44me Année No 4,519. FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. Î0 Janvier 1795. Prise de la flotte hollan daise dans le Zuyderzée pardes hussards français. 1793. Mort de Louis XVI. 1655. Cromwell dissout le Par lement. 1799. Prise de Naples par le général Championnet. ni. ASSOCIATION DE S. PIERRE, Mgr Malou vient depublier le mandement suivant pour organiser dans son diocèse l'Association de S. Pierre, qui comprendra dorénavant l'œuvre du denier de S. Pierre, dont les Flandres en première ligne ont été dotées m AUDI 9 Par la miséricorde de Dieu et la grâce du Saint Siège apostolique, Evêque de Bruges, prélat domestique de Sa Sainteté et assistant au trône pontificat, Au clergé et aux fidèlesde notre Diocèse, salut et bénédiction Nos Très Chers Frères, ut tlJlli LE PROPAGATEUR. pour la ville 6 fr. par an, fr. pour 6 mois, 2-50 pour trois mois. pour le dehors fr. 7-50 par an, 5 fr. pour 6 mois, 2-75 pour 3 mois. ÉPIIÉMÉIUDES. 7?E3S, 23 Janvier. REVUE POLITIQUE. Le bombardement de Gaêle a recommencé 2 Au moment suprême de la lutte, le roi de Yaples, accompagné de la jeune Reine, a passé me revue de ses troupesil a dit aux soldats que e bombardement allait recommencer plus que amais, et que, ne voulant contraindre person ne le servir, il engageait vivement quitter a ville, ceux qui, pour des raisons de famille m d'autres motifs, auraient le désir de se e tirer. Trois officiers et 15o hommes seulement nnt accepté cette offre, et le reste de la garnison est déclaré prêt partager jusqu'au bout les ïérils du Roi. On évalue 8,ooo le nombre rès-suffisant pour le service des ouvragés, des léfenseurs de la place. Le Moniteur de l'Arme'e, qui fournit ces dé ails ajoute que les batteries de terre sont munies le 4oo pièces et que les ouvrages de mer, éga- emenl bien armés, sont en mesure d'opposer me résistance plus efficace et plus prolongée nu on ne le suppose généralement. Le principal ésullal qu'obtiendront les assiégeants par action de la flotte sera l'investissementcomplet le la place et l interception de toute communi cation qtvec le dehors. Mais la ville paraît s'être trémunie contre celte éventualité, et on assure ru'el/e possède pour six mois de vivres et approvisionnements. La mort du comte de Monlemolin a fait Madrid grande sensation. On regarde cet vê lement comme devant amener la dissolution de ancien parti carliste, qui s'est jusqu'ici mon- réjort hostile aux programmes de l'infant don hian, le seul fils qui reste du frère de Ferdinand Les préparatifs de défense que fait le Dane- nark a propos des menaces contenues dans le liscours du roi de Prusse pour faire résoudre i tout prix, meme par les armes, les questions lu Holstein et du Lauenbourg, ont pris tout oup des proportions formidables, si l'on consi- lere et ces questions en elles mêmes et les pays ju'elles concernent. On a déjà parlé d'une entente probable entre a France, l Angleterre et la Russie en vue l'arriver une solution pacifique des difficultés rendantes entre le Danemark et la Confédéra- ion germanique. Ce bruit prend une certaine onsistanceet tout porte croire qu'il ne nanque pas de fondement Dans tous les cas, il si souhaiter que le but que se proposent les puissances soit atteint, afin d'éviter une guerre qui pourrait amener une conflagration générale. Le pèlerinage du vice-roi d'Egypte aux villes saintes avait,paraît-il, soulevé quelques difficultés Conslantinople, mais elle s sont écartées aujourd'hui, et Saïd- Pacha ne tardera pas se mettre en route. Il laisse l'intérim du gouvernement son successeur présomptif, Is- mail-Pacha. érigée pour la défense de la loi et des droits de l'église et du saint-siège dans le diocèse de bruges. I,'année dernière vous avez contribué les pre- miers avec vos frères du diocèse de Gand, b la belle oeuvre du denier de S'-Pierre. Depuis lors cette institution, inspirée de Dieu pour les besoins de notre époque, s'est répandue dans tout l'univers; elle a reçu l'approbation et la bénédiction de notre Saint-Père le Pape; il ne reste plus dans le monde catholique une seule église considérable et libre, qui n'y ait pris part, et qui ne tâche de la perpétuer dans son sein. Le moment est donc venu, N. T. C. F., nie la constituer aussi parmi nous sur des bases solides, et de lui donner sa forme définitive. Le but de l'œuvre vous est connu. Au moment où les ennemis de l'Église réunissent leurs efforts^et combinent leurs ressources pour renverser l'œuvre de Dieu, il faut que les enfants de Dieu rassemblent leurs forces, et serrent leurs rangs, afin de combattre avec snccès les combats du Seigneur, et de triompher des hommes qui'se sont ligués contre Dieu et contre son Christ. C'est la foi catholique, ce sont les préceptes de l'Eglise; c'est l'autorité du Vicaire de Jésus-Christ; ce sont les droits de l'Église que l'on menace; ce sont donc aussi ces droits, cette autorité, ces préceptes et cette foi que nous voulons sauvegarder et défendre jusqu'à ce qu'il plaise Dieu, le souverain maître des destinées humaines, de rendre son Église le repos et la paix. Pour atteindre ce but nous avons trois moyens l'association, la prière et l'aumône. Aujourd'hui que les méchants déploient avec un concert et on ensemble effrayants, tout ce que leur malice et leors passions leur fournissent de moyens pour propager la religion du mal, les efforts individuels et isolés des fidèles nesoffiseut plus pour conserver ce qu'ils ont de plus précieux au monde: leur foi et leurs droits religieux; l'association qui réunit leurs forces et les rooltiple, peut seule les rendre redoutables aux ennemis do bien, et assurer leur triomphe. Ce principe, il faut le dire, est généralement reconnu. Dès que les fidèles ont compris que le Saint-Père comptait sur leur concoors, ils se sont associés et pour lui exprimer leur attachement et leur amour, et pour lui faire leur modeste offrande sous le nom de Denier de Saint-Pierre. La parfaite entente qui s'est manifestée alors, parmi les fidèles du monde catholique, au milieu des circonstances pénibles de ces dernières années, ,a été un véritable triomphe pour l'Église et une preuve éclatante de sa grande et perpétuelle vitalité. Dans sa sollicitude paternelle pour les intérêts de l'Église Notre S. Père le Pape a voulu consacrer cet esprit de famille, en resserrant les liens que les fidèles avaient spontanément formés pour lui pré senter leurs hommages. Aux assodiations déjà constituées, et celles que l'on constituerait dans la suite, il a exprimé le caractère d'une confrérie spirituelle, et il les a enrichies d'indulgences, faveurs précieuses, stimulants efficaces, qui servi ront b propager cette sainte institution, et a !a consolider partout. Ces associations une fois formées ne resterout point oisives elles auront recours l'arme puis sante de la prière, et courront, avec le secours de Dieu et de la bienheureuse Vierge Marie, b de grandes et nombreuses victoires. Le triomphe qu'elles ambitiooneut, ne ressemble en rien aux triomphes sanglants, que le fer et le feu procurent aux conquérants de la terre; il est de sa nature pacifique et tranquille; il s'accomplit dans les esprits et dans les cœurs par un effet de la grâce. C'est Dieu qui le prépare, et c'est Dieu qui le donne. Nos espérances ce reposent ni sur la poudre, ni sur les canons; mais snr le bras do Tont-Puissant qui gouverne le monde par sa Providence. Dans la lutte que nous avons entreprise, contre l'esprit du mal, qui ne le comprend? notre arme principale est la supplication et la prière fervente et constante qui touche le cœur de Dieu, qui fléchit sa justice et émeut sa miséricorde; cette prière confiante qui transporte les montagnes, et qui renverse les murs d'airain. Notre premier devoir, N. T. C. F., est donc de prier, et d'unir nos prières b celles de nos frères, afin qu'elles montent jnsqu'au pied du trône de Dieu, comme un sacrifice d'agréable odeor, et qu'elles fassent descendre sur nous des grâces puis santes, des secours surnaturels, une force divine. A la prière nous devons ajouter l'aumône. Les efforts des ennemis de l'Église tendent b ruiner le Souverain-Pontife, notre père commun, eu lui dérobant ses États, en affamant le peu de sujets qui lui restent, en rendant son gouvernement impossible, faute de ressources temporelles. Pouvons-nous souffrir que notre bon Père soit réduit b l'iodigence, lui qui enrichit tous les fidèles des trésors de sa doctrine apostolique, èt des dons précieux de la grâce? S'il est impossible b chacun de nous en particulier de l'aider d'une manière efficace, ne voudrons-nous pas du moins unir nos généreux efforts, ceux des fidèlesde tout l'univers? Si nousne pouvons donner beaucoup, ne tiendrons-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 1