44nie Année. No 4,468. MADEMOISELLE LEGRAS. DE LA FÊTE COMMUNALE 7?P.3£G, 28 Juillet. S. M. le Roi, LL. AA. RR. et 1. Mgr le Duc et M"' la Duchesse de Brabant et S. A. R. Mgr le Comte de Flandre, arriveront Ypres, le Dimanche 16 Septembre pro chain. Voici comment la Presse, de Paris, apprécie nolreloi sur l'abolition des octrois dont elle a fait une étude très-complète et nécessairement très-impartiale DITE TE IN B A G. 1860. LE PROPAGATEUR. pour la ville 6 fr. par as, pour le deh 4 fr. pour 6 mois, 2 50 pocr FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. an, 5 fr. p< trois mois. REVUE POLITIQUE. Toutes les difficultés soulevées par le refus de la Porte d'acquiescer b l'intervention des troopes françaises, dans les affaires de la Syrie, viennent de disparaître, grâce nne meilleure entente du Sultan de ses véritables intérêts. Sa Hautesse a fait savoir en effet, qu'elle adhérait b l'expédition, et aussitôt une conférence des représentants des gran des puissances, y compris celui de l'Espagne, s'est coustituée au roioistire des affaires étrangères, sous la présidence de M. Thouvenel. Dans cette conférenceil a été décidé qoe l'expédition aura lieu selon le mode proposé pri mitivement par le gouvernement français; 3* que l'Angleterre n'enverrait sur les côtes de Syrie que des forces maritimes; 3* que l'expédition française pourrait avoirimmédiatement lieu;4*et qu'enfin les commissaires des grands cabinets délibéreraient subsidiairement sur les garanties b exiger de la Porte pour l'avenir. L'accord sur tons les points a été unanime. Nous savons par le télégraphe qu'avant-hier, a Tœplitz, la visite que l'Empereur a faite ao Prince- Régent a duré une heure et demie. Les deux ministres, MM. de Rechberg et de Schleinilz, se sont également entretenus longuement entre eux et avec chacun des souverains étrangers. Quant au fond de la déclaration nous sommes dans une profonde ignorance. Nous dirons seule ment que le Pays, sous la rubrique de ses Der nières nouvellesrapporte un bruit d'après lequel l'entrevue aurait été précédée d'un traité entre la Prusse et l'Autriche, traité dont il ne resterait plus b régler que certains détails. I.ord Palrnerston a déposé, dans la séance du 34 (Suite.) Voir le n« 4,467 du Propagateur. Alors, derrière la vieille masure solitaire, on autre cri se fait entendre, plus mystérieux, plus étouffé que celui du pauvre enfant. Ce cri, c'est le deruier adieu maternel la dernière parole de bénédiction qui s'étend également sur l'eofant qui s'éloigne et îe bienfaiteur qui l'emporte. C est celui de la mère!... Elle reste seule avec sa conscience. Mademoiselle Legras adopte le pauvre enfant trouvé. Dès lors on va produire pour lui une œuvre de miséricorde nouvelle, une seconde mater nité qui doit rendre une ntère l'enfant aban donné en le conservant pour le rendre plus lard b la sienne, si eile ose en soutenir le regard. incent de Paule assembla encore une fois le juillet de la Chambre des Communes, au sujet des fortifications, des propositions conformes aux pro positions du comité de défense nationale. Le projet occasionnera une dépense de onze millions sterling. Les travaux seraient complétés le plus tôt possible. Lord Palrnerston a dit L'hori zon est plein de nuages; la tempête peut éclater tout b coup. La France possède une armée de 600,000 hommes, force plus qoe nécessaire pour sa défense; il ne veut pas dire que ces forces soient destinées a une agression, mais cette puissance peut attaquer aussi et en éprouver le désir. La marine française a été aussi considérablement augmentée, et cependant la marine n'est pas néces saire li la défense de la France. La discussion des propositions a été ajournée b lundi. S'il faut en croire un télégramme, le gouverne ment napolitain aurait fait évacuer complètement la Sicile. Peut-être ne serait-ce pas une mauvaise politique que de laisser Garibaldi tout entier aux difficultés intérieures de sa dictature, et de loi enlever ce moyen qui loi reste de se relever dans la faveur publique, au moyen d'une guerre qui réunisse les esprits en les passiounant. Quand on examine avec attention la situation du chef sicilien, on voit qu'il est entré dans la phase inévitable et dangereuse qui devait suivre ses premières opérations. Il commence b s'user. L'inac tion forcée laquelle il est condamné le tue, et son prestige s'évanouit. Des nouvelles de Sicile annoncent que Garibaldi, en quittant Palerme, a transféré provisoirement b Sistori l'autorité dictatoriale. Aussitôt l'arrivée de De Pretis, la dictature lui sera transférée. La situation de Naples est toujours fort grave, quoi qu'en puissent dire les optimistes et les par tisans de la politique nouvelle. Il ne suffit pas de décréter une constitution libérale pour transformer un pays et opérer des merveilles, il faut la mettre en pratique et r al lier autour d'elle l'immense majorité de la nation. conseil des administrateurs et celui des dames de charité. On s'étonne on se demande quelle est donc l'infortune qu'il avait oubliée? Après uue simple et courte exhortation, il em porte l'assentiment de tout son auditoire. Anne d'Autriche s'en déclare la protectrice et la mère. Mais une discussion s'éleva b propos du lieu où devait être situé l'établissement auquel on donna le nom de la Crèche, hospice des enfants trouvés. Généralement on préférait l'établir en dehors de Paris. Vincent de Paule s'y opposait fortement. Cette ténacité, cette ohatiuatiou dans un homme qui abandonnait toujours son opinion devant celle d'un autre, étonnaient tout le monde. Oh! c'est que le monde ne s'élevait pas b la hauteur de la morale du bienfaiteur! Il voulait cette maison au milieu de Paris! Grande et profonde leçon pour la mère qu'une raison quelconque avait pu détermi ner b abaudonner son enfant. Il doit donc lui rester, non seulement le remords de son crime, fr. 7-50 par 6 mois, 2-75 pour 5 mois. Conclusion Les communes urbaines con tribuent pour un peu plus du tiers b la formation du fonds communal, et en retirent au minimum plus des trois quarts; les communes rurales con tribuent b la formation du fonds communal pour près des deux tiers, et n'en retirent pas un quart au minimum. S'il n'est pas juste de prélever un fonds communal par voie d'impositions de consom mation générale, pour le répartir ensuite aux communes au prorata du principal de la contri bution foncière sur les propriétés bâties, etc., il est en même temps d'une politique illibérale que l'État intervienne entre la bourse des contribuables et la caisse des communes. La suppression des octrois est une réforme excellente, b la seule condition qu'on trouve moyen de la réaliser sans mettre le budget de quelques grandes villes b la charge des campagnes. Pourra-t-on dire que c'est trop exiget r 1 q m PROGRAMME DIMANCHE,5 AOUT. Concours de chant pour les pinsons b la Plaine- d'Amour, b six heures du matin. Concert au Parc, de midi b une heure, par la musique du 1 ime régiment deligoe. Grand tir b la perche, organisé par la Société royale de S'-SébastieD. Grande représentation dramatique flamande, b la Salle de Spectacle, Petite Place, b 6 113 heures, avec le concours et sous la direction de la Société de kunst is ons vermaeh. LUNDI, 6 AOUT. A 8 heures du matin, continuation du tir b la perche, suivi de la distribution des prix. Tir b la perche sarbacaneb 2 heures. Concert vocal et instrumental (au profit des pauvres), par la musique du iira' de ligne, au mais encore, b chaque pas qu'elle fait dans la grande ville, elle peut apercevoir le toit de la maison qui recueille son tiésor délaisse. L'archi tecture de cette maison est pour elle un martyre de plus. D'innombrables fenêtres, percées dans l'édifice, comme pour en faire une grande lanterne b jour où tous les regards puissent pénétrer. De longues salles, donnant sur la rue comme pour faciliter aux cris des enfants de se faiie mieux entendre, les sœurs grises parcourant avec vigilance les salles de la Crèche, tantôt prenant l'enfant dans leurs bras ou le berçant au son d'un cantique sacré. De jolies petites têtes blondes, de beaux yeux bleus, des figures d'anges se reposant sur leur sein maternel; et quand ces pauvres petits savent par ler, ils les appelleot ma mère, d'autres ma sœur, et croient avoir une famille! Oh! si la pauvre mère passe par Ib, quel qu'ait été son crime, il est bien expié. Dans chaque enfant elle croit voir le sienb

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 1