foncière et personnelle.Plusuoe commune prodoira
d'impôts, plus elle sera riche, plus on l'enrichira.
Eu revanche, les communes pauvres auront la plus
petite part. C'est la suite ioévitable du système de
M. Frère qui n'a voulu prendre en considération ni
le chiffre de la population ni l'élévatioo de l'abon
nement ou cotisation personnelle.
Pendaot la discussion il a été distribué aux
membres delà Cbambreun spécimeu de répartition,
entre les commuoes sans octroi, d'une somme de
trois millions de francs, d'après les bases adoptées,
et il nous a paru curieux de mettre ce spécimen sous
les yeux de nos lecteurs en ce qui concerne notre
arrondissement. En comparant entre elles diverses
communes, ils verront combien la répartition est
injustement faite.
IVoms
Population
Cote-part de
Montant
des
existant au
chaque com
de la
commuoes.
31 décembre
mune dans les
cotisation
1858.
3 millions.
personn.
Bas-Waroêton.
680
56o
2,838
Becelaere.
2,433
1,95°
4,ooo
Bixscbote.
7 5i
9°7
1,900
Boesinghe.
1,951
2,265
6,000
Brielen.
7*9
854
3,ooo
Comines.
3,5oi
4,ooi
7>757
Crorubeke.
851
832
i,411
Dickebusch.
i,348
1,205
5,4oo
Dranoutre.
1.099
835
2,926
El verdingbe.
i,485
1,872
4,5oo
Gheluvelt.
I,474
i,o43
2,200
Gheluwe.
4,029
5,631
7,870
Hollebeke.
64o
597
i,4oo
Houlhem.
1.192
978
2,5OO
Kerumel.
1,426
i,363
2,800
Langhemarcq.
5,g4i
5,923
24,I44
J.ocrc.
617
7*7
2,5OO
Messines.
i,3g5
1,756
3,5oo
Neuve-Église.
2,509
2,927
7,3°o
Oostvleteren.
1,647
2,009
g,63o
Passchendaele.
3,096
2,790
10,000
Ploegsteert.
2,328
2,020
io,3g5
Proven.
1,557
1,5o8
3,708
Reningbelst.
2,116
2,i5g
8,453
Rousbrugghe-H
aringhe. 2,020
3,219
8,295
S'-Jean.
773
933
2,700
Vlamerlinghe.
2,713
2,8O3
6,000
Voormezeele.
1,057
1,218
3,5oo
Waroêton.
0,094
4,908
12,000
Walou.
3,o86
3,120
7,3°°
Westoutre.
],5l2
982
3,35o
Westvleteren.
1,416
1,517
i,997
Woesten.
1,262
748
2,100
Wulverghem.
483
448
1,860
Wytschaete.
2,924
2,078
6,600
Zaud voorde.
75o
57!
1,800
Zillebeke.
1,529
1,559
3,700
Zonoebeke.
2,707
1,917
6,000
Zuydschote.
577
684
2,469
séparer. Je remerciai Dieu en l'aimant davantage
ruais je ru'aperqus bientôt que mon mari ne
m'aimait pas. Ce n'est pas nous qu'on peut trom
per longtemps sur ce point. Il serait trop long de
vous conter les détails de tout ce commencement
d'angoisses. Ils me briseraient le cœur leur sou
venir, et me feraient pleurer.
Oh! si vous saviez combien de fois, en me
regardant devant une glace, en voyant ce visage,
ces cheveux blonds, cette taille mince et élancée,
tout cet attirail de beauté féminine enfin qui
semblait s'étaler là comme pour me dire Qu'est-
ce qui t'aime? comhieo tout cela tne fit souvent
amèrement pleurer. J'étais belle, mais pour qui?
qui voulais-je plaire? Ah! que je souffre quand
j'entends dire derrière moi Comme madame de
Lesville est jolie ce soir! Le sarcasme le plus
sanglant que vous ayez entendu sur votre laideur
ne vous a jamais fait tressaillir si fortement au fond
de l'âme. J'éprouve la fois le même désespoir
que vous de ne pouvoir plaire, et j'ai le regret
déchirant de savoir que je le pourrais.
Vous ne vous imaginez pas ce que j'eus dans ce
geore de millions de douleurs supporter. Oh
dans notre vie de cœur, dans notre vie de femme,
Le Séoat a continué avant-hier la discussion
générale du projet de loi portant abolition des
octrois.
Au commencement de la séance, M. le président
a donné lecture de l'amendement de M. Dellafaille,
conçu comme suit
Sont également abolies les cotisations person
nelles qui donneut lieu d'octroi dans les villes
ouvertes et les communes rurales.
Plusieurs amendements ont encore été déposés
1* par M. de Lacoste l'art. i5, 2* par MM. Spi-
taels, de Rasse, de Rodes et Dupont d'Ahérée
l'art. 2 et l'art. 8, où ils proposent de réduire le
droit sur la bière 3 fr.; 3* par M. De Block
l'art. i3.
Les orateurs qui oDt parlé en défenseurs des
communes rurales sont MM. Dutrieu de Terdoock,
de Rodes, De Block et Spitaels.
M. le rapporteur Fortaraps et M. le ministre
Frère ont tâché de répondre aux différentes argu
mentations qu'on avait fait valoir.
Après quelques observations de MM. de Ribau-
court, de Robiano et M. le rapporteur, la discussion
générale a été close sur la demande de M. de
Sélys- Longchamps.
Le Sénat a commencé hier la discussion des
articles.
Un service de voitures en coriespondaoce
avec les trains du chemin de fer de l'Etat est
établi entre Bruges et Blankenberghe pour le
transport des voyageurs et bagages.
Les prix sont fixés comme suit 1* Pour une
voiture particulière, par place 2 fr. 5o c. (Le
voyageur doit prendre quatre billets au moins).
2" Pour une place d'oinnibus de première classe,
1 fr. ôo c. 3* Pour une place d'omnibus de
deuxième classe, fr.
LISTE DES JURÉS appelés siéger pendant
la i" série de la 3" session de 1860, de la
cour d'assises de la Flandre occidentale, qui
s'ouvrira le 2 3 juillet, sous la présidence de
M. le conseiller Ean Zuylen.
JURÉS TITULAIRES.
MM. A. Kervyn-Vau Zuylen, propriétaire Bruges.
A. Van Elslaude, notaire Bruges.
R. Termotenotaire Bruges.
B. Van tien Bussche, écheviu Ardoye.
A. Buysseus, notaire Gulleghem.
H. Dufloer, marchand Poperinghe.
P. Leynaert, brasseur Meuin.
F. Libert, pensionnaire de l'Etat Bruges.
F. Cappelle, propriétaire Oost-Nieuwkeike.
L. Billiau, conseiller Poperinghe.
P. De Coninck fabricant de tabac Bruges.
-J
ce sont de ces mille riens douloureux qui eu font
les priocipales tortures. Ce n'est pas un grand
malheur qui décolore la vie; ce sont les petites
souffrauces quotidiennes, ces coups d'aiguilles
acérées, ces blessures qui s'enfoDceot et demeurent
éternellement.
Je me rappelle un soir, entre autres.
Pour faire plaisir Alphonse, qui me grondait
toujours de ne pas sortir, peut-être aussi pour me
montrer lui entourée de tous mes avantages,
j'étais allée au bal de l'ambassadeur d'Angleterre.
J'avais soigné ma toilette, je pensais qu'il y serait.
De tous côtés j'entendis des looanges. Loin de me
blesser cette fois, elles me firent plaisir; je savais
qu'une autre ne les recevait pas. J'avoue que j'en
étais bien aise. Un moment Alphonse me regarda
de loio avec attention. Je tremblai; était-ce aussi
qu'il me trouvait jolie
Au retour, il me dit froidement Mon Dieu, ma
chère, que vous étiez mal ce soir. Je vous en prie,
soiguez dooe un peu plus votre toilette; vous aviez
l'air d'avoir trente-six ans. Il ferma brusquement
la porte ces mots, et s'enferma chez lui.
Je restai brisée et anéantie. J'étais encore toute
MM. De Bouck-Breydel, particulier Bruges.
Ch. Van Ryckcghem, secrétaire Gheluwe.
P. Mullie-Truffaut, boutiquier Courtrai.
F. Backof, pensionnaire de l'État Bruges.
V. De Bien, négociant Courtrai.
E. iaussens, fabricant de tabac Ostende.
J Moubaliu, conseiller communal Dudzeele.
F. Sorel, marchand-drapier Bruges.
F. Leplae, cultivateur Eessen.
R. Boeteraan-Jausseuspropriétaire Bruges.
Ch. Zwaenepoel cultivateur Breedene.
A. Beinaert, secrétaire communal Anseghem.
A. Aeben, propriétaire Ypres.
Juoris-Borre, propriétaire Oostcamp.
L. Van Canneyt, bourgmestre Gits.
A. Van Meenen, chirurgien Aveighem.
H. Reinaerlconseiller Wervicq.
Pb. De Cloedt, cultivateur Assebrouck.
B. Slfubbe, notaire Beveren.
JURÉS SUPPLÉMENTAIRES.
MM. Ch. Van Ledepropriétaire Bruges.
F. Van Hollebcke, particulier Bruges.
E. Sioen, foadeur de fer Bruges.
F. Laureyns, aubergiste Bruges.
ACTES OFFICIELS.
Par arrêtés royaux, en date du 2 de ce mois
sont nommés
dans l'infanterie.
Major Le capitaine de première classe N.-J.
Porte,du 2' régiment de ligne, détaché au ministère
de la guerre.
Capitaine de première classe Le capitaine de
deuxième classe T.-J. Bobson, du il" de ligne.
Capitaine de deuxième classe le lieutenant
A.-J.-E. Demazière, du g" de ligne.
Lieutenant E.-A.-J.-C. Van Wilder, adju
dant-major au 2° de ligne.
dans la cavalerie.
Capitaine en second comte E. de Ficquel-
mont, adjudant-major au 1er cuirassiers.
Lieutenant le sons-lieutenant E.-F.-M. De
Bruyn, du chasseurs.
Sous-lieutenants l'adjudant sous-oificier R.-
A.-J. Carrelle, du 2" cuirassiers. Le maréchal des
logis chef: F.-H. Driesen, du 1° cuirassiers. Le
maréchal des logis fourrier F.-C.-G. Huyghé, du
1" lanciers.
Par arrêté royal du 2 juilletle sous-
lieutenant A.-C.-H. Denis, du 20 régiment de
cuirassiers, est démissionné sur sa demande.
chronique religieuse.
iVous apprenons que le R. P. Frèd.-Aug.
Bossaert, supérieur de la maison Sainte-
Catherine de la Compagnie de Jésus, Liège,
vient d'être nommé supérieur-provincial de
toutes les maisons de son Ordre en Belgique.
On sait que le R. P. Bossaert a dirigé, pendant
parée, tout habillée je me demandai en quoi j'avais
pu lui déplaire, je ne trouvai rien.
J'arrachai les épis de perles et les roses qui
garnissaient ma tête; ma couronne tomba fraîche
et entière mes pieds. A quoi m'avait-elle servi;
qu'importait qu on l'eût louée et admirée Alphonse
ne m'aimait pas plus avec elle que sans elle!
Du moment que nous ne sommes pas l'objet
d'une affection, plus nous sommes agréables, plus
nous perdons promptement dans l'esprit et dans le
cœur qui nous aimait. Notre supériorité est un
reproche qui le blesse. Elle semble nous établir
dans one exigence que nous n avons pas mais
qu on nous suppose toujours. Ainsi, qu'une femme
ordinaire cesse de plaire, on aura avec elle des
ménagements et des égards; on supposera qu'elle
seul son infériorité, et on en aura pitié. Mais
qu une femme soit supérieuie en quoi que ce soit,
en beauté, en esprit, en talent ou en vertu, on lui
suppose toujours assez de consolations au milieu
des éloges qu on lui donne, on s'attend qu'elle ne
peut se blesser d'être son tour l'objet de ce man
que d'égards que d'autres lui accorderont. Oh!
comme leurs cœurs comprennent peu nos cœurs!
Pour être continué.)