-2- DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. AN(«LETERRÉ. HOLLANDE. FRANCE. h Mémo, tomba dans la Lys et était sor le point de périr, lorsque le sieur François Vanuffelen, sous- brigadier des dooaoes de service cet endroit, ne consultant que son courage, se jeta tout habillé dans la rivière et parvint nôa sans peine b saliver l'enfant d'one mort certaine, car il avait déjb disparu deux fois sous l'eau. On nous écrit deCourtrai, 23 juillet Hier vers deux heares de relevée, le sieur Ad. Verhelw, ne'gociant en cette ville, s'est noyé daos l'étang du parc appartenant b M. Dassonville. On présume que M. Ad. Verbelts était en transpiration lorsqu'il est entré dans l'eau, et que les organes respiratoires auront été atteints d'une immobilité par suite de la fraîcheur de l'eau. Vendredi, le feu a pris dans la maison occu pée par Pierre Delrue, commissionnaire en bestiaux h Aelbeke. Les pertes soot évaluées 800 fr. pour le bâtiment qui n'était pas assuré et b 100 fr. pour les meubles qui l'étaient. Vendredi, le nommé Pierre Vao Sevaot, ouvrier b Corlemarcq, est tombé accidentellement daos un puits situé b Handzaeme et s'y est noyé. Le malheureux était occupé b placer du lin dans ce puits. 1 Le parquet de Bruges s'est rendu mercredi b Thouront, pour y opérer l'arrestation des quatre frères Roose, cordonnieis en cette dernière ville. Voici le méfait qui est imputé b ces individus Le 7 de ce mois, ils se rendirent avec d'autres compagnons b la kermesse de Ghistelles; arrivés b Eerneghem, ils y trouvèrent un chariot, sor lequel plusieurs autres persounes étaient déjb assises, et quoique le conducteur leur eut refusé l'entrée de son chariot, ils voulurent b toute force y monter; de lb des injures, et enfin une rixe s'eDgagea entre le conducteur et les frères Roose et leurs compa gnons. L'échevin De Cock, d'Eerueghem, rem plissant les fonctions de commissaire de police, fit tont ce qui était possible pour mettre une fin b cette triste scène; mais il fut tellement maltraité par les quatre cordonniers qu'il fut blessé griève ment et dût quitter le théâtre de l'accident tout ensanglanté. Les frères Roose ont été conduits en la prison de Bruges. Mercredi, la nommée Henriette Van Dooren, servante, demeurant b Fûmes, a été atteinte par une aile de moolin, en mettant du linge b blanchir et a reçu une grave blessure b la tête. Elle a été trans portée b l'hôpital 00 craint pour ses jours. Il paraît que des expériences avec les canons rayés auront lieu prochainement sur la plage Est d'Ostende, l'étendue du camp de Brasscbaet étant insuffisante. Le steamer anglais Prince Frédéric Wil- helm, entré vendredi matin b Ostende, venant de Douvres, avait b bord S. A. R. le duc de Nemours. Ce prince, qui s'était rendu, b son arrivée, b VHôtel d'Allemagne, est reparti par le train express de 7 heures iô minutes pour Bruxelles. XXX' ANNIVERSAIRE DE L'INAUGURATION DU ROI. Le 5o° anniversaire de l'inauguration du Roi a été célébré dimanche daos la capitale avec la plus grande solennité. Mgr le cardinal-archevêque de Matines a chanté le Te Deum, b deux heures, en l'église collégiale de SS. Michel et Gudule. La famille royale y assistait, ainsi que tout le corps diplomatique, les ministres et les diverses autorités civiles et militaires. Le bruit court b Bruxelles, dit une feuille ministérielle de Gaud, que M. Vander Sticheieri, ministre des travaux publics, serait appelé b succé der b M. Masui comme directeur général des chemins de fer de l'Etat. Le train de plaisir de Bruxelles pour Ostende a conduit, dimanche, dans la dernière de ces deux villes 6io touristes. Malgré le uernbre énorme de waggons réunis en un même convoi pour trans porter une pareille foule, le trajet, aller et retour, s'est accompli de la manière la plus régulière et la plos agréable sans le plus léger accident, sans le moindre retard imprévu. En traversant la Belgique, le duc de Netnours s'est arrêté dimanche b Bruxelles pour faire visite au Roi. Le prince a dîné avec la famille royale au palais de Bruxelles et est reparti pour continuer son voyage. On annonce maintenant comme certaine l'arrivée très-prochaine de l'archiduc et de l'archi duchesse Maximilien d'Autriche, la princesse Char lotte, filledu Roi Léopold. Ces augustes personnages arriveront, assure-1 00, mardi b Bruxelles. Le Roi n'ira au camp de Beverloo qu'b la fin du mois, c'est-b-dire le 3t juillet. Le comte de Flandre précédera S. M. dè trois jours, ainsi que M. le ministre de la guerre. Le ministre de la gnerfe réuni vendredi au polygone de Brasschaet tous les généraux d'artil lerie, les colonels commandant les régiments et les chefs des établissements militaires, pour assister au tir de la première batterie de canons rayés, qui vient d'être mise sur pied. Les officiers des sespl batteries qui forment le personnel campé actuellement au polygone assis taient également b cette expérience. La précision du tir et la régularité des portées ont émerveillé ceux qui ont pu voir ces expériences ponr la première fois. A 4oo mètres, tous les coups ont été tirés dans nn carré de moins de t mètre ôo de côté. Cette même exactitude s'est maintenue b 800 et b 1,200 mè'res. L'effet des projectiles explosifs a été formidable; trois cibles placées l'une derrière l'autre, b 1,200 et b 2,200 mètres et représentant un bataillon en colonne serrée par division, ont été en quelques coups si fortement criblées d'éclatsqu'on peut dire, sans exagération, qu'elles étaient réduites en dentelles. Après ces tirs de campagne, le ministre de la guerre a fait exécuter un tir comparatif de place avec des canons rayés de 12 et des canons lisses de 24 et de 12. 1 Quelques coups ont suffi pour démontrer l'im mense supériorité de la pièce rayée de 12 sor le canon lisse de 24. Les canons lisses ont dès lors cessé leur tir et l'on a continué l'expérience avec les pièces de 12 tayées, lançant des obns explosifs b 800 mètres contre une batterie-but, b deux embrasures, revê tus en gabions. Huit coups ont suffi pour détruire ces embrasu res. La précision du tir était telle, qu'on atteignait b volonté, soit l'ouverture intérieure, soit tel gabion des embrasures qu'on désignait au pointeur. MM. Jlaminé et Van Onnelingen, candidats conservateurs, ont été élus, vendredi, conseillers communaux b Toogres. Le conseil provincial du Hainaut, par 5o voix contre 16, a refusé la demande d'un subside faite par la ville de Tournai pour ériger une statue b la princesse d'Epiooy. Turin, vendredi soir, 19 juillet. L'Ilalia déclare qu'il est inexact que Garibaldi ait quitté Caprera. Turin, samedi, 20 juillet. L'Opinione publie une dépêche de Paris con firmant que la Prusse a fait des démarches ponr le rapprochement des grandes puissances du Nord en vue des complications survenues en Pologne. Turin, samedi soir, 20 juillet. La Gazette officielle promulgue le décret con cernant l'empruui de 5oo millions. Une dépêche de Naples, en date d'hier dit que M. Spaventa a donné sa démission. Naples, vendredi, 19 juillet. Le général Cialdini a ordonné des enrôlements voloutaires. La garde nationale mobilisée sera portée b i5 mille hommes. Beaucoup de garibaldiens ont accepté le com mandement des compagnies mobilisées. Madrid, samedi matin, 19 juillet. Le chef des insurgés de Loja a éfé condamné b être étranglé. C'est le seul condamné b mort. Un double meurtre, commis la semaine dernière dans Northuroberland slreet,occope presque autant l'opinion publique b Londres que la scène de Twikenbam et les blessnres do jeone Alfred de Vidil. Le plus profond mystère enveloppe encore la cause de la lutte désespérée qui a eu lieu entre uu major Murray et un sieur Roberls, dont l'un est sorti avec une balle de pistolet dans le corps, et l'autre avec le crâne fracassé en deux endroits et 1a figure tellement contusionnée qu'elle conserve b peine la forme humaine. Les blessés sont dans le même hôpital et gardés b vue, par suite d'un maudat d'arrestation qui a été lancé b la suite de cette scène tragique. Le major Murray avait affirmé qu'il n'avait jamais vu Roberts, que ce dernier l'avait accosté sur le pont suspendu d'Hungerford et lui avait proposé de venir son office pour causer d'uo projet d'emprunt pour la Compagnie dont le major Murray était directeur. Cette assertion qui paraissait peu probable avait soulevé de graves soupçons contre le major elle a été cependant confirmée par Roberts quand il a repris connaissance et qu'il a pu répondre aux questions qui lui ont été adressées; il prétend qu'il a été attaqué par le major, mais il avooe que c'est lui-même qui l'a abordé sur le pont et loi a de mandé de venir b son bureau pour parler d'affaires. Il convient qu'il n'y a eu aucune dispute entre eux. Le Morning-Post anooncc que la police a découvert sur la personne de Roberts et dans son office des papiers qui donneraient la clef de ce mystère, et feraient connaître le motif de l'attentat commis sur le major. Oo écrit de la Haye, sous la date du 18, an Middelburgsche Courant S. M. ne se rendra pas cette année b Wiesba- deu, comme elle en avait l'habitude. Voici, dit-on, la cause de celte décision Notre Roi doit avoir reçu de la part de l'Empereur Napoléon l'invita tion de venir le visiter au camp de Châlons. Cette invitation n'aurait pas été acceptéeetpour motiver ce tefus; on aurait fait valoir les dépenses extraordinaires occasionnées par les inondations et par suite la nécessiré d'en supprimer d'autres d'nne importance secondaire. Or, le voyage b Cbâlons ne pouvant se fairen'importe pour quel motif celui de Wiesbadeu ne pourrait manquer de cau ser de la surprise. On a encore reparlé de la reconnaissance do royaume d'Italie. Je puis vous donner de source certaine la véritable situation b ce sujet la recon naissance de notre part a été admise en principe* cependant l'époque où cette reconnaissance sera faite officiellement n'est pas encore connue. On lit dans la correspondance particulière de la Gazette de Bruxelles Tandis que M. Mirés, frappé d'une condam nation judiciaire, se prépaie b la prisou de la

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 2