45me Année. Samedi 7 Septembre 1861. No 4,584. Il y a vingt-cinq ans, Ostende ne possédait que deux parcs aux huîtres, et ces deux établissements suffisaient b la consommation Ostende en possède déjb sept; dans quelques mois le nombre en sera porté b dix. Trois nouvelles concessions sont demandées. FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. ÉPI1ÈMÉR1DES. 5 septembre 1798. Établissement de la conscription militaire en France. 6 1683. Mort de Colbert. 7 1631. Gustave - Adolphe dé fait les Impériaux Leipzig. ?F3iSS, 7 Septembre. REVUE POLITIQUE. LE PROPAGATEUR. pour la ville 6 fr. par an, 4 fr. pour 6 mois, 2-50 pour trois mois. pour le dehors fr. 7-50 par an, 5 fr. pour 6 mois, 2-75 pour 5 mois. Les journaux de Paris annoncent le départ du maréchal Magnan pour l'Italie, et le Pays ajoute que le maréchal n'est chargé d'aucune mission. Le soin que la feuille officieuse met faire celle décla- 1 ration nous porte b croire précisément le contraire de ce qu'elle affirme. Le Moniteur universel publie une Dote ce matin pour opposer un désaveu formel aux com mentaires dénués de tout fondemeot a que font le Times et d'autres journaux étrangers sur la brochure qui vient de paraître a Paris sous le titre de l'Empereur Rome et le roi d'Italie. Encore un désaveu qui n'abusera peisonne. La situation est toujours la même en Italie: d'une part le Piémont s'épuisant a écraser des nationalités »i»aces; de l'autre.un mouvement de réaction qui grandit en raison même des atrocités employées pour Féiouflfer. Dans les" Légations,"près de Ferrare, la population d'un village a massacré une patrouille piémootaise qui poursuivait des réfractaires. C'est le Journal des Débats, peu suspect de partialité pour les brigandsqui révèle ce fait. Une correspondance du même journal noos apprend qu'eo Toscane le parti du grand-duc relève de plus en plus la tête. Qugnt au royaume de Naples, la résistance natio nale ne fait que s'y accroître, et la meilleure preuve qu'on eu puisse donner, c'est la demande iucessante de renforts faite par Cialdini. La Sicile rte paraît pas être non plus un Eldorado, car le géoéral Briguone, qtti commande en ce moment en Etnelie, refuse de s'y rendre pour y prendre la lieutenaoce la place du général délia Rovere. Le métier de trappeurs d'hommes, que Cialdini et Pinelli oDt accepté b Naples, n'est pas du goût de tout le tuoode, et l'on comprend les tépugoances du général Brignooe. L état de la Sici.e est si lamentable que les assassinats, politiques ou non, ensauglantent toutes les provinces. Nous en avons aujourd'hui un témoi gnage que les entêtés annexionnistes ne récuseront pas: c'est celui du comte Tholosauo, gouverneur de Cataue. Dans une lettre que VU ru ta italiana a publiée, le noble comte a écrit ceci Depuis huit 'Dois que j'habite la Sicile, j'ai pu compter une centaine d assassinats, avec ou sans complicité, avec sans préméditation; des maisons reoversées et brûlées; des familles entières égorgées; des homi- ctdes commis de jour et de nuit dans les habitations et dans les rues les plus fréquentées. La proviuce de Catane seule, la plus tranquille et la plus paci fique pourtant, a fourni quatre-vingts assassinats cette liste funèbreI Ce sont Ib les bienfaits de annexion! Personne n'ignore que celle frénésie de meurire avait été comprimée par le gouvernement de Ferdinand IL C'est l'invasion de Garibaldi et le triomphe de la Révolution qui l'out déchaînée. Peudaot que les présidents des conseils généraux de France manifestent partout des espérances de paix, l'Espagoe, s'il fallait s'eo rapporter b deux feuilles ministérielles de Madrid, semblerait regar der comme plus imminente que jamais uoe confla gration européenne; elle songerait même déjb b prendre des mesures de précaution pour se garantir. C'est/n £^>ocaquidonuecetienouvelle,eo prenant texte de la situation actuelle du continent pour demander l'évacuation de Téluan, moyennant des conditions honorables,et la concentration des forces espagnoles pour faire face a tout événement. Eu même temps, la Correspondencia, organe semi- officiel du cabinet, déclare que rien n'est résolu b ce sujet, mais qu'elle ne nie pas que l'opinion émise puisse être celle du gouvernement. La république de la Nouvelle-Grenade vient d'être le théâtre d'une de ces révolutions si fréquentes dans celteparlie du continent améticain. Le général Mooagas, renversé du pouvoir il y a quelques auuééS et qui vivait en exil dans une des Antilles, est revenu dans son pays natal et s'est emparé de Bogota, la capitale de l'Etal. ACTES OFFICIELS. AVIS. Le ministre de la justice rappelle aux personnes qui sollicitent des places dans l'ordre judiciaire et le notariat que Leurs requêtes sur timbre doiveot toujours être accompagnées d'une copie sur papier libre. Il importe aussi que les pièces qui accompagnent ordinairement ces requêtes soient réunies en farde au moyen d'une ficelle. Uu ariêté royal du 20 août proroge de 4o jours, b partir du 2 t août, le délai d'approbation du budget de la Flandre occidentale, pour l'exercice de 1862. Par arrêté royal du 1" septembre, M. Maes, b Bruges, est autorisé b faire exécuter b l'hospice Saiute-Anne, hospice des aliénés b Coortrai, cer tains travaux d'appropriation d'après un plan approuvé. NOMINATIONS ECCLESIASTIQUES. M. l'abbé Lietaer, après avoir dirigé peodant plusieurs années et avec le plus graud succès le collège patrooué de Thielta prié Mgr. i'Evêque de Bruges de le décharger de ses importantes fonc tions. Accédant b ses désirs, Sa Grandeur vient de notniner M. Lietaer directeur du peusioDnat de la Su-Famille b Tbielt, dirigé par les dames Van Biervliet, et aumônier de l'hospice des Orphelines dans la même ville. M. l'abbé Camille Roelaodls, qui a déjb rempli les fonctions de directeur de l'institut de S1-Louis b Courtrai, est nommé principal du collège de Thielt, en remplacement de M. Lietaer. NÉCROLOGIE. M. Marraones, major pensionné chevalier de l'ordre de Léopold; est décédé eo cette ville le 3 de ce mois, b l'âge de 80 ans. nouvelles diverses. On nous écrit de Poperirrghe le 6 courant Le houblon de la récolte de 1 860 se veud ici de fr. 70 b fr. yô les 5o kilogrammes. La moisson s'est faite partout daus les meil leures conditions et il est bien constaté que les grains dans notre pays ont plus de poids que l'an née dernière et que leur qualité est excellente. Quant b la situation des marchés elle a peu varié depuis boit jours. Les prix continuent b être bien tenus et il en sera probablement de même tant que les cultivateurs n'auront pas le temps de battre et d'approvisionner les marchés. En France, par suite du peu d'apprs-visionne- ment des marchés, la hausse a encore fait de nou veaux progrès. Eu Angleterre, il n'en est pas de même. Au dernier marché de Londres, les blés ont baissé de 44 b 88 centimes par hectol. et les farines de 1 fr. par 100 kilog. L'avoine a aussi fléchi de 22 cent, par hect. Poor être bien fixé sur da récolté d'Angleterre, il faut encore attendre quelques jours, parce que la moisson s'achève b peine dans ce pays. La commission de l'Exposiliou universelle de Londres, a reçu de la chambre de commerce de Courtrai nne communication dont il resuite que les fabricants de Mouscron et de Courtrai b l'instar des fabricants de Verviers et d'antres localités importantespréparent des expositions collectives par groupes de produits similaires. Ce mode d'exposition ne peut être trop recommandé. Il présente d'incontestables avantages, qui ont pu etre ap préciés", n6 vamrïîeo t b1 'èx posîriôn tftii vèrsèîtEr de Paris, où les représentants de quelques -unes de nos principales branches d'industrie s'étaient con certés pour donner de l'ensemble et de l'éclat b l'étalage de leurs produits. [Moniteur.) _j. La Chambre de commerce de Bruges signale ce fait intéressant, dans sou rapport générai sur la situation du commerce et de l'industrie dans cet arrondissement Sur 220 navires entrés dans le port de Bruges, pendaut le courant de l'année 1860, il y en a eu 120 sous pavillon anglais. Sur 217 comptés b la sortie, 1 26 étaient anglais; sur les 217 navires sortis, on en a enregistré i64 pour l'Augleterre. Le rapport de la chambre de commerce d'Osteode, qui vient d'être publié, accuse uue sollicitude toute spéciale, eu faveur de la priucipale branche de commerce de cette ville; nous voulons parler des parcs aux huîtres. La chambre de commerce fait b ce sujet une petite digression gastronomique, d'où il résulte que l'Étal fera bien de ne pas élever les drniis sur les huîtres, s'il ne veut pas soulever contre lui l'oppo sition delà ville d'Ostende d'abord et celle encore plus nombreuse des consommateur s d'h-uîu es a bon marché. Un commencement d'incendie, qui s'est déclaré mercredi soit dans les ateliers de l'bôtel des Monnaies, b Bruxelles, a mis bientôt tout le quartier en émoi, l e feu avait été communiqué par une vieille chaudière b des boiseries et avait déjà

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 1