45me Année. Samedi 3 Août 1861. Ao 4,574. FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. A l'occasion de la Tuindag, le Propagateur ne paraîtra pas Mercredi prochain. 1" août 1589. Assassinat d'Henri III par Jacques Clément. 2 1802. Le Sénat proclame Bona parte consul vie. 5 1833. Prise de Moslaganem par les Français. REVUE POLITIQUE. On lit dans la Gazetl de France LE PROPAGATEUR. pour la ville 6 fr. par an, 4fr. pour 6 mois, 2-50 pour trois mois. pour le dehors fr. 7-50 par an, 5 fr. pour 6 mois, 2-75 pour 3 mois. ÉPnÉMÉRlDES. 3 Août. On u'émet plus de doute sur le voyage du roi de Prusse en France. Les journaux allemands s'accor dent généralement a n'attacher celle démarche du roi-Guillaume aucun caractère politique; ils y voient, de sa part, un acte de haute courtoisie envers le souverain qui le visita a Bade. Ne sachant pas ce qoi s'est dit dan« la premièreentrevue, nous ne nous hasarderons pas indiscrètement h conjecturer ce qui se dira daDS la seconde. On dit qu'après la visite de S. M. Prussienpe au camp de Châlons, l'Empereur Napoléon irait rendre visite a son royal hôte, au château de Rrnhl, près de Cologne. Le général Cialdini annonce que la réaction est vaincue sur tous les points dans les provinces napolitaines. Les termes même d»-- j— nouvelle est annoncée nous engagent h quelque réserve, jusqu'à plus amples informations. Cialdini parle d'un grand nombre de morts du côté des patriotes, et il ne demande plus que quelques journées de bonne chance pour etre maître de la situation. Nous verrons bien M. Griffith est l'homme aux incidents parlemen taires. Dans la séance de la Chambre des communes du 3o juillet, il a demandé communication des pièces relatives a la question hongroise. Lord Palmerslon en refusant cette communication a déclaré que le gouvernement observerait une stricte neutralité entre les partis. Cette déclaration a satisfait l'auteur de la motion qui n'a plus insisté. Une dépêche de Vienne, que nous accueillons sous toutes réserves, annonce que le gouvernement de S. M. François Joseph serait la veille de s'entendre avec Rome pour apporter de notables changements au concordat. C'est aujourd'hui que les Chambres hongroises s'occuperont, eo séance publique, de la réponse au rescrit royal. La Gazelle autrichienne assure que M. Deak emploie toute son influence a éviter, dans la lédaction de celte réponse, I apparence d une tupture entre l'Autriche et la Hongrie. La Diete dt Saxe-Cobourg,, dans sa séance do 3o juillet, a adopté son tour la convention par laquelle la Prusse se charge de la direction du contingent de cet Etat. Les journaux de Coustantinople du 24 juillet annoncent que les économies proposées par la commission que le Sultan a chargée de régler les dépenses du palais s'élèvent déjà a 100,000 bourses, soit, au cours du jour, 8 millions de francs. D'autres dépenses seront supptitnées et atteindront, dit on, 5o,ooo bourses; le total des écouomies réalisées serait ainsi de 12 millions de francs. Le fils du sultan Abdul-Aziz, le jeune prince Youss'uf-Izzeddin, a, comme ou sait, été incorporé dans la garde impériale; cette cérémonie a eu lieu avec beaucoup d'éclat et a donoé l'occasion au ministre de la guerre, Narnik- Pacha, d'adresser aux troupçs un discours dans lequel il a annoncé que la condition du soldat serait améliorée et que le fils du Sultan resterait daus les rangs de l'armée comme l'expression vivante de la sollicitude impériale pour les braves soldats dont il connaît le dévoue ment. Le miuistre a parlé avec force de la nécessité d'une discipline rigoureuse, et il a ajouté que leur souverain comptait sur eux pour protéger et accroître s l'intérieur, par des réformes utiles, la prospérité téelle de l'empire. Ce sont là des paroles dont l'Europe entière doit prendre acte. Les dernières nouvelles reçues de Beyrouth don nent lieu de penser, contrairement cequi a été dit, il y a peu de temps, que les flottes française et anglaise passeront l'hiver sur les côtes de Syrie. Ces nouvelles annoncent que la nomination de Daoud- Effeudi n'aurait été accueillie avec une entière satisfaction, ni par les Druses ni par les Maronites. Les populations du Liban auraient même déjà manifesté, ce sujet, leur mécontentement de façon faire comprendre que la présence des deux flottes serait nécessaire pour empêcher le retour d'événements pareils ceux du mois d'août 1860. Les dernières npuvalies.de New-York sont du 20 jotllet. I/ïrmcë federïT^q.:: marche vers Richmond, s'était emparée d'une place fortifiée trois milles de Manassas, position qu'elle se proposait de touruer,suivaut uoe correspondance, afin d'attaquer Richmond pat le Sud, après l'avoir coupé de toutes ses commuuirations. Les affaires du Mexique viennent de prendre une singulière tournure: an monent où Beoito Juarez venait d'être nommé présider! de la république par le soi-disant parti libéral, lœarti contraire repre nait tout coup l'avantaè, et, aux dernières nouvelle^, il assiégeait dansa capitale le nouveau président, qui n'a pu, jusq'à présent, constituer un ministère. La question romaine l'ordre du jour; c'est e! t plus que jamais que l'on cherche |ue le parti mazzinien s la Péninsule et ne résoudre avant tout; on senjue là est l'important. Ou voudrait y arriver avan ne soit devenu plus fort t fasse disparaître le régime hrd qu'essaie d'établir la royauté révolutionnaire es comités piéiuontais siégeant Rome sentent langer et veulent pré cipiter les événements; tons les moyens ils voudraient un conflit, espért que le gouvernement n'oserait mitrailler les auèeux. Leur audace ne connaît plus de borne, iln soin venus jusqu'à menacer l'aimée d'occupin; ils reprennent la question où l'avaient laissGaribaldi et Mazziui, il y a huit mois. Voici la le qu'un journal, qui se publie en français, ose;omwauder a l'atten tion de ses lecteurs Rome, 24 juillet. s tenable; le comité us assez d'influence Notre position n'est national lui même u sur la population pouriuêchèr de faire des mouvements-iuconsidé nous réveillons avec I Cha que matin, nous lime qu'une émeute éclate avant le soir. Nous sommes bien décidés respecter l'armée française, qui, au demeu- raut, est notre amie,l'alliée delà Iroupeitalienne; mais si un beau jour, poussés bout, nous songions en finir avec ces hordes pontifi- cales, qui sont un véritable ramassis d'hom- mes exécrables, d'étrangers aussi bien ennemis de la France que de l'Italie, qui nous assurerait contre les mesures que le général de Goyon croirait devoir adopter sous le prétexte de protéger la personne du Pape? Et si les Français, forcés par la discipline militaire, répandaient le sang italien, si nos Translévérins se lais- soient aller des représailles... Nous n'osons pas même penser aux terribles conséquences d'une lutte fratricide s Le défi est jeté notre armée, contie laquelle on ose employer la menace. Mais nous sommes bien tranquilles sur les décisions de ces fougueux et bouillants unitaristes, de ces impétueux Trans- tévéïins dont parle correspondant de VOpinion nationale; ils ne se hasarderont certes pas contrevenir aux faits de la discipline militaiie de notre armée. ÉLECTIONS COMMUNALES DE BRUXELLES. Le premier scrutin s'est ouvert hier matin iieubeuies onze heures et demie, le résultat du sût m m eiau^couim. r;007 électeurs sur 6,821 inscrits ont pris par: cette première opération, qui avait pour but l'élection de dix conseillers dont le mandat expire le 3i décembre j863. Les dix membres démissionnaires ont été réélus. Ce sout MM. Devadder et Cappellemans, qui ont obtenu cbacun 1,587 voix; Goffart et Jacobs, i,586; Walter, Maskens et Tielemans, i,585; Van Cutsern et Leclercq, 1,575; Lacroix, 1,563. Le second scrutin a eu lien 3 heures. Il s'agis sait d'élire quatorze conseillers dont le mandat expire le 5i décembre 1866. 1,462 électeurs seulement ont pris part au vote, et les quatorze conseillers démissionnaires ont été réélus sans opposition. Ce sont MM. Ranwet, qui a obtenu i,5g5 voix; Demeure, 1,407; Càtioir, i,4o8; Veldekens, 1,397; Hauwaerts, i,4o4; Depaire, i,4o3; Orls, i,4oi; Fischer, 1,391; Caponillet, i,4o6; Hocbsteyu, 1,594; Lemaietir, 1,398; Cou teaux, i,4o2; Waedemon, 1,592; Funck, i,385. actes officiels. Un arrête royal du 26 juillet approuve une couventioD intervenue le 18 juillet précédent entre le ministre des finances et le gouverneur de la Banque Nationale, convention aux termes de laquelle la Banque Nationale fera le service' de caissier de l'État, sans aucune indemnité, partir du 1" janvier 1861. Up an été royal du 26 juillet, fixe la pension de M. Ed. Ducpétiaux, ancien inspecteur-général des prisons et des établissements de bienfaisance la somme de 4,36i francs. chronique judiciaire. La conr d assises de notre province a con sacré les audiences de jeudi et vendredi, l'affaire poursuivie charge de Léonard Lefever, âgé de 28

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 1