ÉTAT-CIVIL D'YPRES, italie. PRUSSE. russie. orient. studie van den notaris casteleift, te meeken. dokderdag 20e" september 1860. ten 4 tœren namiddag, in (Tlierberg Sle-Cecilia, op de plaels te Ledeghem, IN SI'EL Koop 1 14. Eene goede IlOFSTEDE groot 11 lieclaren 45 aren 40 centiaren slaende en gelegen op Moorslede verre zuijd- oost van de plaels, gebruikl door Philippus- Jacobus .Masschelein, mits 900 francs in hetjacrboven de grondtaslen met real van pagt lot 1" Oclober 1865. Koop 15. Twee parlyen ZAEYLAND se bai tait la poitrine, et frappez jusqu'à l'amollir votre coeur de ruarbie. Votre Majesté De doit pas iguorer l'héroïque histoire de sa familie, dater de Berthold, comte de Maurieone, et celle des Humbert, des Amédée, des Philibert. w Humbert III, surnommé de son vivant le saint, est béatifié. Ce graod prince a sauvé l'Église sous le pontificat d'Aleiandre III. Amédée V a été le promoteor d'une croisade, sous le Pape Jean XXII. n Amédée IX, si charitable, qu il accueillait les pauvres sa table, prit part la croisade proclamée par Pie II Vous nommerai-je les trois fils de Victor- Aroédée I", Charles-Emmanuel, qui finit ses jours au noviciat de la Compagoie de Jésus; Victor- Emmaouel et Charles-Félix? Vous rappelerai-je les saintes reines épouses de ces trois princes Marie-Clotilde, qui, nous l'espéroos, sera bientôt vénérée sur les autels; Marie-Thérèse et Marie- Christioe, l'illustre mère de Votre Majesté? Dieu veuille que ces précieux souvenirs vous fassent dire en toute sincérité, avec le prophète-roi J'ai commencé; nunc cœpi. i> Reconnaissez, sire, le pouvoir de Dieu; sa main peut opérer un changement absolu. v II en est temps encore. Imitez vos aïeux et invoquez tous les saints de votre famille, afin qu'ils vous protègent. Humiliez-vous devant le vicaire de Jésus- Christ. a Ordonnez au nouvel Attila de s'arrêter dans ses excès, après qu'il a porté la ruine dans une partie de l'Italie, et ne permettez pas qu'il pénètre dans Rome. Dites-lui de trembler, et qu'un autre acteur, pareil au vainqueur d'Attila, un Lamoricière, est dans les murs de Rome, et doit l'en repousser. Pie IX invoquera la glorieuse protection de Saint-Léon le Grand moins que Dieu Notre- Seigneur ne l'ait désigné pour être la victime expia- trice, gage de la paix de l'Église et du monde entier. Mais quand même Garibaldi, comme Attila, s'attribuerait le double titre de terreur du monde et de fléau de Dieu, il le serait seulement pour un temps, et sa chute sera prochaine, et le triomphe de l'Église ne peut se faire attendre. Nous serions heureux si ces lignes étaient lues de Votre Majesté, et si vous accordiez celui qui les écrit la même confiance que celle dont votre auguste père daignait nous honorer. Marquis de LaVRADIO. Lisbonne, 20 août 1860.» On écrit de Rome, le 1" septembre, que Mgr. de Mérode, ministre des armes, venait de partir pour Terni, afin de conférer avec le général de Lamoricière. Ce dernier avait annoncé ses troupes l'invasion du territoire pontifical pour le mois d'octobre prochain et prenait, en présence de celte éventualité, tontes les dispositions nécessaires. La place d'Ancône a été fortifiée par lui d'une manière toute nouvelle. Aux défenses qui la pro tègent du côté de la terre, et qui sont parfaitement entendues, il a ajouté des ouvrages de mer nom breux et établi des batteries de côte bliodées, destinées tenir en échec les navires de guerre qui viendraient pour la bombarder. Ces batteries, et le peu de profondeur des passesen obligeant, les bâtiments de guerre se tenir éloignés, diminue ront considérablement l'effet de leur tir. En I absence du baron Nothomb, attendu dans quelques joursM. le chevalier Ferdinand de Stuers, secrétaire de la légation belge Berlin et chargé d'affaires ad intérim, est parti pour Dresde, afin d'y recevoir le Comte de Flaodre. On lit dans le Journal de Saint Pétersbourg du 29 août S. A. R. le comte de Flandre est revenu de Moscou Saint Pétersbourg, lundi a huit heures do matin. Le prince, après avoir visité l'ancienne capitale dans tous ses détails et avoir examiné avec un vif intérêt tout ce que la grande et vieille cité offre de remarquable, l'avait quitté dimanche midi. Il avait logé au Kremlin, où des appartements lui avaient été réservés et où les bonueurs lui ont été faits par le maître de la Cour, prince Trou- belskoy. Arrivée l'ver, S. A. R. a rencontré, quatre heures trois quarts, S. M. l'Empereur et S. A. I. Mgr. le grand-duc héritier. Sa Majesté a réuni sa table, dans les appar tements impériaux de la station de Tver, outre S. A. I. le czarevitch grand-duc héritier, LL. A A. II. les grand-ducs Constantin Nicolaïevitcb et Michel Nicolaïevitch et son hôte royal, les personnes de la suite impériale, de la suite de S. A. R. le comte de Flandre et de celle de Leurs Altesses Impériales. Hier lundi, le comte de Flandre s'est promené dans les divers quartiers de Saint- Pétersbourg et il a visité plusieurs établissements et des magasins nombreux, non sans y faire divers achats im portants. Nous avons oublié de mentionner, et nous sommes heureux de pouvoir réparer cet oubli, que le jour du baptême de S. A. I. la grande-duchesse Anastasie, S. M. l'Empereur a daigné faire remet tre S. A. R. le comte de Flandre, par S. Exc. le comte Adlerberg, ministre de la Cour, les insignes de grand cordon de l'Ordre impérial de Saiut- André. M. le major Burnell, aide de camp du prince, a reçu l'Ordre de Saint-Stanislas de 2' classe, et M. le lieutenant Duroy de Blicquy, son officier d'ordunnauce, la 3* classe du même Ordre. Ou lit dans une lettre adressée le 22 août de Beyrouth la Presse les détails suivants sur l'effet qu'a produit dans cette ville le débarquement des soldats français Le trajet, du lieu de débarquement au lieu de campement situé six kilomètres de là, s'est opéré eutre deux haies presque continues d'hommes et d'enfants. Au seuil de toutes les maisons chrétien nes, sur la crête de tous les talus de la route, quel que vieille femme, les deux mains projetées en avant et tour tour ouvertes et fermées, semait sa manière des béuédictions. Les jeunes femmes pré sentaient aux Français leurs plos jeunes enfauts, qu'elles élevaient ensuite ao-dessus de la tête. L'indifférence contrainte ou la mine grognonne des bourgeois musulmans, l'air embarrassé et comme dépaysé des soldats turcs, la pâleur fiévreuse de quelques maigres et loogs derviches, égrenant, sans rien voir ni rien entendre, leur chapelet, et qui semblaient porter empreintessur leur face émauciée des lamentations de Jérémie, contrastaient avec la joie et la confiance des chrétiens. Quant la plèbe musulmane (portefaix, cribleurs de blé, etc.), sa première impression, la vue de la petite taille et du costume peu théâtral de nos chasseurs de Vin- cennes, a été, je dois le dire, l'impression d'un parfait dédain. Nous mangerous tous ces petits hommes! v disaient-ils daDs les bazars en riant gorge déployée. Quatre nouveaux arrivages de troupes et pro bablement aussi les renseignements fournis par les soldats turcs sur ces petits hommes qu'ils ont pu voir l'œuvre en Crimée, ont cependant beaucoup modifié le sentiment populaire, mais pas dans le sens qu'on croyait. Aux rires ont succédé, non un silence prudent, mais une profonde et croissante irritation qui, sur le passage de nos troupes, se manifeste déjà par des grogueries marquées, et qui, vis vis des chrétiens du pays arrivent aux in vectives et aux menaces directes. On reproche ceux-ci de prêter leurs services l'armée française; 00 les appelle chiens serviteurs de chiens, et, faisant allusion au délai fixé par la convention (qui est ici très-cbaleureusement commeutée par les masses), on ajourne leur châtiment final 6 mois. Il y a même des impatients qui trouvent ce délai trop long. On a intercepté, il y a deux ou trois joors, une lettre écrite d'ici un chef druse de la montagne pour l'adjurer de venir arracher aux infidèles les maisons et les femmes de croyants. Autre fait plus significatif. Avant-hier, pen dant le défilé d'un des détachements arrivés dans la journée, un chrétien fit entendre une exclama- lion de plaisir. Un musulman qui se trouvait der rière lui, et qui la vue de nos soldats donnait au contraire des maux de nerfs, le rappela grossière ment l'ordre. Riposte du chrétien soufflet du musulman, bataille. D'autres musulmans crient d'un café voisin qu'il faut en finir avec les infidèles, et cet appel, les crocheteurs et les vanneurs du quar tier, auxquels se joignent un soldat turc et un agent de police, se ruent, armés de bâtons et da massues, sur le chrétien et ses amis. Le tumul'e n'eut pas de suite et fut prompte- ment dissipé; mais la police locale, sommée de procéder l'arrestation des coupables, se borna dire qu'elle ne les connaissait pas. Un chrétien qui ne voulait pas lui laisser cette excuse, lui signala alors nominativement douze des agresseurs, et elle dut se résigner les arrêter; mais, peine arrivés la prison, tous furent mis en liberté sans enquête. a Le lendemain, c'est-à-dire hier, le nouveau Pacha de Beyrouth, Ahmed-Pacha, a fait crier dans la ville la défense de porter des armes. La police a profité de la défense pour enlever aux chrétiens ce qui leur restait d'armes, et qui se ré duisait du reste deux couteaux de travail, trouvés sur deux porte-faix. Un musulman s'élant vu désarmer son tour de son cangiar on le lui a rendu avec force excuses dès qu'il a établi sa qualité de musulman, a DU âl AOUT AU 7 SEPTEMBER INCLUS. Naissances 6. Sexe inasc. 1, id. fémin. 5. Mariages 3. Dehollander, Jean-Baptiste, journalier, et Hostens, Julienne, dentellière. Vlaemynck François, couvreur, et Douchez, Apoline, couturière. Blancke, Jacques, maçon, et Vankeramel, Amélie, couturière. décès 7. Maerteo, Jean-François, 5q ans, journalier, époux de Marie Sackenpié, rue de Menin. Declercq, Mathilde, 29 ans, couturière, célibataire, rue des Boudeurs. Vanacker, Héiène, 78 ans, sans profession, veuve de Jean Malfait, Hôpital-S1 Jean. Violon, Josse, 39 ans, filtier, époux de Barbe Debouck,rue deMenin.Renard, Henri Joseph, 62 ans, major au 11" régiment d'infanterie, veuf d'Agnès Goffin, rue du Quai. Rousseau, Marie, 66 ans, accoucheuse, épouse de Jacques VaBdenberghe, rue S' Jacques. Rey- brouck, Marie, 16 ans, dentellière, célibataire, rue des Chiens. Enfants au-dessous de 7 ans 3. - Sexe mas. sexe fémin. 3.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 3