qu'il en était de même des autres gouverne ments allemands. acte officiel. M. fan Duerne-De Damast, receveur des contributions directes et accises Winkel Saint- Eloi, est nommé contrôleur des contributions, directes, des accises et de comptabilité de troi sième classe Y près. nomination ecclésiastique. M. Cossey, curé h Bulscamp, est nommé curé h Beveren, doyenné de Poperinghe. nécrologie. M. Jean Geefs, artiste-sculpteur, est décédé mercredi h Bruxelles, k la suite d'une longue et douloureuse maladie. Mm° la comtesse du Parc, belle-mère de M. le comte de Tbeux, miuistre d'État, vient de mourir presque subitement h Tournai. NOUVELLES DIVERSES. Les campagnes, les jardins et les prairies ne sont plus reconnaissables depuis quelques jours, telle ment la végétation a pris de l'élan, favorisée par le bon vent et la pluie que nous avons eus ces derniers jours. Trois individos, tous domiciliés k Menin, se trouvent détenus k la prison cellulaire de Courtrai, sous la prévention d'émission de fausse monnaie. Un nommé Vandeputte, de Courtrai, compromis dans la même affaire, est également détenu, en ce moment, la prison de Lille. Parmi les prélats qui viendront par leur pré sence rehausser l'éclat de la brillante procession qui aura lieu demain k Courtrai, nous apprenons que Mgr. l'évêquedeGand honorera de sa présence la solennité qui sera célébrée en l'église de Notre- Dame en l'honneur des SS. Cheveux de N. S. L'après-dîner, S. G. officiera pontificalement pen dant le salut. Le convoi de Courtrai qui arrive k Bruges vers 4 heures de l'après-midi a déraillé samedi, près de Roulers; aucun malheur n'est k déplorer: on en a été quitte d'un retard de deux heures. Mardi, le nommé Ives Van Coille, fils d'un cultivateur k Thieltest tombé accidentellement dans un fossé rempli d'eau et situé non loin de sa demeure et quoique retiré presqu'aussitôt il ne donnait plus aucun signe de vie. habiles k l'aiguille; mais, fidèles observatrices du saint jour de dimanche et des jours de fête, il y avait quatre ou cinq jou-s par mois sans travail; il en fallait aussi employer trois k faire une petite lessive. Henri, qui avait atteint sa quatorzième année, était très-vigoureux. Tous les jours, après le travail dans le cabinet d'Edmond, il allait faire du bois dans la forêt. Ses frères, en sortant de l'école, allaient l'y retrouver, et l'aidaieot k rapporter k la maison de fortes bourrées qu'ils rangeaient sous le hangar dans le jardin. Henriette qui ne manquait point de cendres, parce que ses bons frères ne la laissaient pas man quer de bois, et allaient lui chercher de l'eau k la fontaine, coulaient régulièrement sa lessive, puis allait avec Julie la remuer et la savonner k la rivière. Elle demanda aussi k ses jeunes frères de se lever avec le jour pour aller, k l'époque de la moisson, glauer de l'orge et de l'avoine chez des fermiers qu'elle connaissait; une voisine lui avait promis six poulettes des couvées de sa basse-cour; la bonne petite méoagère voulait de cette manière amasser leur nourriture; et au bout de quelque temps, de bons oeufs frais lui donnèrent une pré cieuse ressource pour son petit ménage. Mercredi, le nommé Constantin Van den Berghe, domestique de ferme k Wendoyne, se rendant k l'écurie pour y soigner les chevaux a reçu d'un d'eux une ruade dans le bas-ventre qui l'a étendu sur place. Cet infortuné, qui est céliba taire, malgré les soins les plus empressés d'un médecin, a succombé environ deux heures après par suite d'une hémorragie intérieure. On présume qu'il aura passé derrière les chevaux sans les prévenir. La ville deTournaia commandé kM. Gaillait deux tableaux pour la décoratioo de sa cathédrale. Afin d'augmenter le prix offert, au grand autel, on membre de la Chambre des Représentants, qui habile Tournai, quoique député d'un autre arron dissement, se rend au ministère et demande que le département de l'intérieur contribue pour une partie au paiement de cette commaode. L'adminis trateur des beaux arts, heureux de pouvoir être agréable k M. Gallait, consent k intervenir pour 10,000 fr. Aussitôt l'heureux député de courir chez l'artiste pour se féliciter avec lui de ce succès peut-être inespéré. Mais que de peine perdue! M. Gallait ne fera pas les deux tableaux si le gouvernement veut en payer une partie. C'est étrange, mais exact. Et après tout, puisque nous admirons les artistes du temps jadis qui tenaient tête aux plus puissants monarques, pour quoi n'admirerions-nous point cette persistance du maître tournaisien k refuser tout appui de l'Etat! De nos jours, le caractère est k peu près aussi rare que le génie. Il y a eu jeudi 25 ans que Monseigneur Labis a été nommé èvêque de Tournai. A cette occasion des messes d'action de grâces ont été célébrées dans toutes les paroisses de celte ville. Monseigneur avait témoigné le désir qu'on ne fil aucune manifestation l'occasion de son jubilé de 25 ans cTépiscopat. On écrit de Gand, i mai: Jeudi-un fait assez singulier pour être signalé s'est passé k la vente de livres qui avait lieu dans la maison de feu M. le professeur Rasraaori, place d'armes. Un amateur, M. l'avocat Sch..., voulant faire l'acquisition d'un livre, se mit k le feuilleter dans un but de curiosité. Quelle ne fut pas sa surprise, quand il trouva, soi gneusement cachés entre les feuillets du livre, une série de billets de Sacque de cent francs. Il en compta jusqu'à douze. On comprend sans peine que cet ouvrage n'était pas ainsi conditionné au prospectus et que l'équité voulait que l'amateur ne tint k garder que ce qu'il voulait dûment acheter. Henriette, Julie et Edmond avaient conservé quelques paires de souliers; les autres enfants ne portaient plus que des sabots, et ils n'y avaient point été habitués! Mais bientôt cette position changea par l'intérêt général qu'inspirèrent les vertueux orphelins. Oui, mes jeunes amies, ce fut ainsi qu'ils furent désignés dans toute la ville. Y a-t-il sur la terre des titres qui puissent surpasser celui que ces enfants durent k l'estime publique? Tout le monde était enchanté de la perfection des ouvrages d'Henriette et de Julie; del'exactitude avec laquelle elles rendaieot, et de leurs manières douces et polies. Bientôt elles fureot préférées k toutes les autres ouvrières de la ville. De bonnes mères, qui admiraient leurs principes et leur con duite, vinrent les supplier de prendre leurs filles en apprentissage. On leur donna quatre élèves déjk avancées dans la première couture, telle que les ourlets et les surjets, et qui savaient très-bien marquer. Enseignées avec douceur et précision, elles forent très-promptemeDt en état de détailler et de diriger leur propre ouvrage; elles en faisaient au inoins autant que les deux maîtresses, et les trente-huit livres de revenu pour chaque mois se trouvèrent ainsi plus que doublées. Il remit immédiatement les billets k l'huissier qui assistait k la vente, et qui ne fut pas médiocrement surpris, ainsi que tous les témoins de cette scène, de celte trouvaille inattendue. On écrit d'Anvers Mercredi, a eu lieu k Anvers un mariage digne d'une mention particu lière le nègre de notre Société de Zoologie, connu sous le nom de Jefke, s'est marié k une jeune et jolie fille de Boom, demeurant dans notre ville. Les témoins de l'enfant d'Afrique étaient M. Vekemans, sous-directeur de l'établissementet M. Van Geetruyen. On écrit d'Anvers, 11 mai A bord du steamer hollandais Telegraaf 111parti ce matin k 4 heures pour Rotterdam, se trouvaient les restes mortels du jeune fils du Roi Guillaume II, décédé k Bruxelles le 22 octobre 1822 et qui y étaient déposés dans le Temple des Augustins. Le corps était accompagné de M. le baron Gericke d'Herwynen, ambassadeur des Pays-Bas, et de M. W. A. Van Maanen, directeur de la ligne des bateaux k vapeur entre Anvers et la Hollande. Par suite de cette circonstance, le Telegraaf avait ses pavillons en berne en signe de deuil. C'est par erreur qu'il a été dit que le prince Guillaume d'Orange, dont les restes mortels ont été transportés daos les Pays-Bas, était le premier enfant issu du mariage du prince d'Orange, depuis Guillaume II. Il était le troisième enfant de ce prince. Un chêne, probablement l'un des plus beaux de la Belgique, vient de tomber dans un bois appartenant k M. le marquis d'Yve de Bavay,à Bois-de-Lessines. Ce colosse végétal est vendu en principal deux mille francs. Le Nord parle d'une double union entre les familles princières de Portugal et de Hohenzollern. D'après ce journal le prince héréditaire Léopold de Hohenzollern-Sigmaringen, âgé de vingt-cinq ans, épouserait la sœur cadette du roi de Portugal, dona Antonia, née en 1845, et S. M. don Pedro épouserait sa belle-sœur, la fille cadette du prince de Hohenzollern, la princesse Marie, née en 1845. Les dons en faveur du trésor pontifical se sont élevés, dans le diocèse de Harlem, k la somme considérable de (1. 5i,q4o. Les mères de cesapprenties, charmées des progrès de leurs filles, vinrent prier leurs jeunes maîtresses de les recevoir le dimanche et les jours de fête de les mener avec elles k la paroisse, k la promenade; ce qui leur était d'autant plus facile, qu'Edmondces jours - l'a se chargeait de ses frères. Voilk donc Henriette k la tête d'une petite école. Au retour de la grand'tnesse elle faisait faire k ses élèves quelques bonnes écritures; après les vêpres, elle les menait dans les promenades solitaires, puis les reconduisait chez leurs mères. Ces braves femmes ne savaient quelles fêtes faire k une si bonne mai- tresse sans être riches, elles avaient de petits commerces assez lucratifs, et s'entendirent entre elles pour donoer k Henriette des choses utiles k sa nombreuse famille. Tantôt une de ces mères lui apportait un joli aunage de mousseline; tantôt une autre lui faisait cadeau de toiles peintes. Souvent on lui envoyait des lapins, des pigeons, des fromages; ces femmes reconnaissantes ne cuisaient jamais sans qu'une forte galette ne fût destinée aux vertueux orphelins, et elles ne tuaient pas un porc dans leurs ménages saos que la meilleure part de boudins et de saucisses ne leur fut réservée. Vous pensez Lien qu'Henriette

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 2