par quatre membres de la Société S'* Georges et le poêle tenu par quatre mem bres de la grande Société philharmonique. Des marches funèbres étaient exécutées de la mortuaire l'église, où toute la notabilité de Wervicq s'était rendue. Le service fini, le cortège funèbre se rendit au cimetière, où après les prières d'usage, un membre de la commission de la Société S'-Georges prononça le discours que nous nous empres sons de reproduire Nous aimons constater ce fait, afin de prouver une fois de plus que l'amitié que se portent les membres des sociétés catho liques et charitables ne s'éteint pas avec la vie et peut durer au-delà de la tombe. YPRES, Le nombre d'habitants d'Ypres qui se sont rendus dimanche dernier Ostende par le premier convoi s'élève 82. Dimanche dr a eu lieu en la chapelle du Collège S'-Vincent de Paul, la première communion pour les élèves de cet établis sement. Mgr l'Évêque de Bruges a présidé lui- même cette solennité. S. G. a conféré le sacrement de la con firmation aux nouveaux communiants. La belle procession de S'-Pierre, favorisée par le temps, est sortie dimanche dernier de l'église de S1-Pierre et a parcouru son itinéraire accoutumé au milieu d'une grande afiluence. Le cortège religieux dans son ensemble comme dans ses détails accusait des amé liorations notables. Par arrêtés royaux du 29 juin, sont nommés Conseiller la cour d'appel séant Gand M. J. Debouck, substitut du procureur général près la même cour; Procureur du Roi près le tribunal de première instance séant Gand, en rem placement de M. de Villegas, M. Yan Bellin- ghen, procureur du Roi Courtrai. Procureur du Roi près le tribunal de première instance séant Courtrai, en remplacement de M. Van Bellingben, M. A. Degrave, substitut du procureur du Roi près le tribunal de première instance Bruges. M. Ruyssen, vicaire de la cathédrale Bruges, est nommé curé de la paroisse de Notre Dame, nouvellement érigée Ostende. Le 19 juin est mort, Zara, un certain Joseph Trévisan horlogerl'âge de 74 ans. Il était dans cette ville depuis 40 ans. En 1836, quand sévissait le choléra, il avait fait une femme chez.laquelle il de meurait des révélations qu'elle vient de communiquer aux autorités. D'après ces révélations, ce Trévisan serait le dauphin, l'infortuné fils de Louis XVI. Ayantéchappé au cordonnier Simon, il se serait enfui Londres, de là en Ecosse, puis Padoue, où les époux Trévisan lui auraient remi5 son acte de naissance, daté de 1787, lequel existe encore. Il a fait la même déclara, lion son médecin au lit de mort. L'aui0. rilé a fait faire une photographie du défunt et entamer une enquête. On sait qu'il s'est déjà produit plus d'un prétendu Louis XVI. (Ost-Deutsche-Post.) nouvelles diverses. Le nombre des voyageurs qui sont allés dimanche Ostende aussi bien d'Ypres que des autres villes, s'élève 4,000 per. sonnes. Samedi,le corpsd'unenfant nouveau- né du sexe masculin, en état de putréfaction très-avancé, a été trouvé dans un fossé des fortifications de la ville de Nieuport. Cet enfant, dont le crâne était brisé, était en veloppé dans un jupon fortement serré autour du corpsau moyen d'une corde. Le 2 de ce mois s'est ouverte la ses sion ordinaire des conseils provinciaux do royaume. Les grandes manœuvres du camp de Beverloo auront lieu le 25 juillet courant, c'est-à-dire au moment de la moisson, alors que l'agriculture manque de bras pour la récolte. Ainsi, dans un moment où il y aura disette de bras pour les travaux les plus indispensables, 20,000 hommes et plus seront réunis sur un seul pointsous les armes. Cet inconvénient a déjà été signalé par nous les années précédentes au ministre de la guerrequi a fait droitsinon en totalité du moins en partie nos récla mations. Rappelons encore une fois que nos ré coltes, faute de bras, peuvent dépérir sur pied. Les travaux d'Anvers empêchent le renvoi, dans leurs foyers, des miliciens qui, lors de leur incorporation, pouvaient espérer des congés en 1860. D'autre part, il est question de faire rentrer 10,000 hommes pour compléter les régiments, devenus tout fait insuffisants au service de garnison, depuis que plus de la moitié de leur effectif s'occupe élever des forti fications. Des plaintes se font entendre dans nos campagnes elles ne peuvent manquer de trouver de l'écho dans les villes. Le gouvernement peuts'il envisage l'intérêt public par son côté le plus élevé, mettre d'accord l'opinion publique et les exigences delà guerre. Un grand malheur est arrivé mer credi dernier Thuil, commune deSchin* nen (duché de Limbourg). Les membres de la corporation des arquebusiers s'élant rendus aux obsèques d'un de leurs cama rades, un jeune homme, ignorant que le fusil qu'il portait était chargé, a tué, par imprudence, son meilleur ami d'un coup de feu dans la poitrine et a témoigné un grand désespoir. La victime a survécu jusqu'au soir, donnant la main tous ses amis et demandant pardon pour l'auteur involontaire de sa mort aux autorités de Sittard, qui s'étaient rendues sur les lieux- Une instruction judiciaire a été commencée jeudi. C'est une tache bien douloureuse que je me suis imposée, cher confrère, que de te dire un dernier adieu, au moment où ta tombe se fermera jamais sur tes chères dépouilles. Trop heureux d'avoir quitté ce séjour de larines, où lu ne connus que la souffrance, puisses-lu entendre encore les sincères regrelsdeceux dont lufus le meilleur des confrères. Nommé trésorier de la Société de S'-Georges depuis sa réorganisation, tu l'acquittas avec soin de tout ce qui incombe b cette fonction. Tu t'étais concilié l'affection de tous les confrères par ton désintéressement, par ton caractère doux et paisible, par ton affabilité et par ton empressement b rendre service. Les sacrifices que lu fis pour la Société ne s'effaceront jamais de notre mémoire. Efforts, travaux, veilles, rien n'arrêta ton géné reux élan. Et pendant que des confrères travail laient secrètement au renversement de la Société, ta prévoyance sut déjouer leurs injustes tentatives et tu contribuas par ton zèle infatigable b l'établir sur des bases plus solides. Oai, cher confrère, ta perle nous afflige. Les membres de la grande harmonie ressentent aussi avec douleur, le vide que tu laisses dans cette société dout tu fus membre honoraire et sous cripteur. Pardon, Henri, si jusqu'ici je n'ai mentionné que tes vertus sociales. De plus grandes vertus se plaisaient b disputer l'entrée de ton noble cœur, te rendirent digne de notre estime et te vaudront des récompenses éternelles. Membre honoraire de la société de Saint-Vincent de Paul, lu travaillas b soulager l'indigent et tu l'amassas un trésor de bénédictions et de grâces. Oui, cher ami, toute société catholique, toute institution charitable trouvait en toi un puissant appui; tu te rendis digue du glorieux titre de chrétien et ta conduite ne démeotit en rien ta réputation justement acquise. Et lorsque après tant d'années de souffrances l'ange de la mort vint planer sur ta tête, lorsque pas denuit. A l'aube, je vousaltendscbezGreamesh. Adieu, mon voisin. Bonne nuit, capitaine; vous me verrez avant le soleil. Célestin tomba bientôt dans les bras de son ami, lui conta son eotrevue avec le voisin, et ils exécu tèrent a deux une ronde de réjouissance autour du volcan. A l'aube, les cent notables, les deux cent mille francs et le shérif étaient dans la maison de Célestin. Xbvier descendit, reçut le serment et les billets de banque, et partit pour Kingston dans la chaise de poste de M. Richard. Célestin gardait le volcan. Xavier, eu arrivant b Calais, écrivit une lettre b son ami, en lui disant qu'il l'attendait, l'œil fixé sur la Manche. Célestin sortit hardiment, la lettre de Xavier b la main, et sa mèche éteinte. Le peuple l'accompagna sur la roule de Kingston aux cris mille fois répétés de Hurrah jor Ce Us tin En ce moment, Xavier et Célestin vivent dans le coin le plus feitile du département des Bouches-du- Rhône; ils sont membres de la Société d'agriculture, et les premiers agronomes du Midi. Célestin a inventé un setnnir mécanique, et mérité une mé daille d'or b la dernière exposition. Méry. tu te vis sur le point de quitter b jamais tes chers parents, les nombreux amis, ta patience angélique et tes saintes dispositions édifièrent tous ceux qui entouraient ton lit de douleur. Jamais un murmure ne l'échappa; ni ta jeunesse, ni ton avenir, rien ne te fit regretter la vie. Coufiant en la miséricorde divine, tu n'aspiras qu'b boire l'oubli des maux et b entrer au céleste port. Puisse le Dieu de toute justice t'y recevoir Puissent les anges ceiudre ta tète de la couronne des immortels! Adieu, cher ami! Adieu! mbmmmmmm—m—m—mmmmmmm-mmmmm«mm actes officiels. nomination ecclésiastique. nécrologie.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 2