ainsi que ceux des membres absents avec congé, seront inscrits cbaqne jour aux Annales parlemen taires en tête de la séance. Dans le cas où la Chambre ne se trouverait pas en nombre, on ins crirait également les noms des membres absents sans congé. La section centrale propose, en outre, de fixer une heure au lieu de midi, l'heure du règlement, et de supprimer la séance du lundi. Dans les discussions où il y aurait des orateurs inscrits pour et contre, les orateurs monteraient h la tribune au lieu de parler de leur place. En ce qui concerne les abstentionsla section centrale recommande l'adoption du règlement du Sénat, qui confère a l'assemblée la faculté d'appré cier les motifs d'abstention, de les admettre ou de les rejeter. MM. De Sraedt et Van Overloop, membres de la Chambre des Représentants, viennent de partir pour l'Italie. Nous remarquons dans le Moniteur de ce jour un arrêté royal du 27 mars, lequel autorise le conseil communal de Gaod a maintenir en vigueur le tarif-règlemeot de l'octroi actuel, mais seule ment pour un terme de trois mois, d'où la conclusion que le ministère espérait faire voter et mettre en pratique la loi supprimant les octrois, a partir du 1" juillet prochain. L'accueil fait dans les sections de la Chambre au projet de loi relatif au crédit nécessaire la construction de deux navires de guerre, a fait sentir assez vivement au ministère l'utilité de conduire celte question avec la plus grande circonspection. Pour commencer, la section centrale n'est pas convoquée; tout récemment, l'un des membres de cette section réclamait une première réunion. 11 loi a été répoudu que les occupations nom breuses auxquelles il y a lieu de pourvoir en ce moment, rendait nécessaire l'ajournement indéfini de l'examen du projet. La section centrale chargée de l'examen du projet de loi relatif l'institution d'une caisse d'épargne et de retraite, s'est réunie hier. Elle a discuté la question de savoir si le dépôt fait a la caisse d'épargne par le mari doit être cousidéré comme étant fait de plein droit pour compte de la communauté et pouvant être réclamé, sans formalité extraordinaire, en cas d'absence du mari, par sa femme. On conçoit dans certains cas l'importance que cette question peut prendre. Au moment où elle aurait le plus urgent besoin de disposer des épargnes du ménage, la femme, par le calcul ou l'inattention du mari, peut être privée de sa plus précieuse ressource. On nous rapporte un fait qui, s'il est vrai (nous nous permettons d'en douter), prouve une foisde plus la puissance incroyablede l'imagination Jeudi dernier, un boulanger entrait en ville, portant sur son épaule un panier. Bah! dit-il l'employé de l'octroi qui s'approchait pour le visi ter, laissez donc, pour le temps qui vous reste vivre. Laissez vous-même, répartit l'employé en plaisantant, nous vivrons peut-être plus longtemps que vous. Le boulanger fut tellement frappé de cette réponse que, rentré chez lui, il se déclara malade, refusa de manger, se mit au lit et mourut dans la soirée du lendemain. (Gaz. de Bruxelles.) Un crime, a été commis, Saifelaere, près de Garid, dans la nuit du 26 au 27. Entre 10 et 11 heures du soir trois individus, revêtus d'une blouse bleue et ayant la figure noircie, ont pénétré, par une porte de derrière laissée ouverte par mégarde, dans la cuisine du cultivateur Pierre Vande Vyvere, au hameau Moleneinde, et qui se trouvait absent en ce moment. La fentme Vande Vyvere, Justine Van Denlerghem, âgée de 3i ans et la servante Stéphanie Uyttendaele, âgée de jg ans, se trou vaient seules au logis. Un des malfaiteurs s'est précipité sur la domes tique et l'a prise par la gorge. L'épouse Vande Vyvere était tombée en défaillance. Deux des voleurs se sont emparés de la lumière et sont entrés dans la chambre; là, au moyen de fausses clefs, ils ont ouvert une armoire vêtements et ont emporté deux bourses contenant deux pièces d'or de 10 francs et des pièces de cinq francs, jusqu concurrence de 5oo fr.; deux bagues en or, une autre bague également en or avec 6 ou 7 diamants, une croix en diamant avec chaîne en or, et deux mouchoirs de femme. Ce vol, paraît-il, a été perpétré au bout d'une dizaine de minutes. L'épouse Vande Vyvere et la servante prétendent avoir reconnu deux des mal faiteurs. Ce seraient deux habitants de Saffelaere. La justice, immédiatement informée, s'est rendue sur ies lieux pour procéder l'instruction. On lit dans le Moniteur de Louvain: Nous apprenons qu'une instruction d'après des ordres émanés de l'autorité supérieure, est commencée par le parquet de cette ville contre les chansons distri buées au carnaval sans nom d'auteur ni d'impri meur, chansons qui attaquaient la religion et la vie privée des hommes les plus respectables. On écrit de Namur Un grand malheur est arrivé la semaiçe dernière, Emine. Plusieurs cavaliers avaient organisé entre eux une course; la route qu'ils parcouraient est traversée par un chemin conduisant la ferme de M. Tordoir, qui faisait partie de cette course. Arrivé eo cet endroit, le cheval de ce dernier, qui allait au grand galop, fit un tour pour suivre ce chemin son cavalier voulut l'arrêter et fut lancé violemment, par suite de l'écart que fit le cheval, contre le mur d'une maison voisine. On s'empressa de porter secours l'infortuné; mais la chute avait été si terrible que tout espoir fut bientôt perdu: M. Tordoir succomba dans la soirée. Un grand malheur est arrivé, il y a trois jours, Quévyle-Petit, sur la ligne de Hautmont. Deux ouvriers qui étaient préposés l'entretien des talus traversaient la voie ferrée, le dos courbé sous une tbnigc île Casernes. Pour se garantir du veut qui était très-vif, ils s'étaient enveloppés la tête de leurs mouchoirs. Ils n'entendirent point sans doute le bruit d'un convoi qui approchait toute vitesse. Ils fureut surpris, renversés sur les rails, et littéra lement coupés en deux. Ils laissent, l'un trois enfants et l'autre cinq. La chambre de commerce de Tournai con sultée sur la question monétaire, vient son tour d'émettre l'avis qu'il importait, dans l'intérêt du commerce et de l'industrie, de donner cours légal l'or français. Deux de ses membres seulement se sont montrés contraires cette mesure. On assure que depuis quelque temps déjà des négociations se poursuivent activement eutre les gouvernements belge et français dans le but de jeter les bases d'un nouveau traité de commerce eutre les deux pays. Si nous en croyons des infor mations dignes de foi, le gouvernement frauçais demanderait, en échange des réductions de tarif qu'il nous accorderait, le maintien de la libre sortie de nos minerais de fer qui, comme 00 sait, alimen tent un grand nombre d'usines du Nord de la France. (Meuse.) On assure qu'à partir du 1" avril prochain, le gouvernement hollandais fera émettre une nou velle monnaie d'appoint en cuivre jaune, qui est destinée rejeter hors de la circulation les pièces de deux centimes belges. Mgr. P.-M. Vrancken, évêque de Colophon, vicaire apostolique de Batavia, a publié, sous la date du i4 janvier dernier, un mandement remar quable dans lequel il rappelle les événements dont Rome, en >848 et i84g, fut le théâtre, et ceux dout la ville éternelle, mais plus particulièrement le Saint-Père sont menacés en ce momeut. Il engage le peuple chrétien prier ardemment pour écarter les attentats dirigés contre le Saint-Siège et il ordonne en conséquence des prières dans tontes les églises des Indes-Néerlandaises. Il paraît que le canon rayé qui a fait tant de bruit dans le monde, grâce l'importance du per sonnage qui prétend l'avoir inventé et au rôle remarquable qu'il a joué dans la dernière campa gne d'Italie, n'est en aucune façon une invention récente. En effet, le colonel du génie Delprat, en Hollande, a découvert an musée de Delft un canon rayé qui doit dater au moins de l'an 1600. Le Courrier des États-Unis rapporte le fait suivant Un petit cultivateur du comté de Venango, dans la Pensylvanie, témoin de l'excita tion produite dans cette contrée par la découverte d'abondantes sources d'huile naturelle, a voulu profiter de ce voisinage. A son tour il a fait un trou dans son champ; mais comme il n'en voyait rien sortiril y a versé tout un baril d'huile, acheté dans ce but quelques jours auparavant. Appelant ensuite ses voisins, il a retiré devant eux toute l'huile du fond du trou. Quand le baril a été plein, un spéculateur, certain de faire fortune s'il possé dait une source si riche, a offert du champ 2,600 dollars au comptant. Comme on le pense bien, le marché a été bien vite conclu; mais le lendemain, le cultivateur était déjà loin du comté de Venango, pendant que l'acheteur s'étonnait de voir remonter sec le seau qu'il descendait au fond de son trou. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. DÉPÊCHES FRANÇAISES. Marseille, mercredi soir, 28 mars. Des nouvelles que nous recevons de Nice apprennent que de brillants préparatifs, et pleins d'enthousiasme, se font pour recevoir les troupes françaises qui doivent arriver de Gênes, des milliers de drapeaux ont été confectionnés pour le circonstance. Les manifestations en faveur de la Frauce ont redoublé dans la soirée de dimanche. Paris, 28 mars. Le Constitutionnel, dans un article signé de M Grandguillot, s'attache prouver que ce sont 1er conseils de l'Angleterre Turin qui ont nécessité l'annexion de la Savoie la France. On mande de Pont-Beauvoisin, en Savoie, que sur 216 électeurs de ce canton qui se sont présentés aux dernières élections pour nommer un député aa Parlement de Turin, 2i4 ont voté pour l'Empe reur Napoléon. DÉPÊCHE AUTRICHIENNE. Vienne27 mars. Le général de Lamoricière a accepté les fonc tions de généralissime de l'armée pontificale. Il est arrivé en notre ville d'où il se rendra Ancône. FRANCE. Nous lisons dans une correspondance parisienne de la France centrale Mgr. l'évêque d'Orléans a donné d'une manière charmante M. de Montalernbert, le jour de son départ, un simple mais précieux souvenir. L'illustre prélat tenait la main un volume modestement cartonné; c'était un recueil de ses principaux man dements. Si j'osais, lui dit l'éminent orateur, je vous dernanderaisce livre comme témoignage d'ami tié. De graud cœur, répondit Mgr. Dupanloup. Et il éci ivit sur la première page ces trois mots qui eu disent tant Commilitonni strenuissinio ac carissimo; mon vaillant et cher compagnon de lutte Cela me rappelle une magnifique photographie de Rossiui que j'ai vue cent lois dans le cabinet de M. Berryer, et au bas de laquelle le célèbre maestro a écrit Au plus cher, au plus illustre et au plus éloquent de mes amis! Ou dit que la Frauce a acheté au prince de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 2