44me Année.
No 4,552.
10 mai 1797. Entrée d'Augereau Venise.
17 mai 1809. Napoléon réunit les États
romains l'empire.
18 mai 1804. Le Sénat défère Napoléon
le titre d'empereur.
7PB.BS, 18 Maît~
1
L'on se rappelle que les babitants de la
commune d'Heule ont été les premiers
pour adresser la législature leur requête
demandant le cours légal de la monnaie
d'or française. Ces mêmes habitants se
sont adressés directement au Roi pour
demander que S. M. ne tarde plus de don
ner sa sanction une loi qui est d'intérêt
général. Nous apprenons que la réponse
suivante a été faite la demande des babi
tants de la commune d'Heule
J'ai l'honneur de vous informer que le Roi
a pris connaissance de voire requête en date
du 25 avril dernier, par laquelle vous expri
mez te désir que la loi sur te cours légal des
pièces cCor ne tarde pas plus longtemps être
promulguée, et que, d'après les ordres de
Sa Majesté, elle été transmise au ministère
des finances, le 30 avril, sous le N' 10, avec
annexe. Le Secrétaire, d'Anethan.
Le ministre des travaux publics fait
connaître qu'à dater du 1" juin prochain
les imprimés de toute nature destination
de l'intérieur pourront être affranchis au
moyen de timbres poste ou en numéraire.
Les imprimés affranchis en timbres poste
doivent, comme ceux affranchis en numé
raire être expédiés sous bandes et
l'exception des épreuves, ne contenir ni
chiffres ni aucune espèce d'écriture si ce
n'est la date et la signature.
Le port d'affranchissement des imprimés
de toute nature, autres que les journaux,
est fixé un centime par feuille ou frac
tion de feuille.
Le port d'affranchissement des journaux
se compte raison d'un centime par nu
méro de journal, y compris les supplé
ments dont ce numéro est accompagné.
L'application des timbres poste sur les
imprimés incombe aux expéditeurs.
Il ne sera point donné cours, savoir
A. Ànx imprimés qui, bien que suffi
samment affranchis en timbres postene
béuvértt, aUx terttles des lois en Vigueur,
être mis en circulâtionbu qui ne réuni
raient pas les conditions voulues pour
bénéficier de la modération de port;
B. Aux imprimés insuffisamment affran
chis en timbres poste.
Les objets spécifiés aux lilt. A. et B. ci-
dessus seront mis au rebut.
L'administration ne saurait trop engager
le public se renseigner an besoin près de
&es agents pour échapper aux conséquen
ces dé cette dernière disposition.
Les timbres nn centime, créés en
exécution de l'arrêté royal du 23 mars
dernier, sèrbnt débités par les bureaux de
perception et de distribution de poste, ainsi
que par les facteurs, dater du 1" juin.
I) est rappelé celte occasion qu'aux
termes de l'article 9 de la loi du 22 avril
1849, l'insertion de lettres dans les paquets
de journaux et d'imprimés affranchis est
poursuivie et punie, charge de l'expédi
teur, conformément l'arrêté du 27
prairial an ix. (Moniteur.)
La section centrale chargée de l'examen
du traité de commerce avec la France, a
tenu une nouvelle séance le 14 courant.
Cette séance a été surtout coosacrée
l'examen de la question des sucrés et de
la question des chiffons.
Il sera émis des vœux dans le rapport
en faveur de ces deux branchesd'indusirie.
Le traité a été adopté par cinq voix.
Deux membres se sont abstenus.
La discussion s'est ouverte avant hier
la Chambre des Représentants sur le pro
jet de loi tendant accorder une indem
nité aux anciens agents de l'octroi dans
les communes où l'octroi était affermé.
Le projet de loi a été adopté par 6(5
voix contre 1.
La Chambre a hâte de finir. On nous
assure, dit fÉcho de Bruxelles, que d'ici
samedi le traité avec la France sera voté
et qu'aussitôt après la session pourra être
regardée comme close.
La Chambre avait choisir ajourner
le vote du traité en se réservant un exa
men consciencieux, ou bien précipiter le
vote et supprimer l'examen. Ce dernier
parti paraît prévaloir.
Le Sénat est convoqué pour mardi, 21
de ce mois, 2 heures.
Une erreur s'étant glissée dans le texte
de l'arrêté que le Moniteur annonçait lundi
touchant la convocation des conseils pro
vinciaux des deux Flandres, le journal
officiel reproduit l'arrêté en ces termes
Par arrêté royal du 11 mai. les conseils
provinciaux de la Flandre occidentale et
de la Flandre orientale sont convoqués en
session extraordinaire pour le mardi28
LE PROPAGATEUR.
MUR Là VILLE I 6 FR. PAR AN,
4 FR. POL'Il 6 MOIS, 2 50 POUR
TROIS MOIS.
FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE.
pour le dehors fr. 7-50 par
an, 5 fr. pour 6 mois, 2-75
pour 5 mois.
ÉPHÊMÉR1DES.
REVUE POLITIQUE.
Le correspondant tnrinois de l'Union revient,
dans une lettre do i4, snr ce qu'il a dit précédem
ment de l'espérance qu'on nourrit dans la capitale
sarde de voir bientôt Rome occupée par les soldat*
de Victor-Emmanuel. La dernière date fixée pour
la réalisation de cette espératice serait la fin du
mois de juin. M. de Cavour aurait déjà même pré
venu les magistrats de la cour de cassation qu'ils ne
resteraient pas h Milan, mais qu'ils suivraient le
Parlement daDS la cité des Pontifes.
Le fameux banquet de réconciliation entre la
garde nationale de Naplês et la garnison piéinon-
taise a en lien dans la salle de San Carlo le 4. Au
moins un télégramme de la capitale des Deux**
Siciles l'annonce a«ec nne certaine emphase Le
festin a été magnifique, dit-il. M. Tapputi a porté
la santé du Roi et de l'armée au milieu de l'enthou
siasme général. M. Nigra et le général Durando ont
répoodo. h Qu'on nous pardonne de n'ajouter b ce
récit qu'une foi très-médiocre. Est-ce que le télé*
graphe, en fixant au samedi t8 le départ de M.
Nigra, n'assure pas dans la même dépèche que le
secrétaire général de la lieutenance sera regretté
de tout le monde? a Qu'est-ce qu'nne aussi mon
strueuse hyperbole peut ooos faire penser de si
véracité?
Loin de nous la pensée de contester que la garde
nationale et l'armée aient banqueté sur les planches
où l'on joue la comédie; mais nous doutons de
l'enthousiasme général. Ce n'est pas sans peine, en
tout cas, qu'on es! parvenn b dresser la table dn
festin. Une souscription avait été ouverte; mais
elle ne se remplissait pas. Les gardes nationaux
refusent positivement de souscrire, écrit-on de
Naples au Messager du Midi, sous la date du 1
niai. La lieuteoaoce avait dooné de l'argent; mais
sa contribution n'avait pas suffi; et sou exemple
n'était pas suivi. Il a fallu remettre le banquet.
Comment a-t-on enfiû réussi b réunir les fonds
nécessaires? La lieutenance, menacée de voir
atorter son projet de réconciliation gastronomique,
a-t-elle pris l'énergique résolution de faire géné
reusement les choses? En attendant, il semble que
si les gardes nationaux ont consenti b accepter le
dîner, ils ont refusé obstioémeot payer la carte.
Une correspondance de Vienne annooce que la
loi qui doit être présentée par M. de Schmerling b
la Chambre des députés sur la liberté de la presse
abolira tontes les mesures préventives; la police
«'interviendra qu'après jugement; le système des
autorisations et des avertissements sera complète
ment abandonné. Les cautionnements des journaux
resteront cependant en vigueur.
Une dépêche de Corfou da'ée d'avaut-hier,
anuonce que le yacht de S. M. l'impératrice d'Au
triche venait de mouiller en rade. S. M. l'impéra
trice est attendue pour le 18 b Trieste, où on doit
lui faire une réception solennelle.
Le Courrier d'Orient confirme ce qui a été
auDoncé il y a quelques jours; La Porte vient
d'adresser b ses représentants diplomatiques auprès
des grandes puissances signataires du traitéde Paris,
la France, l'Angleterre, la Russie, l'Autriche, la
Prusse e; le Piémont, one dépêche par laquelle elle
engage ces puissances b prendre en considération
les demandes dp prioae Alexandre-JeAn, relative
ment b l'union de I» Moldavie et de la Valachie.
h Un accord préalable ayant été établi entre là
Porte et les grandes puissances, il ne s'agita plus,
dit te Courrier d'Orient, que de fitél le lieu et
l'époque de la conférence qui devra régler les
modifications reconnues indispensables, et déter
miner dans un protocole la nouvelle Constitution
des Provinces-Unies.
Les dernières nouvelles d'Orient ne soûl pas
bonnes des troublés graves ont éclaté b Balbeck
contre tés chrétiens, et b Beyrouth tant la foreur
des musulmans est exaltée des Turcs se sou! livses
a des violences contre les soldats français.
Bruxelles, le 2 mai 1S61.
Messieurs,
affranchissement des imprimés au moyen de
timbres poste.
ACTES OFFICIELS.