UN CHAR-A-BANC ANNONCES. A VENDRE D'OCCASION HOLLANDE. FRANGE. Une pasquinade de mangin. Où marchons-nous, grand Dieu! Voici Mangin, Man gin lui même qui se jette dans la réaction anti- fioancière. Oyez plntôt le fragment ci-joint, il émane d'un de ses derniers discours an peuple RUSSIE. STRIE. A QUATRE ROUESy NOUVELLEMENT SORTI DE L'ATELIER ET N'AYANT JAMAIS ROULÉ. S'adresser rue de Lille, 39. Étude du Notaire LANNOY A COMINES. Mises prix 1,450 francs.- 2e Mardi 16 Avril 1861, 5 heures du soir, au cabarêt le Corentje Comines, MISE A PRIX (Tune MAISON deux de meures avec 5 ares 56 centiares de Fonds et Terre Comines te long du pavé d'Houthem occupée par François Lesage. (2) personne même du souverain, l'accablent d'outra ges. D'autres encore, dit aussi la circulaire, trou blent les consciences par l'aonouce de malbeurs imaginaires. M. Delangle rappelle que de tels abus sont passibles des articles 301 et 3o4 du Code pénal, punissant de la prison et du bannissement les délits de ce genre; il rappelle ensuite que si ces disposi tions sout restées sans application elles n'ont cependant rien perdu de leur autorité, et que le gouveroemeot manquerait b soo devoir s'il ne les employait pas contre les hostilités systématiques. Le ministre charge les procureurs généraux de se faire rendre compte des infractions, et quand les faits seront judiciairement constatésde déférer leurs auteurs, quels qu'ils soient, b la juridiction compétente. Il est temps, dit M. Delangle, que la légalité reprenne son empire. Turin, g avril, au malin. Les élections connues sont en grande majorité favorables an gouvernement. Ou lit dans le Courrier de la Meuse de Maeslricht, du 6 Un grand malheur est arrivé hier soir sur le chemin de fer. Le convoi parti d'Aix b 6 h. 4o m. a déraillé sur le grand remblai du vallon d'Eys. Six voitures sont tombées du haut de cette élévation et plusieurs personnes ont reçu des blessures plus ou moins graves. Une seule, Mm* Ory-Van Haleo, de Hasselt, a été tuée sur le coop. Elle a été littéralement écrasée. Sa servante a été grièvement blèssée b la tête. M. P. Regoul fils, de cette ville s'est fracturé un bras. M. J. Naus fils, ainsi que M. L. Straatmans ont reçu des contusions assez fortes b la tête. M. le comte d'Ansembourg, de Galoppe, en a été quitte ponr une légère contusion. Ou ne conçoit pas comment une seule per sonne ait échappé au désastre. Des témoins ocu laires affirment qu'b l'exception de la locomotive et de deux voilures, qui n'oot pas été entraînées dans la chute, tout le reste du matériel a été lit téralement broyé. Nous lisons dans l'Universel Un de nos correspondants de Paris nous commu nique de curieux détails sur un incident peu connu des poursuites dirigées contre le courageox évêque de Poitiers. Les voici Immédiatement après la publication de la dernière lettre pastorale de Mgr. l'évêqoe de Poitiers, l'Empereur, sur la demande du ministre de l'intérieur, ordonna que l'évêque fût amené devant lui. Pour remplir cette mission délicate, oo choisit parmi les agents les plus élevés de la haute police l'homme reconnu le plus adroit et réunis sant eo même temps b l'extérieur le plus distingué l'esprit le plus fin. Il quitta Paris de nuit, arriva le matin b Poi tiers et se présenta au palais de l'évêqoe. L'exté rieur agréable, les manières distinguées de l'étran ger lui obtinrent une audience immédiate. Monsei gneur, dit le visiteur inconnu, je viens présenter b Votre Grandeur mes plus respectueux hommages. Monsieur, reprit i'évêque, je les reçois et vous en remercie. Comment se porte Votre Gran deur? Très bien; Monsieur, je vous remercie. Il a fait bien mauvais temps ces jours derniers. C est la restitution des droits de la saison. Puis- je vous demander ce qui me procure l'honneur de votre visite? Monseigneur, je suis chargé de vous accompagoer b Paris. A Paris, Monsieur? «nais je n'ai nullement l'intention d'y aller, je vous remercie beaucoup de votre offre obligeante, je voyage ordinairement seul. Mais, Mousei- gneur, je regrette de voir que Votre Grandeur ne me comprenue pas, je suis envoyé par le gouver nement. Ceci, Monsieur, est une autre affaire. Dites alors que vous êtes chargé de me conduire b Paris. Malheureusement, Monseigneur, il eo est ainsi. Excusez-moi d'être cbatgé d'un devoir aussi pénible b remplir. Et devant qui suis-je mandé? Au cabinet du iniuistre et devant S. M. l'Em pereur. Eh bieo, Monsieur, je suis prêt b vous suivre. Voulez-vous me permettre de faire mes petits préparatifs de départ? Oh! Monseigneur, prenez autant de temps qu'il vous plaira, Je o'ai pas besoin de plus de cinq minutes. Le traiu va justement partir et nous pourrons arriver aisé ment b l'heure. Oh! Monseigoeur, il n'est pas nécessaire de voos presser autant. Ce serait vrai ment mieux de prendre le train de nuit. Pas do tout, Monsieur, j'aime toujours mieux faire les choses eu plein jour. Dans peu de minutes je serai b vos ordres. En effet, monseigneur se retira et au bout de quelques instants un valet de pied ouvrit la porte de l'appartement et deux enfants de chœur paru rent, l'un portant un grand chandelier, l'autre le Pontifical. Derrière eux venait Mgr. l'évêque de Poitiers revêtu de ses plus splendides ornements pontificaux, sa traîne déployée, mitre en tète, crosse eu main. Monsieur, je suis b vos ordres, descendons et parlons. Mais, Monseigneur, dit l'agent avec hésitation; est-ce que Votre Gran deur se propose de voyager avec tout cet équipage? Incontestablement Monsieurvous devez amener l'évêqoe de Poitiers, je me présente avec mon caractère officiel d'é»êque? Mais, Mon seigneur, pour un si grand voyage il n'est pas nécessaire d'être ainsi vêtu. CommentMon sieur, pas nécessaire! pour me présenter devant l'Empereur et le ministre de S M. I.! Je sois décidé b porter mon costume officiel et mon plus riche. Ainsi, monsieur, descendons, car le train partira sans nous. Oh! Mouseigneur, Votre Grandeur ira au muins en vpiture pour traverser la ville ainsi paré? Pardon, Monsieur, mais j'ai toujours l'habitude d'aller b pied dans Poitiers, et mes amis seront charmés d'apprendre l'bonnenr que l'Empereur me fait d'être cité b comparaître devant lui par un homme tel que vous. Monsei gneur c'est impossible Venez, Monsieur, reprit l'évêque, nous perdons du temps et j'ai beaucoup d'occupations. Au moins, Monseigoeur, peimet- tez-moi d'aller en conférer avec le préfet et dans uue demi-heure je saurai quel moyen prendie. Comme il vous plaira, Monsieur. L'ecvoyé da gouvernement après nneconférence avec le préfet, communiqua b Paris ce qui était arrivé s Poitiers et reçut de qui de droit la réponse snivante Lais sez l'évêque et revenez a Paris. On communique b VAmi de la Religion la dépêche suivante de Rome, en date du 3 avril L'évanouissement momentané qu'a éprouvé le Saiot-Père aujourd'hui eo assistant b la messe dans la chapelle Sixtine était le symptôme précur seur d'une fièvre légère et continue, d'un caractère selou toute apparence, rhumatismal. Les médecins sont UDaoimes b déclarer que le tout provient des longues et nombreuses fatigues supportées pendant la Semaine-Sainte et de sueurs négligées. Nous recevons, dit le Monde, communication de la dépêche suivante Rome, dimanche, y avril. Le Saint-Père est parfaitement rétabli de la légère indisposition des jours derniers. Hier, dans la matinée, Sa Sainteté a reçu en audience particnlière les personnes qui se sont présentées pour lui offrir leurs hommages. Le Mémorial de Lille annonce, de son côté, que les religieux étrangers de la maison des Réderoploristes, Lille, et des Capucins b Hazebrouck, viennent de recevoir l'ordre de qoitler la France. Uo seul de ces Rédemptoristes était français. Suivant l'JÊcho du Word du 5, M. le mi nistre de 1'iustruciioD publique et des cultes vient de prendre un arrêté aux 'termes duquel est interdit dans les écoles publiques et libres l'ouvrage inti tulé Almanach illustré du Rosier de Marie, Le monument qui vient de recevoir .les restes de Napoléon I" a coûté plus de quinze années de travaux et de près de sept millions. Messieurs! je devrais être riche b millions, posséder hôtel, avoir six chevaux b ma voiture, des laquais, des maîtresses, etc., mais une seule chose m'a manqué pour réussir... Et cette chose, c'est un conseil de surveillance-. Avec un sem blable conseil, on fait fortune toujours. Le mot est historique, nous l'avons sténographié sur les terrains vagues destiné au nouvel Opéra, vis-b-vis la rue de la Paix, où ce fameux marchand de crayons semble avoir fait, pendaot quelques après-midi, électioo de tribune. Mangin aurait-il déshonoré son armure de croisé par quel que pacte avec l'emprunt ottoman Revue anecdo tique.) Des lettres de Saint-Pétersbourg signalent un commencement d'agitation en Finlande, où le parti national ferait circuler des pétitions en vue d'une annexion b la Suède. Les dernières nouvelles reçues de Syrie sont mauvaises. Les lettres particulières représentent la situation des chrétiens comme de plus en plus menacée par les Druses et les musulmans. Abd-el- Kader lui-même ne serait plus en sûreté, et il devrait quitter la Syrie en même temps que las troupes européennes, pour éviter d'être massacré lui et les siens. 1" Lundi 15 Avril 1861, 5 heures du soir au calarêl tenu par Dewilde Comines Ten-Brielen ADJUDICATION de DEUX MAISONS avec leurs Fonds et Terre Comines-Ten-Brielen.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 3