ANGLETERRE. ITALIE. Jardin publiesitué derrière le pensionnat des Dames de Rousbrugge, b 7 heures du soir. mardi, 7 aout. Concert au Parc, par la musique du corps des Sapeurs-Pompiers, de midi b une heure. Concours de jeux de cartes, b 3 heures b la Plaine d^Amour. Jeu des ciseaux b 4 heuressur la plaine du Zaelhof. Grande Fête champêtre donnée par la Société de la Concordera son local d'été, b 7 heures du soir. Les 5, 6, 7 et 8 la cloche de retraite ne sera pas sonnée. Du 5 au 12 août, la Bibliothèque publique et le Musée communal seront ouverts tous les joors au public, le matin de onze heures b midi, et l'après- midi de 3 b 5 heures. Le mercredi 8 août, b 2 heures de relevée, aura lieu, b la Plaine d'Ainour, un tir b la cible auquel sont admis b prendre part le bataillon de la garde civique, la demi-batterie d'artillerie, le corps des Sapeurs-Pompiers et le 1 im* de ligne. Mardi d', on célébrait des noces, b Brielen; et, selon un usage généralement suivi b la campagne, on tirait force coups d'armes b feu. Le nommé Théophile Herremans, âgé de 12 ans, demeurant près le cabarêt dit het Hoekje, lez-Ypres, voulut, lui aussi, tirer un coup de pistolet, mais le coup rata. Théophile, tout eu cherchant a remédier b cet inconvénient eut l'inconcevable idée de tenir son armede manière a en boucher le canon avecle pouce. Pendant cette opération,le coup partit et lui enleva le pouce et' l'index. Le malheureux a été conduit b l'hôpital où il est l'objet des soius les plus empressés. Il ne se passe pas de semaine sans qu'un grand nombre de bêtes a corues, venant du Furnes- Ambachl, ne soient dirigées, par notre ville, vers la France. Aujourd'hui encore, il en est passé une soixantaine. acte officiel. Par arrêté royal du 25 juillet, la session législa tive de 185g-1860 est close. NOUVELLES DIVERSES. On écrit d'Ostende Notre ville sera bientôt enrichie d'un beau monument. Le conseil communal avait voté une somme de 5o,ooo fr., pour la construction d'un pavillon destiné au Roi. Au lieu d'un pavillon, Ostende verra s'élever un grand palais, pour les frais d'érection duquel le conseil provincial de chaque cri ce doit être son cri! celte voix qui fait tressaillir même l'heureuse mère au berceau de son nouveau-né! cette voix pour elle c'est le déses poir. Et ce doux baiser, ces caresses qu'elle entend ce n'est pas elle qui les donne, c'est peut-être son bis qui lesvreçoit Oh non! rien n'a été oublié pour la punir. Partout, b chaque pas qu'on fait dans cette vaste maison, on retrouve la pensée du fondateur habile qui voulait bien élever un monument de plus au malheur, mais sans épargner une amertume b celle qui en est la cause volontaire. Cet hôpital des Enfants-Trouvés coûta d'in nombrables peines b la vigilance de mademoiselle Legras. Le choix des nourrices, le peu de soins qu'elles donnaient daus le commencement a leurs nourrissons, la mauvaise éducation de ces femmes, leur exigence et leurs continuelles disputes, tout cela demanda et donna des fatigues infinies. Et c'est entièrement aux usages bien établis daos les 2 Bruges vient de décider qu'il apporterait une part de 100,000 fr. Le prince-régent de Prusse De tardera pas b venir passer quelque temps b Ostende. S. A. R. y a fait retenir des appartements. On écrit de Blankenberghe Les travaux récemment adjugés pour l'élargisse ment de la jetée et le nivellement de la dune, sont poussés avec vigueur. Dans une dizaine de jours, toute la partie qui borne la ville sera livrée b la circulation. C'est un embellissement auquel applaudissent tous les amis de Blankenberghe. Les débats du procès d'Anna-Bella Korhsch, devant le tribunal correctionnel de Gaod, se sont terminés Le proooocé du jugement a été remis au samedi 4 août prochain. Le Roi est allé jeudi b midi au palais de Bruxelles. S. M. a reçu en audience plusieurs dépulations d'administrations locales, les unes ayant pour mis sion d'inviter le Roi et la famille royale b assister aux fêtes qui doivent avoir prochainement lieu dans les villes qui les avaient déléguées, les autres chargées de présenter des Adresses b S. M., b l'occasion du 29' anniversaire de son règne. Le Roi a parfaitement accueilli ces dépulations, et a promis de se rendre aux invitations qui lui étaient faites. S. M. est retournée b Laeken dans l'après-midi. Le conseil provincial du Brabant a terminé mardi les travaux de sa session. Après une discussion qui a fourni b M. le gou verneur l'occasion défaire pressentir les mécomptes et les iocouvénienlsqui pourraient résulter du cours légal Je l'or en Belgique, le conseil a, néanmoins, adopté les conclusions du rapport de M. Oppen- heim, tendant b émettre le vœu de voir décréter le cours légal de l'or. Les journaux hollandais s'occupent longue ment de la fête du 21 juillet. Après avoir rendu hommage au patriotique enthousiasme qui a animé notre population, ces feuilles ont soin de constater l'accueil fraternel que Bruxelles a fait b ses bôtes néerlandais et dont ceux-ci ont témoigné leur gratitude en portant les couleurs belges unies a leurs propres couleurs. Nous lisons dans YUnion de Charleroy Eu attendant qu'on démolisse nos fortifications, on travaille activement b les réparer. On lit dans YUnion de Charleroi Il y a des coïncidences frappantes dans les dates. Uo journal fait le rapprochement suivant Ce fut le jeudi 21 juillet i8o3 que Bona parte fit son entrée b Bruxelles, comme premier consul. Ce fut le jeudi 21 juillet 1831 que Léopold I" fit sou entrée b Bruxelles comme Roi des Belges. premiers temps que l'on doit voir aujourd'hui cet établissement si bien ordonué. Quand elle crut qu'elle pouvait s'éloigner sans crainte et en laisser le soin b une sainte et vertueuse fille de la Charité qui la secondait, elle partit pour la Bretagne, voulant fonder un nouvel hôpital pour recueillir les galériens malades. Le détail qu'elle fait de ce voyage est trop touchant pour être oublié dans cette histoire. Le 20 de juillet, écrivait elle, nous nous mîmes dans le coche d'Orléans. A l'abord des villages et des villes quelques-unes de nos jeunes sœurs nous faisaient souvenir de saluer en esprit nos bons anges et ceux des pauvres que nous allions servir. Eu arrivant au lieu des repos et des gîtes, aussitôt après le souper nous allions chez quel- ques pauvres du voisinage qu'on nous enseignait leur porter des secours, soit en linge, soit en a nourriture ou en argent, que nous avions empor- tés b cet effet, et cela pour continuer d'offrir nos C'est le 21 juillet 1860 que le peuple belge déclare unanimement que, le cas échéant, il s'opposerait de toutes ses forces b l'entiée d'un Douveau Bonaparte en Belgique. Nous apprenons, dit le Courrier de Maes- tricht, qu'on va organiser b Cologne un grand tir international. Il y aura des prix de 3,000, 2,000 et 1,000 thalers; un autre consistera en un uouveau château dans la vallée du Rhin. Le Times a reçu la dépêche suivante de son correspondant b Naples 22 juillet. Après uneconférenceavec lecomte de Cavour, il a été décidé que le Roi de Sardaigoe enverrait un adjudant auprès de Garibaldi avec une lettre autographe pour lui demander de ne pas opérer d'attaque sur le continent! FRANCE. On écrit de Paris au Courrier de Marseille L'Empereur, pour récompenser Abd-el-Kader de sa belle conduite en faveur des chrétiens de Syrie, vient de lui envoyer le grand cordon de la Légion-d'Honneur. On lit dans la Patrie Tout est possible dans un pays livré b l'incen die, au pillage et b l'assassinat, et l'incroyable traité de paix entre les bourreaux et les victimes, annoncé par le Morning-Post avec une satisfaction trop visible, pourrait bien exister réellement. Mais que prouverait on pareil traité? On ne pourrait y voir, comme le fait remarquer le Constitutionnel, qu'un nouvel abus delà force. Voulez-vous que nous cessions de vous mas sacrer? auraient dit les égorgeurs b leurs victimes. - Oui ne nous tuez plus, ne tuez plus nos femmes, ne tuez plus dos enfants. Et voilb quel serait la traité de paix entre les Druses et les Maronites, dont le Morning-Post se réjouit comme d'une noone nouvelle pour la civilisation et l'humanité! Par ce traité, qui aurait été imposé évidemment le poignard sur la gorge, les Druses, aussi habiles diplomates que féroces assassins, auraient voulu sans nul doute se dérober au châtiment dont l'Eu rope les menace; mais l'Europe ne peut être leur dupe, et nous dirons au Morning-Post qne le sang versé crie vengeance et que les merts n'ont pas signé le traité. On lit dans le Pays, sous la rubrique dernières nouvelles On annonce le départ de l'Empereur pour le camp de Châlons. a On écrit de Rome, 17 juillet Je necrois pas vous avoir dit qu'un officier turc services b nos véritables maîtres et ne nous pas ralentir dans nos saiots exercices envers eux. Au pont de Cé nous fûmes chassées de l'hôtel- lerie b cause de nos costumes, et nous nous trouvâmes fort tard dans les rues, mais de bonnes a femmes nous recueillirent bénigneraent, et nous repûmes la route le lendemain en bénissant Dieu. Quelle touchante explication d'une vie qui lui semble toute naturelle! A l'entendre dire tout simplement tant d'oeuvres si saintement faites, ne semble -1 - il pasqu elleii a rien fait que d'ordinaire! Quelle poesie dans ce voyage! Ces femmes, ces jeunes filles, s expatriant du toit paternel pour aller soigner des forçats! Saluant les anges b l'entrée des villes et des villages, et pour se reposer de leurs fatigues allant visiter les pauvres daus la crainte de leur demeurer un instant inutiles, taodis que ce voyage n'est entrepris que pour eux. Pour être continué.)

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 2