m m m a a GO Si CO S 1 *- lion du bateau est très-mauvaise et il est fort probable qu'il sera condamné sur place. Nous avons, dit une feuille d'Anvers, raconter une histoire de canards." quelque danger qu'il y ait faire une semblable histoire dans un journal,nousla livrons vecconfiance nos lecteurs, en affirmant que tous ses détails sont authentiques. Il y a quelques jours, un habitant de Cappellen acheta du fermier Bal, de Wilryck, trois couples de canards, et les plaça sur son étang. Le lendemain les intéressants volatiles avaient disparu. L'acquéreur venait de déposer plainte entre les mains de l'autorité, lorsque Bal survint portant une seconde fois les canards a leur nouveau propriétaire. Les bêtes avaient, nuitamment, qoitlé leur nouveau gîte et s'étaient rendues de Cappellen Wilryck (distaoce (rois lieues environ) pour repiendre leur ancienne habitation Depuis lors, celle escapade s'est renouvelée plusieurs fois, les canards persistant^ ne pas vouloir s'acclimater dans leur nouveau domicile. On vient de découvrir un nouveau genre de falsification. L'amidon qui est employé non-seule ment pour le linge mais qui sert aussi kdes prépara tions pharmaceutiques, etc.,et même aux confiseurs pour la préparation de certains bonbons, se trouve être mélangé avec de la terre de pipe ou autres matières analogues. C'est du moins ce que semble indiquer le résultat d'une analyse chimique faite la suite de la saisie d'une partie d'amidon dans les environs de Bruxelles. Qu'est-ce donc qu'on ne falsifiera pas encore DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Dresde, vendredi, 21 décembre. Le Journal de Dresde annonce que le réfugié hongrois comte Ladislas Teleki, venu Dresde avec un faux passeport anglais, a été arrêté et livré a l'Autriche. Dresde, samedi soir, 22 décembre. Après une fièvre catarrhale qui a duré six jours, le Roi a été atteint de la rougeole pendant la journée d'hier. Pour le temps de sa maladie, la direction du gouvernement a été confiée au conseil des ministres. Marseille, lundi, 24 décembre. Des avis de Rome disent que de nombreux placards ont été apposés uuitammeni sur les murs de la capitale et se terminent par ces mots: Vive Victor-Emmanuel Vive l'annexion La foule lisait ces placards et il n'y a eu aucune arrestation. Dans le consistoire qui a eo "lieu, le Saint-Père a parlé de persécution, de la Syrie, de la Cochio- cbiue et de l'Otnbrie. Sa Sainteté a répondu la brochure de M. Cayla Empereur et Pape. Les dernières oouvelles de Naples nous appren nent que les insurgés se sont retranchés dans les montagnes de Sora. FRANCE. Oo écrit de Paris k l'Écho de Bruxelles L'Impératrice est de retour k Paris. Ainsi se termine la contestation qu'elle a eue avec l'Empe reur et qui a motivé sou voyage en Ecosse. Ce que l'on ne sait pas Paris, c'est que l'Impératrice est venue quatre fois Calais, envoyant des dépêches télégraphiques l'Empereur pour qu'il vint l'y chercher, et que quatre fois, sur le refus de l'Em pereur, elle est repartie pour l'Angleterre. Enfin, les deux augustes époux ont fait des concessions réciproques et chacun la moitié du chemin. L'Em pereur est allé chercher l'Impératrice Amiens. Le Constitutionnel publie, sous la sigoature de M. Grandguillot, nn article relatif l'Autriche et a la Véuéiie. Il y est constaté que l'on recherche partout des solutions internationales, parce qu'on sent instinctivement l'approched'unecrise décisive. L'Europe entière semble redouter le printemps prochain. M. Grandguillot est convenu que la sagesse des gouvernements saura prévenir une lutte désormais sans objet. La situation de l'Autriche en Vénétie est déplorable; tout est possible Venise excepté ce qui est. M. Grandguillot est convenu que l'Autriche, qui sait comment on gagne les provinces, sait aussi comment on les perd. Il croit que M. Schmerling voit les choses autrement que M. de Benedek, et a déjà pesé les chances d'une lutte nouvelle. On lit dans la correspondance parisienne de l'Indépendance Toutes les puissances qui s'étaient réunies Varsovie viennent d'exprimer collectivement le vœu au gouvernement de l'Em pereur de lui voir, selon sa promesse, continuer la protection de sa flotte k la place de Gaëte. Jusqu'à présent les instructions de l'amiral Le Barbier de Tinan n'ont pas été modifiées. L'A venir commercial de Paris annonce que les négociations pour uo traité de commerce entre la France et la Belgique avancent rapidement, et que l'un des points sur lequel les négociateurs sont tombés d'accord est la suppression complète des droits sur le charbon. On lit dans une correspondance de Paris, 20 décembre Un bruit qui cause un assez vif émoi dans la diplomatie est très-répandu depuis quelques jours. On dit que les papiers de lord John Russell ont été volés. On comprend l'intérêt que doivent offrir les papiers du ministre des affaires étrangères d'An gleterre. Parmi les pièces volées se trouve, assure- t-on, un journal particulier de lady J. Russell, qui y écrivait, jour par jour, tout ce qu'elle savait, tout ce qu'elle entendait dire, principalement sur les affaires publiques auxquelles elle est très-active- ntent mêlée. Lady J. Russell, seconde femme du uoble lord et beaucoup plus jeune que lui, est fille de lord Minto, dont la mission en Italie a fait tant de bruit eu i84y, et n'a pas été sans contribuer 'a la violente agitation qui a si profondément troublé ce pays l'année suivante. Elle est elle-même très- italienne, et elle n'a pas été, assure-1-on, sans contribuer donner une couleur très-prononcée dans ce sens l'opinion de son mari, sur lequel elle exerce une influence qui ne se borne pas aux affaires privées. Oo se rappelle qu'un vol de papiers secrets et importants a eu lieu, il y a trois ans, Berlin, dans le cabinet du Roi. Des bruits d'une certaine gravité ont couru depuis sur l'intérêt que de hauts person nages auraient pris ce vol. Le nouveau vol commis chez lord John Russell remet ces bruits eu mémoire. Il comprendrait unequantitéconsidérable de correspondances et de papiers tout fait intimes du principal secrétaire d'État d'Angleterre. Les dépouilles mortelles de la duchesse d'Albe, qui étaient restées déposées dans l'église de Rueil, ont été transférées hier la gare voisine, où plusieurs waggons ont reçu le cercueil et le personnel qui devait l'accompagner. Les restes de la duchesse ont été dirigés sur Marseille, où la frégate la Reine Horlense les attendait pour les transporter Valence. Oo iil dans la Patrie Une dépêche de Naples du 18 nous assure que le généra! Mieroslawsky s'était rendu auprès de Gaiibaldi, qui l'avait accueilli avec la plus vive sympathie et qui avait déclaté de nouveau devant lui que ses intentions pour le printemps étaient irrévocables. Le 1" mars, il se trouvera son poste, prêt combattre de nouveau pour l'idée laquelle il a consacré sa vie. ITALIE. On écrit de Turio De graves nouvelles viennent de nous être apportées de Naples. Le doigt de Dieu commence loucher ses victimes, et la famille de M. Farini, un des instruments les plus actifs de ce grand bouleversement qu'on appelle l'indépendance italienne, eo est spéciale ment marquée. >1 Son gendre issu d'une famille qui a des prin cipes fort différents de ceux de M. Farini, est tombé malade, et l'on dit que la vengeance gari- baldienue n'est pas étrangère sa maladie, qui est d'un caractère très grave. Le beau père serait aussi atteint, mais d'une manière moins alarmante. Ce pendant le gouvernement a teuu préveuir le public de ces deux nouvelles eo ajoutant que le gendre était gravement indisposé. Hier le bruit de sa mort s'était répandu, mais les journaux du matiu n'eu disent plus uo mol. Serait-ce par égard pour les enuemis? Car, il faut tout dire, ou craint les haines et les vengeances des garibaldiens, quoique dans le fond l'ou soit d'accord avec Garibaldi. Un officier supérieur de l'armée de François II, écrit de Gaëte, le i5 décembre, l'Union, les ligues que l'on va lire, et que le journal parisien reproduit, saos rien changer k leur originalité toute militaire. Voici ces lignes Notre Bourbou s'expose trop. Quand lesPiémou- tais tirent, il se promène sur les batteries et je n'ai pas besoin de vous dire que sa présence produit le meilleur effet sur l'esprit du solda! et exalte son dévouement. François II est le vrai type du Bour bon; Roi et soldat dans toute l'expression du mot. il donne tous l'exemple du saug-froid, de l'intré pidité, de la bravoure et de la patience. Les comtes de Caserte et de Trani marchent résolument sur les traces de leur auguste frère. Ces jeunes princes si dignes d'un meilleur sort, passent la plupart des nuits sur les batteries et au moment de l'action ils pointent les canons et commandent le feu. Leur ardeur redouble celle de la troupe. Notre gracieuse et intrépide souveraine prend aussi sa part dans notre spectacle; de temps autre elle monte cheval et souvent elle accompagne le Roi dans l'inspection des travaux de défense et lorsque (chose assez commune une grenade enne mie siffle ses oreilles elle sourit et s'enquiert où elle est torabçe. Sij'a vais le temps, je vous écrirais plus longue ment et plus souvent, mais vous devez comprendre que la besogne ne manque pas aux assiégés. ALLEMAGNE. On mande la Gazette universelle d'Augs- bourg Comme, en présence des événements d'Italie, qui ont atteint d'une manière si dure, en violant leurs droits, les maisons régnantes du royaume des Deux-Siciles, du grand-duché de Toscane et du duché de Modène, que des liens de parenté et d'amitié unissent étroitement notre maison royale, S. M. le Roi a rappelé le baron de Verger, son envoyé Rome accrédité en même temps Turin, de ce dernier poste, le comte de Doria, chargé d'affaires de Sardaigne, a reçu de son gouvernement l'ordre de quitter Munich avec tout le personnel de sa légation. Cd i-3 Jt v-( p W tu W H H U O H Q P a p n P «0 ■V en Si f 00 w cc E-* 0 *•- e=> 1 «c E-" V. ÇSP w CO .H w -w i-q C3 H! -s O x o S5 U a z es o 00 M IW es Ei CO E1 w H o O «s m <u a> a> 1 -E rT en - &i en mC J; S U a> T3 a CO 1 «S <D Cn Zz G -2 6 êc 1/3 G 9 s -3 O uJ -a o> O 3 E C O -s H en _<D O ••00 <n 03 q> rs CJ ZZ O - c O v N «S i_ C C o M <y O o en .5 <n O) s C O Cm O -3 en qj 3 «- S S CD r c3 ~CD en CU QJ v- fsj C «fc CD t <D 0 3 1 3 -O b£"T3 O S c- k J.ï s o S es a W tfi y B C S j -O a S cn *-3 O) CO o R çj CD g .E 3 crû- -o cJ eu Oc CU o c 0 es w .r -v c «s c s en O - m r; t- ju <u ,0 _Ç3 3 «y 3 'r. rs c ca en w V oT J A' o o ra O) CJ es oT S c -o C CD WD m s- -E 9 u «J t CJ t: O 'EL en te eu .5 CJ - S rê tD Î2 S E-S? 1w i n-^5 o cO 13 - o a> _j a ol E S w QJ -3 c C en O -a 5

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Le Propagateur (1818-1871) | 1860 | | pagina 3