RENTES VIAGÈRES INDUSTRIELLES ANGLETERRE. FRANCE. ITALIE. ALLEMAGNE. AUTRICHE. RÉCLAME. GARANTIES COMMERCIALES 37 E7F07EÊC.AJE3S. TARIF DES RENTES. De 21 35 ans10 0/0 par an. 35 45 12 0/0 45 50 13 0/0 50 55 b 14 0/0 A PARTIR DE 60 ANS, DE GRÉ A GRE. La maison Alexandre père et fils, dans le but d'étendre la fabrication desesorgues, Boston est allée b Washington solliciter la conti nuation vigoureuse de la guerre. Trois daines ont été arrêtées b Washington, comme espionnes des confédérés. Le gouvernement fédéral a interdit la circulation de trois journaux de New-York. Le maire de Washington est enfermé dans le fort Lafayette. De nombreuses arrestations continuent d'être opérées. Le fort Fillinore s'est rendu aux troupes con fédérées. Un agent a été nommé b New-York pour donner des passeports aux personnes qui quittent les États- Unis. Vienne, dimanche soir, 8 septembre. Voici la réponse faite aujourd'hui par l'Empe- renr après avoir reçu l'Adresse de la Chambre basse Les paroles que je viens d'entendre me cou- fîrment dans la douce conviction que vous avez a confiance eo moi, qoi suis si fidèle b la Consti- tution. La Chambre, en fixant mes principes sur l'au- tonomie légale des pays liés par une unité naturelle comprend que cette autonomie ne a dépend que de l'accomplissement consciencieux de devoirs communs envers un tout poissant. L'emploi de ce principe contre ceux qui ne l'observent pas est sans contredit une nécessité que j'espère toutefois renfermer dans les limites les plus étroites qu'il sera possible. n Le résultat prouvera la force invincible de sa vérité et de sa jostice. L'Empereur a conclu en remerciant les députés de leur loyale notification. accident sur le chemin de fer du nord. derniers détails. Nous n'avons heureu sement aucune nouvelle mort b enregistrer aujour d'hui. Les blessés, d'après les rapports venus des divers hôpitaux, sont en bonne voie de guérison. La scène de l'accident a été visitée ces trois derniers jours par des milliers de personnes. La locomotive a pu être relevée, et ramenée sur le terrassement. L'enquête du coroner a continué aujourd'hui mais n'a produit aucun nouveau détail. nouveaux sinistres. Nous avons en core b signaler deux incendies considérables. L'un dans la cité, b Fiosburg, chez on ébéniste, et le second, b Stackney, chez un sculpteur et un doreur, les deux maisons, fort vastes, ont été entièrement détruites et les voisins out eu aussi b souffrir assez considérablement. L'incendie de Finsburg engage le Standard b faire les réflexions suivantes La multiplicité des feux dans la métropole, ces derniers temps-ci, et la destruction de pro priétés si considérablesnous parait exiger qu'on adopte quelques mesuresde manière b s'assurer de leur véritable cause et arriver par là b on moyen de les prévenir b l'avenir. Naturellement il y a toujours au monde une certaine insouciance, il y a nombre de gens qui rougiraient d'être surpris dans un acte de prudence. Mais les incendies qui ont eu lieu récemment dépassent de beaucoup la moyenne, et il est b craindre que leurs causes viennent d'autre chose que de la simple négligence. A Liverpool, les passagers allant aux États- Unis ou en arrivant paraissent tous, dit le Times. préoccupés de la nécessilié de se garder, en ce moment, d'aucune manifestation de leurs opinions sur la guerre civile. On assure, ajoute re journal, que des agents du gouvernement de Washington sont b bord de tous les bâtiments qui partent ou arrivent, et qu'ils se donnent comme fédéraux on comme confédérés, selon qu'ils le jugent convenable. Quelques-uns sont des étrangers, et il faut, dit-on, se méfier surtout de ceux qui affichent une sympathie pour le Sud. Le mouvement de progression de la popula tion anglaise est curieux b étudier: De 1851 b 1861l'Angleterre proprement dite a vu augmenter sa population de 17,927,000 b 20,061,000, en plus 2,154,ooo; L'Éeosse s'est élevée, dans le même intervalle, de 2,888,000 b 3,o6i,ooo, en plus 172,575; L'Irlande, au contraire, est descendue de 6,552,ooo b 5,764,000, eD moins 787,000. Au résumé, le dernier receoseineot de la popu lation des trois royaumes, y compris la population des îles normandesqui figure dans le chiffre total pour 143,779, porte le nombre total des habitants de cet empire b 29,031,164, ce qui fait une augmentation totale de i,5i9,5o2 individus, ou bien 5.5 p. c. On remarque qu'en Angleterre le nombre des femmes tend b augmenter un peu plus que celui des hommes. Ce phénomène s'explique par l'émi gration qui est plus forte pour les hommes que pour les femmes. Contre 100 hommes, on compte aujourd'hui 106 femmes. Eu 1851, l'Angleterre proprement dite comptait 3 millions 278,069 maisons, ce qui faisait 1 mai- sou pour 5.5 habitants, ou 55 habitaots pour 10 maisons. Eu 1861, le nombre des maisons habitées s'éle vait b 5 millions 745,463, soit 1 maison pour 5.3 habitants ou 53 habitants pour 10 maisons. En outre des maisons habitées, il y a 182,325 maisons non habitées et 27,580 maisons en construction. Le Pays annonce la prochaine augmentation de l'artillerie de marine. Dans un somptueux appartement du passage Mirés,b Paris,s'était logée une femme jeune encore, assez jolie, d'uu extérieur distingué et d'une con versation spirituelle. On l'appelait la comtesse de Méry. Elle avait pour suivaute une dame de D... qui se disait veuve du porte-arquebuse du duc d'Angoulême. Celle camériste paraissant témoi gner b sa maîtresse la plus vive affection. Avec les étrangers, elle ne tarissait pas sur l'éloge de celte dernière et laissait adroitement tomber des mots révélant que la comtesse possédait des ressources considérables. Mm° de Méry faisait de uombreux et importants achats; mais elle ajournait les paiements, attendant des traites qu'on devait, disait-elle, lui envoyer d'Allemagne. Elle exerçait sur les fournisseurs une telle séduction qu'ils n'hésitaient pas b lui accorder tout le temps qu'elle désirait. Cependant une dame K..., tenant un commerce de lingerie, qui lui avait fourni pour plus de i5,Ooo fr. de marchandises, et qui se voyait sans cesse ajournée, iosisla pour être payée. Elle finit par prendre secrètement des informations. Elle sut alors que sa cliente n'était qu'une comtesse d'occasion, qu'elle avait fait de nombreuses dupes, notamment b Bade et b Franc fort, que dans chacune de ces deux villes elle avait été arrêtée, et qu'elle était parveuue b s'échapper des prisons. Ainsi édifiée, la danre R... déposa une plainte entre les mains de M. Ducheylard, commissaire da quartier Vivienne. Ce magistrat se livra sur-le- cbamp b une enquête qui lui apprit toute la vie de l'intrigante. Ayant sans doute eu vent des pour suites dirigées contre elle, la iausse comtesse avait disparu du passage Mirés. Le commissaire la fit rechercher, et on finit par ia découvrir dans une élégante villa qu'elle avait louée b Eoghien, où elle était ariêtée avant-hier avec sa suivaute. La prétendue comtesse de Méry appartient en réalité b une boune famille et a reçu uue excellente éducation. A la suite de leur interrogatoire, les deux inculpées ont été envoyées ba la préfecture. On lit dans le Journal de Rome Hier, le 1" septembre, vers les cinq heures da soir, ont paru b Epitaffio (circonscription.de Ter- racine) soixante hommes de troupes piémontaises, dont une partie est arrivée du côté du lac, et l'au tre est descendue de la montagne, et ont entouré le bâtiment qui s'élève sur la frontière, et est occupé par uo piquet de geudarmes pontificaux. Se voyaDt assiégés, les gendarmes se barricadèrent, et du haut d'une tourelle, ouvrirent le feu contre les assaillants. Les Piémontais out eu quatre blessés, dont deux très grièvement et deux autres assez légèrement. Ils sonnèrent la retraite, emportèrent trois de leurs blessés, dont un sergent, et abandon nèrent le quatrième. A l'arrivée d'un détachement français, accouru au bruit des coups de fusilson alla chercher le blessé piémontais; il était dans nn étal déplorable. Après lui avoir prodigué les secours nécessaires, il a été transporté b l'hôpital deTerracine. Le numëio matricule inscrit sur le fusil du blessé indique qu'il faisait partie du i4° bataillon. Le blessé n'a pu encore faire connaître pour quels motifs cette poignée de Piémontais avait assailli le poste de j'Epitaffio. Nous lisons dans une lettre adressée de Turin le 2 au Messager du Midi M. Ricasoli ne veut se présenter an Parlement qu'eu lui appor tant les clefs de la capitale de l'Italie. Et le correspondant annonce dans les termes les plus positifs que Garibaldi a déjà reçu a Caprera l'avis de se tenir prêt b entrer en campagne au mois d'octobre. il ne paraît pas douter que le gouvernement italien, si Rome ne lui est pas livrée, De s'allie au parti de la révolution, ne prenne l'ini tiative de la guerre générale et ne mette le feu aux barils de poudre accumulés aux quatre coins de l'Europe. Selon lui, c'est chose facile b M. Ricasoli qui est homme de résolution, qui n'a pins dans le ministère personne pour le retenir, et qui, ayant deux portefeuilles dans la maiu, est maître de la situation, a Les artisans de Francfort ont fait parvenir au Sénat de cette ville libre, par l'intermédiaire de la chambre de commerce, une pétition couverte de 23,ooo signatures contre les projets de l'Assem blée législative sur la liberté industrielle. Une dépêche privée de Vienne, datée d'aujour d'hui, nous annonce que l'archiduc Renier vieot d'accepter la mission b lui confiée par l'Empereur de parcourir la Hongrie pour y étudier les besoins do royaume et faire ud rapport sur les vœux de ia majorité du pays. (Patrie.) Les canons braqués depuis >848 sur les remparts de la ville de Vienne eo seront retirés a l'entrée de l'hiver et déposés dans des magasins. Les postes d'artillerie qui y étaient attachés seront supprimés. La défense de vendre le portrait de Gari baldi est levée tacitement b Vienne; on le voit aux vitrines de plusieurs marchands d'estampes. avec b 55 a 60 b 15 0/0 b

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 3