ôo compromis politi
ques.
Nous lisons dans une lettre de Rome, 22
février
On s'est beaucoup entretenu ces j rurs passés
d'une espèce de démonstration de plusieurs dames
de Paris. Elles ont fait une collecte qui s'est élevée,
les uns disent b cent mille francs, les autres b deux
cent mille, pour leur contribution au denier de
Saint Pierre.
Cette somme en or a été renfermée dans un vase
de même métal et envoyée b Sa Sainteté.
La personne qui a apporté cette pieuse offrande,
assure que les dames de Paris, s'il le faut, vendront
la moitié de leurs bijoux pour la cause du Saint-
Père, ce qui produirait environ cent cinquante
millions.
AUTRICHE.
Ou lit dans l'Os/ deutsche-Post
Le rappel sous les drapeaux en Piémont de
quatre anciennes classes, remontant conséquem-
ment jusqu'à i85o, c'est-b-dire faisant rentrer au
service des hommes qui ont passé la trentaine, est
une véritable levée de la landsturm,et un Etat ne
recourt b de pareils moyens que dans des temps de
guerres tout - a fait extraordinaires.
Le motif qu'il faut augmenter l'armée pour
pouvoir incorporer les sous-officiers et soldats
lombards est si pitoyable qu'on ne comprend pas
qu'un ministère ne rougisse point d'alléguer une
pareille absurdité. Les sous-officiers et soldats
lombards ont appris le service militaire en Autriche
et sont des hommes exercés qu'il n'y a pas besoin
de faire entrer parmi des recrues pour les instruire.
On veut, en alléguant ce motif, calmer l'immense
éclat que ne peut manquer de provoquer cette levée
extraordinaire des ancienues classes; mais il serait
difficile de tromper même un enfant sur la véritable
signification de la mesure. La Sardaigne veut la
guerre, et elle ne se tiendra point tranquille que la
guerre ne soit rallumée.
DP 25 FÉVRIER AP 2 MARS INCLUS.
Naissances 10. Sexe niasc. 4, id. fémin. 6.
Un mort-né du sexe masculin.
Mariage. Vlamynck, Charles, jardinier, et
Viaene, Léouie, dentellière.
décès 8. Slagraulder IJonie, 52 ans,
dentellière, épouse d'Ignace Andries rue de
Meniu. Verborgt, Félix, 21 ans, soldat au 2™'
rég1 de cuirassiers (domicilié b Ae!Ire) Hôpital
militaire. Jacobs, Marie, 36 ans, couturière,
célibataire, rue des Recollets. Vnylsteke, Marie,
74 ans, dentellière, veuve de Gérard Vancattendyck,
rue de Lille. Ceriez, Marie, 76 ans, sans profes
sion, célibataire, rue de Lille. Bossaert, Isabelle,
75 ans, dentellière, célibataire, rue du Corbeau.
HocbedéHyacinthe, 6t ans, domestique,
célibataire, rue S'-Jacques. Tavenier, François,
3g ans, poëlier, époux de Rosalie Ruyffelel, rue
des Bouchers.
Enfants au-dessous de 7 ans 1. - Sexe
mas. sexe fémin. 1
van een
Maendac, 12" M a eut 1800, ont 4 uten
namiddag, in de estaminet de Coude Mande,
in de Klooslerpoort, te Ypre, op bet gewin
van eene inslel premie, ingevolge de voor-
vvaerden beruslende ten kantoore van
den Notaris VANDERMEERSCH, te Ypre.
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