nobles maisons de l'Europe sollicitent en grand nombre l'honnenr d'j porter le mousquet de simple soldat. Ici le cabinet de lord Palmerston ne pon?ait manquer d'ioterveoit en haine de la papauté. Tandis que Garibaldi recrute dans la Grande- Bretagne, avec l'assentiment du gouvernement, les soldats de la révolution destinés h combattre un Etat avec lequel oo est en paix, le même gouver nement interdit les enrôlements qui se font avec tant de succès en Irlande pour l'armée pontificale. C'est ce que M. Cardwell a annoncé b la Chambre des Communes. Concurremment avec les affaires d'Italie, la question d'Orient, revenant sur la scène, parait destinée b captiver deoouveau l'attention publique. L'ambassadeur anglais b Saint-Pétersbourg a fait savoir b son gouvernement que le prince Gortscha- koff ayant réuni les ambassadeurs des diverses cours, celui de Turquie excepté, leur avait annoncé son intention de demander b la Porte prompte réparation des injures faites aux chrétiens d'Orient, et les avait priés de demander b leurs gouverne ments de concourir, avec la Russie, b la présenta tion de cet ultimatum. D'un autre côté, M. Tbouvenel a déclaré que si des mesures devaient être prises, ce ne serait ni par la Russie seule, ni par la France avec la Russie, mais par toutes les grandes puissances ensemble. Le Times voit déjb la Turqnie menacée d'une nouvelle ambassade Menschikoff, et déclare que l'Angleterre ne ralentira pas ses efTorls en faveur du maintien de l'empire ottoman, dût-elle se trouver en face d'une alliance franco-russe. L'on assure que le ministre de Hanovre, M. de Borries, vient de donner sa démission et déjb l'on annonce son remplacement. Il est vrai de dire que, quand même ses paroles eussent été mal interprê tées, après l'émotion qu'elles ont causée dans toute l'Allemagne, sa dignité lui commandait de quitter un poste où la défiance de ses concitoyens l'eût toujours poursoivi. SLR LES COMÈTES EN GÉNÉRAL, ET UN MOT Sl'R LES COMÈTES DE I8U ET 1 858. Observation* du *ieur Pierre-Jean l o/ier, HORLOGER A WCLVERGHBM. Toutes les comètes de notre système solaire, dit le sieur Pierre-Jean Lozier, tournent autour du soleil, par un mouvement qui lui est propre, mais dans des Ellipses fort excentriques, c'est-b-dire dont le soleil n'est jamais le centre. Leo-s orbites Compiègne; elle a depuis hérité d'une assez belle ferme; leur commerce a prospéré, ils jouissent d'une honnête aisance, et sont fort heureux. A côtéde lui est masœur Adelaïde;elle a renoncé au mariage et s'est dévouée aux soins qu'exige la maison d'un frère qui a fait tant des acrifices, pour servir de père b sa famille. Celui que vous voyez a près, et qui a la croix de la légion d'honneur, sans uniforme, c'est Charles, mon troisième frère; il a servi longtemps nos armées comme chirurgien- major sa santé exigeait du repos, il s'est fixé dans le bourg où réside Henri; il y a fait de bonnes affaires, et s'y est marié avantageusement. Quel est, dis je alors b la sœur Henriette, le jeune homme en uniforme de colonel? Sa figure est charmante, et son extérieur tout-a-fait distingué. C'est mon petit Amédée, reprit la bonne sœur, son âge l'a naturellement conduit b embrasser la carrière des armes oo dit qu'il a fait des prodiges de valeur. Il est marié b cette jeune personne que vous voyez placée auprès d'Edmond, du côté opposé, celai où est la mariée; elle est la fille d'uo général dont A inédée a été aide- de-camp. A côté d'elle est mon plus jeune frère Léon; il est déjb capitaine, et a reçu ce grade sur le champ de bataille. Quoi! m écriai je, voilb donc les étoonants succès qu'ont obtenus les soins et les bons exetn- étaot très-allongées, et ayant par conséquent une fort grande excentricité, il arrive de Ib que les comètes dans leur Aphélie, c'est-b-dire dans leur plus grand éloignement sont très éloignées du soleil; aussi la lumière qu'elles en reçoivent alors étant excessivement faible, n'arrive pas jusqu'à la terre; alors elles sont invisibles Elles ne devien nent visibles que lorsqu'elles se rapprochent du soleil, et leurs queues sont d'autant plus brillantes, qu'elles s'en rapprochent davantage. Elles peuvent s'en approcher d'assez près pour être absorbées tout-b-fait dans son tourbillon. La partie la plus lumineuse d'une comète, ajoute le sieur Pierre-Jean Lozier, est ordinairement enveloppée d'une espèce d'atmosphère qui jette une lumière moins brillante. Pour distinguer ces parties l'une de l'autre, on appelle la première Noyau, et la seconde la chevelure. Il arrive d'autres fois que la comète est accompagnée d'une traînée de lumière qui est quelques fois très-longue, c'est-ce qu'on nomme sa queue. Telle était celle qu'on a observée en 1811. I.es queues sont plus brillantes et plus grandes immédiatement après la périhélie de la comète ou plus grand rapproche ment de la comète du soleil elles paraissent plus larges vers l'extrémité qu'auprès du centre de la comète: elles sont transparentes, et les plus petites Étoiles peuvent s'appercevoir travers, comme l'on a pu le voir lors de l'apparition delà magnifique comète de l'année i858. Voici les raisons que le sieur Pierre-Jean Lozier donne de ces trois phénomènes le premier pro vient de ce que le corps de la comète étant alors le plus échauffé, doit exhaler plus de vapeur, le second, de ce que la vapeur lumineuse qui est dans un espace libre, se raréfie et se dilate continuelle ment. Enfin le troisième n'est occasionné que par de vapeurs très-déliées. Les comètes d'après l'opinion de l'ingénieux Pierre-Jean Lozier, sont des corps célestes de la même nature que les planètes, qui comme celles-ci ne sont point lumineux par eux-mêmes, et ne deviennent visibles pour nous, que par la lumière qu'elles reçoivent du soleil, et qu'ils réfléchissent b nos yeux. Il y a beaucoup de variété dans la grandeur des comètes: quelques-unes, indépen damment de leurs queues, paraissent surpasser les étoiles de première grandeur, d'autres ont paru moins grandes que les plus petites planètes; si les comètes pouvaient assez se rapprocher de la terre, elles pourraient y causer le plus grand désordre; pies de deux enfants! C'est Dieu qui a tout fait, me dit la pieuse sœur en me prenant la main, et ce n'est qu'en respectant ses lois que les hommes prospèrent sur la terre. Les yeux de l'estimable Henriette et lçs miens étaient remplis des plus douces larmes, lorsque notre entretien fut inter rompu par la voix du colonel qui se leva tenant b la main un verre de vin, et de la meilleure grâce et du son de voix le plus agréable porta en ces mots la sauté d'Edmond et d'Heuriette Puisse le ciel conserver la plus longue vie b notre ver- tueux frère Edmond, b notre vénérable sœur Henriette! puissent-ils voir longtemps nos en- fants marcher dans la route qu'ils nous ont tracée! puissent nos enfants b leur tour entretenir parmi eux les principes et l'union qui ont été la source de uotre bonheur. En prononçant ces derniers mots, la voix d'Amédée était altérée; il s'assit, et fut obligé de porter son mouchoir sur ses yeux. Les larmes que versent des gens d'une valeur éprouvée produisent toujours la plus douce émotion, et toute l'assem blée partagea celle du brave colonel; mais ayant dominé ce mouvement d'attendrissement, et ne voulant pas que trop de sensibilité vîot troubler une scène de joie, Amédée se leva de nouveau et dit Buvons tous b la santé d'Edmond et d'Hen- nous donnerons dans un prochain article l'opinion do sieur Pierre-Jean Lozier, sur la nature de ces désordres. r-rs» 1? n- <s La section centrale chargée d'examiner le projet abolissant les octrois, y a introduit quelques modi fications importantes. Elle supprime l'article 4, qui détermine obligatoirement, et d'après un ordre de priorité, l'emploi des sommes que prélèveront les communes, parce qu'on n'a pas voulu restrein dre l'action de la liberté communale. Le fonds b répartir est élevé de telle sorte que, dès la première année, trois millions de francs soient garantis aux campagnes; en outre, une augmentation perma nente de 5oo,ooo fr. est prise sur les reveuus de la poste, c'est-b-dire qu'au moyen de 4o p. c. du produit brut, le fonds commonal prélèvera au moins chaque année fr. 2,000,000 au lieu de la somme fixe de fr. t,5oo,ooo. Enfin, si, dans une année calamiteuse, le fonds subissait une dé préciation considérable, les villes b octroi suppor teraient provisoirement une part proportionnelle de réductioo, sauf b être dédommagées ultérieure ment de ce sacrifice momentané. Quant aux bases des droits sur les eaux-de-vie, la bière et le sucre, les dispositions du projet de loi ont été intégralement adoptées. ACTE OFFICIEL. Un arrêté royal, en date du i4 mai, alloue, sur le chapitre IX, article 48 du budget du départe ment de la justice (exercice 1860), un subside de 200 fr. au comité de patronage des condamnés libérés du canton d'Ypres, pour le mettre b même de remplir sa mission. NOMINATIONS ECCLÉSIASTIQUES. M. Torelle est nommé curé b Bulscamp. M. Polley, coadjuteur b Westende, est nommé vicaire b Beveren, district de Poperioghe, en rem placement de M. De Roo. M. De Roo est nommé directeur de l'hôpital de Wervicq, où il succède b M. Schabaillie, démis sionnaire. M. Plaetevoet remplace M. Dujardio, vicaire démissionnaire, b Oostcamp. NÉCROLOGIE. M. F.-J. De Coene, chirurgien-accoucheur b Courlrai, médecin légiste, membre de la commis sion médicale locale est mort dimanche en cette ville b l'âge de 57 ans. riette. Alors les bouteilles circulèrent, les verres se remplirent, et les discours joyeux recommen cèrent. Après que les santés furent portées, Amédée envoya a ses frères, b ses sœurs, b chacun de leurs enfants et b toutes les personnes invitées, une belle médaille en bronze qu'il avait fait frapper pour conserver dans la famille la mémoire de cet heu reux jour. Sur un côté de la médaille on lisait ces mots Hommage aux vertus d'Edmond et d'Henriette Farin restés b quinze et seize ans chefs d'une famille de dix orphelins dont le sort d est parfaitement heureux. La date du jour du mariage et les noms des époux étaient gravés au- dessous de ces mots; de l'autre côté était exécuté en bas relief la fablede La Fontaine où le père de famille fait voir b ses enfants que beaucoup de baguettes réunies et liées ensemble ne peuvent être rompues, mais que séparées et désunies, chacune dans leurs mains, il leur devient facile de les casser. De ce côté de la médaille on lisait ces mots: L'union des familles fait la force et leur bonheur. En sortant de table, la sœur Henriette m'invita a passer dans une piece voisine de la salle b manger. La je vis autour d'une table couverled'assietles,de pâtisseries, de fruits, de confitures, quatorze en-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 2