ACCOUCHEUSE DIPLOlEË". W O O N IJ u S FRANCE. M'"' OCTAVIE PELGRIM, Accoucheuse diplornée, ayant exercé sa profession pendant 5 ans Wournen-lez-Dixmude, avec le plus beau succès, vient de s'établir en celle ville, rue au Beurre, A'" 12, chez Ch. Nuytten, bottier. Son mérite personnel et la bonne réputation dont elle jouit lui font espérer la confiance des mères de famille. (2) ZONNEBEKE, in het doup. 3 Le ministère de Naples a donne' sa démission. M. Conforti a été chargé, dit-on, de la formation d'un nouveau cabioet. Turin, lundi matin, 24 septembre. Il y a eu près de Capone une rencontre entre les garibaldiens et la cavalerie napolitaine. Celle-ci a fait plusieuis prisonniers. Le général Cialdini a fait rendre, par la brigade de la Reine, les honneurs funèbres au général de Pimodan. Le corps du défunt a été embaumé, mis dans one caisse de zinc et envoyé sa famille en France, sous la conduite du prince de Ligne et du comte de Benneville, officiers d'ordonoance du général et prisonniers des Piémontais. L'Empereur et l'Impératrice sont arrivés samedi dernier a six heures nn quart du soir S'-Cloud. La dépouille mortelle du général de Pimodan est attendue a Paris où elle arrivera accompagnée d'un des aumôniers de l'armée pontificale. Le géné ral Pimodan, qui vient de mourir des suites de la blessure qu'il a reçue dans la bataille livrée devant Ancône était un jeune officier en i85o. Il donna sa démission la suite de la révolution de juillet, et passa, quelque temps après, au service de l'Au triche, où il devint colonel. Il s'était battu dans la guerre de Hongrie, eu 1348, et il reçut dans un combat entre les Hongrois jusqu'à dix-huit bles sures; il fut laissé pour utort sur le champ de bataille. Dès que le général Lamoricière fut nommé commandant des troupes pontificales, le colonel Pimodan lui écrivit pour servir sous ses ordres et fut nommé chef d'état-major, avec le titre de général. ITALIE. La Gazette officielle du royaume publie nn arrêté du ministre de fa guerre ordonnant la formation de corps détachés, pour lesquels la garde nationale de chacune des communes d'Asti, de Côme, de Crémone, de Coni, de Faerrza, de Forli, d'iriiola, de Lodi, de Novare et de Verceil, fournira un contingent de 5oy hommes. La brigade du roi de Piémont est partie de Gènes pour Naples, dont elle doit occuper les forts. Elle est commandée par un Savoisien, le général Peruot, qui prendra le commandement de toutes les forces sardes actuellement dans la capitale des- Deux-Siciles. Le général Pernot dépendra unique ment de M. Villamarinaministre sarde Naples. - La Perseveranzade Milan assure que le fameux Liborio Romano ayant demandé une audience l'amiral français, bord de la Bretagne, celui-ci aurait répondu Je ne veux pas recevoir un traître. Le général marquis de Pimodan, qui vient de succomber aux blessures qu'il avait reçues en essayant de forcer les lignes du général Cialdini Castelfidardo, était on ancieo officier de la garde royale de Charles X. Il appartient a nue excellente famille du faubourg Saint-Germain qu'il habitait jusque dans ces derniers temps, où il prit du ser vice dans les troupes papales. Sa femme, Mm* la marquise de Pimodao, serait, dit-on, en ce moment, Paris. Voici ce qu'écrit un militaire au sujet des dernières nouvelles d'Italie Je résume ainsi les dernières nouvelles Lamo ricière a été surpris par l'acte d'inqualifiable déloyauté du Piémoot, qui est entré dans les Etats de l'Église avant la déclaration officielle de guerre c'est de la piraterie. C'est ainsi que les forces de Lamoricière, disposées en vue d'un tout autre genre d'attaque, out été coupées. Cependant, deux faits d'armes éclatants ont eu lieu le premier, par les 1,000 hommes qui se sont ouvert un passage travers one division piémontaise, le second est un coup d'audace Lamoricière avec 11,000 hommes a attaqué, non une simple division, mais le corps d'armée de Cialdini, fort de 4o,ooo 5o,ooo hommes, afin de pénétrer dans Ancône. Or, Lamo ricière y est entré, en subissaot inévitablement de grandes pertes, mais il y est entré avec une partie de son armée que les bailetins piémontais appellent maidtenant quelques cavaliers! L'armée ennemie n'a donc pu l'empêcher d'arriver travers ses rangs jusqu'à Ancône. Il a atteint le bot qu'il s'est proposé, et ce coup d'audace est digne du nom de Lamoricière. s Il n'y a plus d'illusion se faire. Garibaldi rompt décidément en visière avec les modérés de l'école Cavout. Le passage suivant d'une correspondance de la Gazette de Lyon en est une nouvelle pteuve Un de ses officiers, avec lequel j'ai conversé ce inalin même, in'a affirmé que le dictateur con sidérera sa lâche comme imparfaite, aussi longtemps que les trois résultats suivants n'auront pas été obtenus i* Départ du Pape et complète indépendance de la ville de Rome, pour qu'elle puisse voter libre ment au nom de l'Italie une et de Victor.- Emmanuel 2° Soulèvement de la Hongrie et son affran chissement de la maison de Habsbourg; 3" Délivrance de Venise, l'Autriche débusquée du fameux quadrilatère, que Garibaldi appelle dans son langage imaginé le Croquemilaine de l'Italie; finalement, toute la péniusule italique ne formant qu'un royaume sous le sceptre libéral et le gouvernement social de Victor-Emmanuel. A ce sujet, le voyageur garibaldien auquel je dois celte brève et caractéristique formule me fait remarquer qu'il est difficile aux lecteurs non initiés de comprendre la conduite du dictateur. La ligne de Garibaldi, me dit-il, est la fois Victor-Emma- nuelliste et révolutionnaire; mais, dans l'un ou l'autre cas, ou dans les deux cas la fois, soit qu'il s'engage dans une de ces deux voies, soit qu'il les parcourt parallèlement tontes les deux, il entend s'affrauchir eu tout et toujours de M. de Cavour en particulier et du cabinet sarde en général, ne professant aucune confiance dans la politique mi nistérielle et n'ayant de foi que dans l'épée ou la propagande révolutionnaire. On écrit de Naples, i5 septembre: Il faut un grand effort d'énergie pour ne pas défaillir par le dégoût que donne ici lotit ce que l'on voit et tout ce qui se fait, hommes et choses. Jamais absence de pudeur, jamais abnégation de tout sentiment honnête ne se sont affichés nulle part d'une façon aussi impudente; la trahison, la félonie, la cupidité, la flatterie pour le crime et l'impiété, voilà la morale de Naples mise en action et hautement professée depuis la prise de possession de la capitale des Deux-Siciles par le chef des barbares. Il n'est pas jusqu'à la singerie de la religion dont celui-ci ne vienne de donner le scandale. Passons quelques faits des plus saillants. Garibaldi comme vous le savez déjà, entra le 7 midi dans Naples, accompagné seulement d'une vingtaiue de ses compagnons venus avec lui par le chemin de fer de Palerme Naples. Précédé et suivi d'une foule hideuse que Romano avait payée d'avance pour lui faire cortège, il se rendit la cathédrale, ayant ses côtés son aumônier ordinaire, le moine défroqué et apostat Gavazzi. Là se passa une scène digne du chef et de son grand- prêtre Celui-ci, armé d'un poignard droite et d'un pistolet gauche, endossa l'étole et le surplis, se fit donner les clefs du satnt Tabernacle, d'une maiu profanatrice il saisit le Saint-Sacrement, et, gesticulant de l'autre, il fit, dans une allocution sacrilège, une parallèle entre le Sauveur du monde et le pirate, qu'il qualifia de sauveur de l'Italie; puis, rejetant dédaigneusement sur l'autel le Dieu qu'il veuait d'insulter, il demanda au nom de son maître voir le trésor de saint Janvier. La demande fut portée au cardinal, qui la refusa. Garibaldi contint son indignation et se contenta de répondre Ce sera pour plus tard... La même profanation eut lieu le lendemain, fête de la Sainte-Vierge, l'église de Pie di Grotta, où tous les ans se fait la plus brillante cérémonie royale en l'honneur de la naissance de la mère de Dieu. Mais ne cootristons pas plus longtemps vos lecteurs par ces scènes de l'enfer coutre le ciel. ALLEMAGNE. Nous avons dit déjà que la forteresse de Juliers, dans la province rhénane, allait être rasée. Les travaux de démolition sont déjà commencés, et, cette occasion de grandes opérations de guerre ont lieu devant celte place. Voici ce qu'on mande cet égard de Juliers Notre forteresse présente une dernière fois avant d'être démolie le spectacle de la guerre; le canon qui gronde sans cesse nous abasourdit, et nous devons nous féliciter que les boulets ne vien nent pas nous déranger notre dîner. La citadelle est déjà cernée par l'ennemi. Dans la nuit du 8 au 9, on a ouvert la première parallèle des tranchées. Du 10 au 29, l'œuvre de la destruction sera accomplie. La ville est encombrée d'officiers de tout grade et de toute arme; presque tous les officiers du génie des forteresses prussiennes ont reçu l'ordre d'assister ces manœuvres. Du 24 au ib on attend S. A. R. le prince-régent et le duc de Brabant avec un brillant état-major; on a préparé des logements pour plus de 5o généraux. Pour donner une idée des efforts qu'il faut avant de pratiquer une brèche, il suffit de dire que pour percer une ouverture de 4 pieds carrés il faut au môins 4oo coups de pièce de 1 2 et faire sauter des mines ayant chacune 3,4oo livres de charge. Les oreilles nous bourdonneront longtemps. Jde Francfort.) Suivant des nouvelles parvenues de Rome la Gazette d'Elberjeld, le Pape ne quitterait cette ville qu'à la dernière extrémité. Il se confirme que le roi de Bavière a mis la disposition de Sa Sainteté les châteaux de Wurzbourget deBamberg. C'est sur le premier que tomberait le choix du Saint-Père. On lui prête des paroles suivant lesquelles il ne chercherait en aucun cas nu refuge en France. OP ZONNEBEKE, IN HET DORP, OPENBAEK TE KOOP EN. Van wege den eigenaer stelt inen met het hou- deu van egne enkele zitting, die zal plaets hebben le Zonnebeke, ten Huize van Gemeente, bewoond by sieur Eduard Vuylsteke, op Dinsdag 9" October 1 860, teu 4 nreri namiddag, openbaer le koop het volgende goed, staende en gelegen op Eenigen koop. Een Woonhuis, afhankelyk- heden, dooreuhagen en froitboomen, alsmede het regt van cyns pacht tôt October 187 1aen 1 5 aren 27 centiaren Land en Hovenierhof, waer opal het zelfde is staende, palende oosl de s'raet leidende van de plaets naer Becelaere, zuid het huis en cynsgrond van S' Godderis, west het land van M. Ivveins en noord het huis en cynsgrond van Francis Durnez thans «ebruikt door deo veikooper Sr Philippus Hoflack. Den kooper zal met den overslag, in het gebruik komen. De konditieo berusten, by den Notaris CHRIS- TIAEN, te Passchendaele. (21

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 3