qui en allèrent le degré, a 5g fr. par hectolitre h 5o degrés et au-dessous de l'alcoomètre de Gay- Lussac, la température de i5 degrés da thermo mètre centigrade; b. Sur les degrés dépassant 5o, 1 fr. 18 c. par hectolitre et par degré; c. Sur les liqueurs, sans distinction de degré, b 71 fr. par hectolitre; Art. 3. Le présent arrêté sera exécutoire le jour de la mise en vigueur de la loi do 18 juillet 1860, relative l'abolition des octrois. Notre ministre des finances est chargé de l'exécu tion du présent arrêté. Donné b Laeken, le 18 joillet 1860. A la suite de cet arrêté se trouve le texte de déclarations échangées le 29 mai 1860 entre la Belgique et la France, pour l'élévation du droit d'accise sur les vins et eaux-de-vie de France importés en Belgique. D'après ces déclarations il a été convenu entre les gouvernements français et belge de fixer ce droit comme suit Vins, 3i francs 80 centimes par hectolitre. Eaux-de-vie, 5o degrés, 5g francs par hectol. Pour chaque degré, au-delb de 5o degrés, 1 franc 18 centimes en sus par hectolitre. Liqueurs, 71 francs par hectolitre. Le pays entier s'apprête b fêter avec enthou siasme le 29" anniversaire du règne de notre Roi bien-aimé. Ypres ne restera pas en arrière dans cette démonstration patiiotique. Comme dans toutes les villes de la Belgique, l'exception de Bruxelles, le Te Deum sera chanté le dimanche 22 de ce mois. Après cette cérémonie religieuse aura lieu, sur la Grand'Place, la revue du bataillon de la garde civique et du corps des Sapeurs-Pompiers. Eosoite un banquet réunira les officiers de ces deux corps. Les membres de l'administration com- muuale y assisteront. Le soir la musique des Pompiers exécutera quelques morceaux d'harmonie sur la Grand'Place. Nous apprenons en outre, que les habitants arbo reront, le même jour, les drapeaux aux couleurs nationales et que le soir il y aura une brillante illumination. Les circonstances se prêtent admirablement b une démonstration de ce genre. Communiqué Le Moniteur a donné place dans ses colonnes b une proposition de M. Adolphe Roussel, tendant b ce qu'au jour où la capitale acclame de nouveau l'inde'pendance de la Belgique dans la personne de On dit qu'elle fil des miracles cela peut être, cela doit être même; et du reste, sa charité si vive, si abondante, ne fut-elle pas un miracle de tous les jours. Dieu seul et sa grâce pouvaient inspirer de si nobles entreprises et les couronner de succès. Son nom, inséparable de celui de Vincent de Paule, ne vaut-il pas des prodiges? Mais, malgré les efforts de ces deux âmes extraor dinaires, les moyens devinreut en peu d'années insuffisants et les besoins se multiplièrent. Alors, pour la première fois, ce saint piètre fit entendre sa voix au milieu de Paris et de la cour. Il dit les misèressansnombrejes crimes qui l'accompagnent. 11 raconte les nombreuses scènes de douleur dont il est témoin chaque jour. Il fait comprendre enfin b cette riche assemblée qui l'écoute dans la chapelle dorée du Louvre la honte qui atteint le riche oubliant le pauvre et le bonheur de la charité. La reine Anne d'Autriche fut une des premières b pteter une oreille maternelle aux paroles de Vin cent de Paule. Son premier discours l'émut si fortement qu'elle défit ses bracelets et ses boucles d'oreilles qui étaient en diamants et les lui donna 2 son chef auguste et vénéré, il n'y ait b Bruxelles aucune poitrine belge, sur laquelle le ruban aux couleurs nationales ne brille point. Ypres, nous n'en doutons point, ne restera pas en arrière dans cette démonstration patriotique. On nous assure que le Roi et la famille royale viendront b Ypres dans la première quinzaine du mois de septembre prochain. A l'occasion de celte arrivée tant désirée, des fêtes splendides auraient lieu daos l'antique cité des Yprois. Avant-hier, a eu lieu, en la chapelle du collège S'-Viocent de Paul, une solennité toujours égale ment intéressante; c'était le jour de première communion poor un certain nombre d'élèves de cet établissement. De même que les années précé dentes, Mgr l'évêque de Bruges a daigné présider b cette auguste cérémonie. S. G. a adressé durant la messe qu'elle a célébrée, une allocution pleine de vérité et d'onction aux jeunes gens qui devaient en ce jour approcher pour la première fois de la Table Sainte. L'auguste Prélat leur a aussi conféré le Sacrement de la Confirmation. L'éclat de cette solennité était encore rehaussé par la présence de Leurs Grandeurs Mgr Consseau, évêque d'Angoulême, accompagné de son vicaire- général, et de Mgr Clifford, évêque de Cliflon (Angleterre). M. Leba, photographe Bruxelles, dont la réputation est solidement établie, vient d'être appelé par plusieurs personnes de notre ville pour exécuter des portraits. Le nombre des personnes déjà inscrites, n étant point suffisant pour permettre M. Leba des jrais de déplace ment, ses prix étant les mêmes qu'à Bruxelles, il prie les personnes qui désireraient profiler de sa prochaine arrivée de bien vouloir se faire inscrire chez M. Loppkns, Marché au Beurre, où quelques spécimens se trouvent exposés. Ces spécimens donnent une idée du talent du photo graphe. Sa manière de traiter avec les person nes qui l'honorent de leur commande doit leur inspirer une pleine confiance. M. Leba ne livre les portraits que lorsqu'on est tout à-fait satisfait de Vexécution. Le paiement n'a lieu qu'après livraison. M. Leba se munira des appareils destinés photographier sur des cartes ces petits portraits qui jouissent aujour d'hui d'une si grande vogue. (Communiqué.) actes officiels. Par arrêtés royaux du 18 juillet, sont nommés: Dans l'état-major des places. Colonels. Les lieutenants-colonels: B. Cruyp- lants, A. Jaossen et A. Alvin, commandant respec tivement les places de Tournai, Termonde et Liège. Dans l'infanterie. Capitaine de deuxième classe. P. Germain, adjudant-major au 11° de ligne. pour les pauvres. Les dames de la cour suivirent son exemple. La duchesse d'Aiguillonla présidente de Goussault, M. de Noailies, mademoiselle de Polail- lon, une infinité d'autres femmes de condition dont les ooms ont été mieux cachés ou plus oubliés, s'associèrent b Vincent et b mademoiselle Legras. En peu de temps cent mille écus furent remis entre leurs mains. Les établissements commencèrent b se fotmer dans Paris et les provinces. Des fem mes de la campagne se dévouèrent pour porter ces secours dans les villes et les villages. C'était beaucoup, ce n'était pas encore assez. Ces femmes, mariées pour la plupart, et peu riches elles-mêmes, ne purent quitter longtemps leor travail et leur ménage. Des soins plus impétieux les réclamaieot dans leurs familleset le bien demeura encore une fois sans fruit, faute d'ouvriers pour l'accomplir. Alors Vincent de Paule réunit plusieurs filles pauvres et pieuses a la place des mères de famille qui ne pouvaient continuer ces œuvres difficiles. A son premier appel, elles arrivent de tous côtés. chronique judiciaire. Celui qui s'approprie un objet trouvé dont il ne connaît pas le propriétaire, par exemple un billet de banque ramassé sur un chemin public, commet un vol. (Cour de Gand, 3 mai 1860.) Oo sait qu'aux termes de l'art. 21 de la loi sur la garde civique, les échevins sont exemptés du service dans leur commune. Par arrêté royal en date du i5kseptembre i85g, inséré au Moniteur, M. Victor Henaux fut nommé échevio de la ville de Liège. En présence des termes si clairs et si précis de la loi, M. Heoaux crut qu'il ne devait plus se rendre aux convocations qui lui étaient adressées. Il fut néanmoins assigné b comparaître devant le Conseil de discipline, et par jugement en date du 3o mai dernier, il fut condamné b la réprimande et aux frais. Il se pourvut en cassation contre cette sentence. La cour suprême, par un arrêt fortement motivé, vieotde casser le jugement du Conseil de discipline. nouvelles diverses. M S L'éclipsé du soleil a été assez peu remarqaée dans notre ville. C'est vers 3 heures iâ minutes que l'obscurcissement a été le plus notable. A partir du 21 juillet, des modifications sont introduites dans l'heure du départ des convois du chemin de fer de la Flandre-Occidentale; nous les publions b la 4* page de notre journal. Mardi dr la veuve de Jacques Titeca, âgée de 68 ans, et demeurant b Wytscbaele, est tombée a l'eau b Hollebeke et s'est noyée. Oo nousécrit de Poperinghe,en date du 20 c1 Au marché de ce jour, le houblon s'est vendu b raison de fr. 76-00, les 5o kilogrammes. On écrit de Courtrai, 19 juillet Ce matin, un ouvrier couvreur, le nommé Pierre D'Hondt, est tombé du toit de la maison de M. Auguste Derbo, Grande Place, où il travaillait. Il est mort sur le coup. Il parait que l'imprudence de la victime est cause de ce malheur. D'Hont est un jeune homme, soutien de sa famille; il compte sept frères et sœurs en bas-âge. Aussitôt ce mal heur arrivé, un habitant de la Grand'Place a ouvert une liste de souscription pour venir au secours de la malheureuse famille et cette sous cription a rencontré beaucoup de sympathie. L'orage de lundi dernier a causé des malheurs b Waeregem et b Meylegera. Dans la première localité une jeune fille de 23 ans, nommée Julie De Munck, demeurant b Desselgem, a été tuée par la foudre. Le nommé L. De Visscher a subi malheu reusement, le même sort b Meylegera, pendant qu'il récoltait des fruits dans son jardin. Paris voit un spectacle tout nouveau, et ne peut refuser son admiration et son zèle b tant de zèle et de courage. A tous moments, b toute heure, 00 rencontrait par la ville 011 par les champs une jeune fille, seule sans protection qu'un long rosaire qui pend b son côte, portant une lourde et pesante marmite rem plie de bouillon de viande et les poches pleines de morceaux de pain et de pièces de monnaie, montant et descendant les maisons des pauvres, accompa gnant celte bienfaisance d'un sourire et d'une gaîté continuelle. Les curés de Paris s'adressèrent b Vincent de Paule pour^en avoir dans leurs paroisses, et ce fut 1 année 1635 qu elles se réunirent en communauté, sous la conduite de mademoiselle Legras, dans la paroisse Saint-Nicolas-du Chardonnet. Elles prirent le nom de Sœurs de la Charité, servantes des pauvres. Vincent de Paule ne voulut point qu elles fussent considérées comme religieu ses; il ne leur permit point les vœux de l'église, mais il voulut qu'elles se considérassent simplement comme de pieuses filles, réunies pour soigner les pauvres et les malades en leur consacrant leur vie en,'®te* Pour être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 2