44me Année.
FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE.
31 mars 1547. Mort de François I"
Rambouillet.
•1" avril 1810. Mariage de Napoléon Ier
avec Marie-Louise.
2 1571. Surprise du château de
Dumbarton par les Ecos
sais.
3 1203. Assassinat d'Aribur 1"
par Jean-sans-Terre.
7PP.2S3 Avril.
REVUE POLITIQUE.
On lit dans Impartial dé Soignies:
Nous apprenons que Mm* veuve Car-
royer, fermière Horrues, a reçu 50,000
fr. pourune assurance de pareille somme
son profit sur la vie de son mari, con-
tractée par lui en 1858 seulement, la
Compagnie anonyme la Royale Belge,
établie Bruxelles, rue Royale, 28. Le
montant de la prime totale versée par
feu Carroyer contractant est de 4,131 fr.
Nous aimons signaler l'exactitude et
la promptitude apportées par la Com-
paguie s'exécuter, attendu que le décès
4» est arrivé le 20 février et déjà le 4 mars
(12 jours après), elle offrait payement.
Nous constatons donc avec plaisir, que
irla Compagnie s'est scrupuleusement
acquittée de ses engagements et qu'elle a
mérité en celte circonstance le titre de
Loyale Belge.
Aussi, signaler de pareils procédés
constitue la meilleure des recommanda
tions.
N<> 4,539.
LE PROPAGATEUR.
pour la ville 6 fr. par an,
4 fr. pour 6 mois, 2-50 pour
trois mois.
pour le dehors fr. 7-50 par
an, 5 fr. pour 6 mois, 2-75
pour 3 mois.
ÊPIIÉMÉR1DES.
t'
La situation ne sort pas de ses inceititudes, et
nous avons encore aujourd'hui plus de bruits et de
conjectures'a enregistrer que de nouvelles positives.
Cependant les bruits de guerre ne discontinuent
pas. On se préoccupe toujours des concentrations
de troupes autrichiennes vers le Miocio, et l'on
commente beaucoup l'invitation faite aux employés
civils et militaires des forteresses du quadrilatère
d'avoir renvoyer leurs familles,-mesure extiême
qui n'est généralement prise qu'à la veille des
hostilités.
On parle aussi d'armements considérables en
France. Les bruits qui courent ce sujet vont
rendre les esprits plus inquiets et donner une
nouvelle consistance aux appréheusions que font
naître les menaces de guerre.
La Presse annonce le prochain départ pour
Toulon de M. le ministre de la marine. Les travaux
des ports suot poussés avec une très grande activité,
dit la feuille parisienne, et la tournée du ministre
dans les ports militaires est nécessitée par l'im-
portaoce des armements, a Ces quelques mots
jetteront l'alarme non-seulement en France, mais
en Europe.
On a parlé de la reconnaissance de l'unification
italienue par l'Angleterre. Nous ne saurions être
surpris de ce fait, puisque l'unification doul il
s'agit est l'œuvredu cabiuet de Saint-James, suivant
la déclaration de lord Palmerstou.
Le télégraphe nous annonce qu'un complot a été
découvert dans les Romagnes et les provinces
modenaises, auquel pai ticipaient un certain nombre
de militaires congédiés de l'armée méridionale. Ce
complot consistait provoquer un conflit avec les
Autrichiens. Le gouvernement a pris des mesures
pour empêcher une pareille tentative, mais il aura
beaucoup de peine contenir Garibaldi et ses
bandes, qui veulent absolument en venir aux
mains avec l'Autriche.
Eu attendant, un membre de la Chambre sarde,
M. Musolioo, a présenté au Parlement un projet de
loii a yaot pour but, d'abord de proclamer Garibaldi
le premier citoyen de l'Italie, et ensuite de lui
offrir en toute propriété, pour lui et ses héritiers,
un domaine princier d'un revenu annuel de
i5o,ooo fr.
Le général de La Màrmora persiste maintenir
sa démission. Le général Cialdtni, envoyé près de
lui Milan pour le faire revenir sur celte déter
mination, n'a pu parveuir vaincre la résolution
de son collègue.
Les nouvelles de Siciie sont mauvaises pour le
Piémont. Des mouvements anti-annexionnistes ont
éclaté sur plusieurs points de l'île, et des troupes
ont dû être dirigées en blte de Palerme vers un
assez grand nombre de lodalités.
Les nouvelles de Rome, du 20 mars, rapportent
que le général de Goyon avait cru devoir prendre
des précautions militairesl^dimauchedesRameaux,
et qu'un détachement de hussards français avait été
envoyé dans l'Ombrie.
Une dépêche de Lisbonne annonce que des
soulèvements ont eu lien sur plusieurs points du
Portugalsous le prétexte d'inégalité dans la
répartition des impôts.
Une crise ministérielle est imminente Vienne.
On préteod que tout le cabinet abandonnerait les
affaires, y compris M. de Schmerling.
Au moment où les personnes honorables qui ont
été victimes de l'astuce et des fourberies d'Anna-
Bella Kohrsch, se voient condamnées par'la justice
belge pour n'avoir pas eu le courage de repousser
celte intriguante lorsqu'elle implorait leur assis
tance et leur appui, veut-on savoir ce qu'est de
venue l'héroïne de ce drame judiciaire? veut-on
savoir où réside aujourd'hui celle intéressante
jeune fille, qu'un frère vertueux, le bon Richard
(comme disait M. le substitut De Paepe,) logeait
dans le même appartement que sa concubine
Qu'on lise le passage suivant de la plaidoirie de
M. l'avocat de Paepe
En i856, vivaient Aovers deux personnes
unfes par les liens du mariage. Elles s'aimaient
tendrement. Elles avaient amassé, en faisant le
commerce de victuailles, une fortune de trois cent
mille francs. Un homme s'introduisit dans ce mé
nage, et bientôt, après quelques circonstances que
vous allez apprendre, la femme intenta son mari,
une action en séparation de corps. Le mari étonné
voulut connaître la cause de cette action, et il fit
intercepter des lettres qui arrivèrent sa femme.
Une de ces lettres contenait les preuves les plus
évidentes que la femme s'était reudue coupable
d'adultère, et entrait dans des détails propres
faire rougir un sapeur. La femme prit la fuite et
alla rejoindre son amant en Angleterre. En ce
momeut elle tieut avec celui-ci une taverne
Northshields, espèce de Pillau en miniature, et un
ami écrit au mari trompé que dans cette taverne il
y a une fille qui sert boire aux capitaines de
navire et aux matelots.
Le héros de cette triste histoire est Charles
Kohrsch, et la fille est Aona- Bel la
Voila le soin qu'a eu Richard d'Anna alors
qu'elle lui était rendue.
La preuve est dans la lettre adressée au mari
mais il ne s'en est pas contenté, et il a voulu faire
constater le fait officiellement par un certificat du
surintendant royal de police de Northshields dans
lequel il est dit que le nommé Charles Kohrsch et
la femme en questiou font là le commerce de
victuailles et tiennent une taverne où la malheu
reuse Anna sert boire.»
Tel est le degré d'abaissement dans lequel est
iombée la malheuteuse dont les généreux bien
faiteurs se voient aujourd'hui condamnés la
ACTES OFFICIELS.
prisou
(Gazette de Bruxelles.)
Par arrêté royal du ig mars, le sieur A. Haus
sées, surnuméraire de l'enregistremeDt et des
doinaioes dans la province de Flandre occidentale,
est nommé receveur de l'enregistrement et des
domaines Peer.
Le sieur C. De Gheus, receveur de l'enregistre
ment et des domaines, Reuaix (Flandre orientale),
est nommé en la même qualité Le'au.
Par arrêté ministériel du 35 mars, il est crée
une nouvelle section vélériuaire dans la province
de Flandre occidentale. Cette section est composée
de la ville d'Ypres et des communes de Brieleu,
d'Elverdinghe, de Vlamertinghe et de Woesten.
M. Criem, est nommé médecin vétérinaire du
gouvernement pour cette sectioD, et fixera sa
résidence Ypres.
Nous trouvons dans le Moniteur la singulière
rectification qu'on va lire
Moniteur du 26 mars 1861, 1" page, 1"
colonne. Nomination de bourgmestres et d'échevius.
Au lieu de: le sieur Maerteus est nommé échevin
de la commune de Couckelaere, lisez la démission
du sieur Maerteos de ses fonctions d'échevin de la
commune de Couckelaere (Flandre occidentale) est
acceptée.
Par arrêté royal du 29 mars,les membres sortants
des comités locaux d'inspection des établissements
d'aliénés et des asiles provisoires et de passage de
la Flandre occidentale sont confirmés dans leurs
fonctions.
Par arrêté royal du 3o mars, M. Fineau,
secrétaire, de la ville de Tournai, est nommé
commissaire de l'arrondissement de ce nom, en
remplacement de M. Sacqueleu, qui a été élu
sérra'eur.
NOUVELLES DIVERSES.
Samedi dernier, une femme se rendit dans une
boutique, où l'on vend des habillements confec
tionnés et pria la marchande de lui donner par
charité une petite chemise pour un enfant naître.