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COURSES DE CHEVAUX.
Le 26, course de chevaux, par la société d'en
couragement pour l'amélioration de la race cheva
line. Des prix seront réservés pour les chevaux
indigènes.
Un programme spécial fera connaître les con
ditions des courses.
Le 24, fête de nuit donnée par la Société royale
de Zoologie.
Le 26, fête de nuit donnée par la Société royale
de la Grande Harmonie.
Jeux et exercices populaires. Illumination
des édifices publics. Feu d'artifice.
NOUVELLES DIVERSES.
On écrit d'Ostende Les armements pour
la pêche au hareog avaient été abandonnés en ce
port depuis plosieurs années. Cette année, cette
industrie, qui occupe tant de bras, sera reprise. La
chaloupe Saint-Nicolas patron Vandepitte, a
quitté Ostende pour la côte d'Ecosse.
Nous croyons savoir, dit VIndépendance,
que contrairement h ce qui a été annoncé, S. M. le
Roi Léopold, de retour au château de Laeken, ne
se rendra pas h Ostende.
Le Roi va se rendre b Anvers.
Le Roi de Prusse est attendu b Bruxelles. S.
M. doit faire visite au Roi Léopold. L'auguste
voyageur descendra chez M. le comte de Redero,
ministre de Prusse.
Des lettres de Wiesbaden nous apprennent que
pendant son séjour dans cette ville. S. M. s'est
rencontrée b diverses reprises avec le Roi de Bavière,
le Roi de Wurtemberg et le prince d'Orange.
Le comte de Flaodre s'est rendu b la chasse
dans les propriétés de M. le comte d'Oultremont.
Un effroyable incendie a éclaté vendredi,
vers sept heures, dans les ateliers de la fabrique de
tulles, dentelles, etc., de M. Washer, rue Terre-
Neuve b Bruxelles.
Toute la population fut bientôt sur pied, d'autant
plus que les ouvriers des divers établissements
industriels quittaient en ce moment les travaux.
Une colonne de fomée et de feu, s'élevant b une
baoteur prodigieuse, n'avait pas peu contribué b
répandre l'alarme.
L'établissement de M. Washer donne vers la
rue du Midi, contre l'hospice des orphelines. Les
jeunes fil les élevées danscet établissement charitable
étaient réunies pour le repas du soir, lorsqu'elles
aperçurent les menaçantes lueurs de l'incendie La
panique gagnantil fallot déployer beaocoup
d'efforts, de sang- froid et des moyens de persuasion
pour rassurer le personnel de la maison de bien
faisance.
Cependant, le dangerétait grand, mais les secours
arrivèrent de toutes parts avec une prodigieuse
célérité.
Un vaste quartier, une agglomération d'habita
tions des plus dangereuses, étaient sérieusement
menacés.
Avons-nous besoin d'ajouter que le service de
la nouvelle distribution des eaux combattit victo
rieusement l'incendie et parvint b le maîtriser en
rooius d'une heure.
Les dégâts sont toutefois assez considérables. Les
cbasseurs-carabiniers de la garnison, les pompiers
et fontainiers de tous les postes, le personnel
complet de la police locale et divers fonctionnaires,
ont été des premiers sur les lieux du sinistre. La
gendarmerie et quelques détachements de la troupe
étaient également accourus.
Beaucoup de personnes ont visité aujourd'hui
les tuines de l'incendie des ateliers de la fabrique de
tulles et dentelles, maison Washer, rue de Terre-
Neuve.
Huit ou neuf métiers unis par une machine b
vapeur occopaient près de deox cents ouvriers
et ouvrières, qui sont provisoirement privés de
travail.
Quant b la valeur de dommages, on évalue b une
centaine de mille francs, bâtiments, matériel et
marchandises. Le tout était assuré.
Au début, l'incendie apparaissait au loin comme
un immense bouquet Je feu d'artifice, avec une
pluie de feu bien nouttie, qui venait tomber sur
les maisons du quartier et au milieu de la foule
compacte de spectateurs accourus de toutes les
parties de la capitale et des faubourgs.
La cause de ce siuisire est diversement attribuée.
Cependant on suppose généralement que la défec
tuosité d'une cheminée n'y est pas étrangère, sans
qu'on puisse rien affirmer b cet égard.
VÉconomiste donne les détails suivants sur
la situation du commerce et de l'industrie belges en
généralprincipalement dans leurs rapports avec
l'Amérique Tandis qu'il y a en Angleterre une
baisse de l'escompte, il vient de monter chez uous
de 3 b 3 i|2 et 4 p. c. On prétend que la Banque
Nationale a pris ce parti, plutôt pour empêcher les
spéculations en grains de prendre des proportions
exagérées que par suite d'une situation générale
plus embarrassée. Les frets ont également haussé
par les importantes affaires en grains qui s'opèrent
entre l'Angleterre et le continent. Les expéditions
sont presque nulles pour les aotres articles: on
ne voit guère sur les quais d'Anvers, outre les
grains, que des rails et matériels de chemins de
fer pour le nord de l'Espagne.
Les articles américains deviennent toujours
plus rares, résine, coton, térébenthine, etc.; un
négociant d'une de ces dernières denrées, qui est
fournisseur pour le gouvernement, en suite d'un
contrat d'adjudication d'assez loogue durée, assu
rait dernièrement que la guerre d'Amérique le
constituait en perte pour des sommes énormes. Ce
qui lui coûtait, il y a trois mois, 16 112 florins des
Pays-Bas, est aujourd'hui payé par lui 34 florins.
On est frappé lorsqu'on évalue b 25 millions
ce que coûte, chaque jour, l'armée fédérale des
Etats du Nord; mais l'on serait épouvanté si l'on
pouvait sopputer exactement les pertes que font les
commerçants américains et étrangers par suite de
l'interception des relations commerciales entre
l'Europe et l'Amérique.
La vente des articles d'automne et d'hiver
s'annonce bien. Les commis-voyageurs se sont mis
en roule, en chasse de clients les petits négociants,
boutiquiers, ont de bonnes dispositions, ils font
quelques commandes, en en promettant de meil
leures parce qu'ils sont gênés par la pénurie
d'argent.
Nous apprenons que M. Victor Misson, con
seiller la cour des comptes, vient d'être nommé
par le Pape commandeur de son ordre de Pie IX.
Ou lit dans une feuille de Huy Un grand
malheur est arrivé b Modave dimanche 1" sep
tembre. La malle-poste qui fait le service de Huy b
Durbuy venait de sortir du village, surchargée de
marchandises et de voyageurs. Tandis que le fond
de la voiture était bourré de dames, l'impériale
était garnie d'hommes. L'un d'eux attentif aux
gémissements et b l'inclinaison du véhicule, signala
le danger, et au même instant un des ressorts sur
lesquels repose la voiture se brisa et celle-ci fut
renversée. On comprend aisément la panique qui
s'empara des voyageurs. Ceux qui occupaient le
dessous en furent quittes pour la peur ou quelques
légères contusions; parmi ceux qui occupaient le
dessus, les uus furent lancés au loin, et reçurent
seulement quelques égratiguures; mais M. Bon-
temps, de Marchin, qui se rendait b la fête de
Tohogue, fut arrêté par ses vêtements b la mani
velle de l'appareil destiné b serrer les roues, et
ainsi il fut pris sous la voiture. Il eut la jambe
littéralement broyée sous un si grand poids; il
paraît qu'il devra en subir l'amputation. Le con
ducteurtombé entre les chevaux et le timon a
aussi reçu plusieurs blessures qui, dit-on, n'offrent
pas de gravité, a
Le correspondant parisien de l« Gazette de
Liège annonce qoe le père Lacordaire est grave
ment malade. L'illustre dominicain serait atteint
d'une anémie.
On lit dans le Constitutionnel du Lim-
bourg (Hasselt), le 6 septembre Un crime horri
ble vient de se commettre b Coursel. Dans la Duit
do 1" au 2 septembre courant, des malfaiteurs se
sont introduits en escaladant une fenêtre, dans
l'habitation des époux Mathieu Vaes, qui étaient
notoirement connus dans le canton de Beeringen
pour avoir beaucoup d'argeul.
Arrivés, sans avoir été eutendus, jusqu'auprès du
lit des victimes, les auteurs do crime ont violem
ment réveillé ces dernières en les sommant, sous la
menace de mort, de désigner l'endroit où était
déposé leur argent. En dépit de cette menace, le
mari eot le courage de dire et de répéter qu'il
n'avait pas d'argent, et au même moment les
assassins arrachèrent la femme du lit et la trainèreut
jusque dans une pièce voisine, où elle a été
garrottée et mise dans l'impossibilité de faire le
moindre mouvement.
Ce qui se passait pendant cet intervalle dans la
chambre b coucher, la femme Vaes l'ignore, mais
on a pu s'en faire une .idée par les affreuses
blessures que son mari a reçues et auxquelles il a
succombé la nuit même. La nature de ses blessures
permet de supposer que Vaes a été assassiné b coups
de bâche ou tout autre instrument semblable
Outre plusieurs blessures faites b l'aide d'on
instrument tranchant, il doit avoir reçu un on
plusieurs coups, portés avec une extrême violence,
sur la tempe gauche, coups qui ont en partie
morcelé le crâne. C'est ce qu'ont constaté MM.
Lenaerts de Hasselt, et Lemmens de Coursel, qui,
en qualité de médecins légistes, ont procédé b
l'autopsie du cadavre de Vaes.
Revenus auprès de la femme Vaes, qui dans ce
moment critique, n'a pas osé jeter le moindre cri,
les assassins ont de nouveau sommé celte femme
d'indiqoer le meuble qui renfermait son argent.
Elle leur a, cette fois, désigné l'armoire contenant
son trésor, consistant dans une somme de i3oo fr.
environ. Le vol consommé, les assassins se sont
retirés sans plus s'occuper de l'époose Vaes, que les
voisins ont trouvée vers deux heures du matin,
gisant sur le sol, les mains et les pieds liés, et vêtue
de sa chemise seulement.
La femme Vaes n'a pas reconnu les assassins,
qui paraissent avoir perpétré dans l'obscurité ce
crime horrible. MM. Claikens, substitut du procu
reur du Roi près de notre tribunal, Bamps, juge,
remplissant par délégation les fonctions de juge
d'instruction, et Cbavée, commis-greffier, se sont
transportés sur les lieux lundi dernier et ont
aussitôt commencé l'instruction de cette affreose
affaire.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
Londres, samedi, 7 septembre.
L'Agence Reuter a reçu des nouvelles de
New-York du 28 août.
Une expédition importante, sous le général
Butler, est partie pour Monroe, le 26. Elle se
compose de quatre frégates, deux canonnières et
d'autres bâtiments, portant 4,000 hommes et 100
canons. Sa destination est inconnue.
Le bruit court que les fédéraux, commandés par
le général Rosencranz, ont été cernés et battus par
les confédérés, commandés par le général Floyd.
D'après on autre bruit, les confédérés qui occu
paient le nord-est du Missouri se retireraient
poursuivis par les fédéraux.
Uue députation de banquiers de New-Yc rk et de