YPRES. MM. 1. Staessens, négociant, Ostende. P. Jausseos, particulier, Conrtrai. F. Van Rysselberghe, bourgmestre, Bereren. J.-B. Duquesnoy, fabricant, Menin. J. Eiseoloffel, major pensionné, Ypres. A. Van Caloen, bourgmestre, Varsseoaete. E. Godtschalck, négociant, Waruèton. Ch. Delannoy, cultivateur, Messines. N. Herwyn (baron), propriétaire, Fornes. L. Nuytens, conseiller, Honglede. Ii. Dnqnesooy, négociant, Menin. C. Van 7.antvoorde, notaire, Tbielt. J. Dujardin-Ouré, marchand, Conrtrai. Ch.-L. Van Hove, conseiller, Langhemarck. J. Lefevre, particulier, Conrtrai. P. Debbaudt - Beck, particulier, Conrtrai. DeConinck Vermandere, négociant, Roulers. J. Verhaeghe-Van Elslande, nég1, Werricq. M. Bulte, rentier, Deerlyk. A. Verhaeghe, marchand, Oyghem. De Nys-Cappelle, propriétaire, Menin. Cb. Vande Maele-Valcke, brasseur, Conrtrai. Pb. Breyne, rentier, Ypres. Cb. Van Oost, conseiller comm1, Ruysselede. J. Vander Stichelen receveur communal Rombeke. F. Lemaire, propriétaire, Ypres. A. Van Zuyleo, propriétaire, Bruges. F. Van Baeckel - Focqueurpropriétaire, Nteuport. JURÉS SUPPLÉMENTAIRES. MM. P. Pavot, agent d'affaires, Bruges. L. Bonnaert, notaire, id. J. Kesteloot, avocat, id. F. Dubois, pâtissier, id. NÉCROLOGIE. M. De Breuck, vicaire de S' Pierre a Ypres, est décédé le 26 octobre. Il était né k Bruges en 1831. Dimanche dr, vers midi, une dépêche télégra phique a annoncé aux habitants de cette ville que leur premier MagistratM. Alphonse Vanden Peerebootn venait d'être nommé Ministre de l'Intérieur. Aussilôt le carillon s'est fait entendre et les habitants d'Ypres se sont empressés d'hisser aux façades de leurs maisons le drapeau aux cou leurs nationales. Le soir, de brillantes sérénades Dieu. Mais un père, ce n'est pas la même chose; il ne peut adopter pour lui le principe qui vous rend si digne de vénératioo. Lorsque je vis pour la dernière fois ma bien- aituée MathilJe, elle était belle d'innocence, de parfaite candeur. Si j'avais pu la conserverje l'aurais fortifiée dans les principes de vertus que sa mère lui avait inculqués; j'aurais été bien plus fier d'elle que du blason que j'avais k lui léguer. Elle m'eût consolé d'un deuil, incurable aujourd'hui. El de misérables l'ont soustraite k ma tendresse. S'ils lui avaieut laissé une existence, désormais livrée k toutes les angoisses de la pauvreté, par contre, ne lui auraient-ils pas ôté, sous l'influence de peruicieux exemples, cette merveilleuse pureté d'âme qui fait la gloire de la femme? La retrouvant après une pareille épreuve, un doute affreux se serait élevé entre mon enfant et moi. Oh! 1100, non, monsieur. C'était impossible. Dieu fait bien toutes choses; et je le bénis dans l'iuexprimable délaissement où il m'a plongé. Une incertitude, pourtant, me bi ise le cœur je voudrais trouver le petit coin de terre soos lequel repose le corps de Mathilde il m'est cruel de ne jamais avoir pu jeter des fleurs et verser des larmes sur la tombe de ma fille... Pour être continué.) ont été donoées devant la maison de M. Vanden Peereboom par les musiques du corps de Pompiers et du 11* de ligne. Une réception magnifique a eu lien chez le nouveau ministre. La ville eotière a été illuminée. L'arrondissement d'Ypres compte ainsi parmi ceux qu'il a vus naître trois personnages dont les fonctious sont de première importance Un Evêque, un Gouverneur et no Mioistre. Notre arrondissement peut en être fier k juste titre. NOUVELLES DIVERSES. Mardi soir, le nommé P. Wybo, domestique de fetme k Oostuieuwkeike, se trouvant dans un état d'ivresse tel qu'il n'avait plus la raisou de ce qu'il faisait, a porté trois coups de couteau sur la main du oommé P. Vau Haveibeke, fermier en la dite commune; puis en entrant chez sa prétendue, il a pot lé au pète de celle-ci, qui se nomme F. De Clercq, un coup de couteau dans le bras gauche. L'amputation d'un doigt de la maio de Vau Haverbeke est nécessaire; quant k la blessure de De Clercq,elle ne présente pas beaucoupde gravité. Jeudi après-midi, un vol considérable d'ar- geots'eslcoiumisaudomicilede B. Thys, cabarelier, kS'-André. Uoe personne nommée J.-B. Herrebout, logeait avec sa servante Sophie De Prycke chez Tbys elles étaient parties ensemble jeudi matin pour Jabbeke, afin d'y conclure quelques affaires commerciales. L'après-midi la servante retourna k la maison, en compagnie de son amant, nn mili taire, et se rendant k sa chambre, elle fiactura le coffre-fort de son roaitie et eu vola une somme de 3,4oo francs. En reveoant chez loi, Heirebout constata le vol fait k son préjudice et lendit un piège k la fille pour la faire venir k Bruges, où k son arrivée elle fut ariêtée par la gendarmerie. Elle était encore en possession de 3,600 francs et prétendait que son amantqu'elle disait être tambour daus on régi ment de ligne, était parti pour Ostende ^avec les autres 800 francs. Grâce k la vigilance de la gen darmerie de Bruges, le coupable fut arrêté samedi matin k l'arrivée du convoi de Gand en destination d'Ostende. Il s'appelle Bernard Soudan, tambour au 8* régiment de ligne, en garnison k Ostende. Il avait k peine encore 3 francs. On assure, dit le journal officieux, que le Roi ouvrira en personne la session des Chambres légis latives. On annonce que S. M. vient d'envoyer le grand cordon de son ordre k S. A. R. le prioce d'Orange. Nous apprenons, dit une fenille ministérielle, que la commission chargée de préparer un projet de loi sur les jurys universitaires a déjà commencé son travail. Le système du jury professionnel aurait des chances de réussite. Les différentes universités conféreraient les grades intermédiaires et les élèves ne subiraient devant le jury universitaire que le dernier exameD pour pouvoir être admis k l'exer cice de la profession k laquelle ils aspireraient. Le nombre des jurys sera ainsi notablement réduit. Ou assure que le Moniteur publiera très— prochainement l'ariêté royal nommant no envoyé extraordinaire et ministre plénipotentiaire k Turin, en remplacement de M. Launoy, décédé. lnd Oo assure, dit une feuille d'Ath, que le ministère a l'intention de proposer aux Chambres, pendant le cours de la sessioo qui va s'ouvrir, l'exécolioo du tronçon qui doit unir Bruxelles k Alh par liai et Engbien. On lit dans !e Courrier de l'Escaut u Uo placard affiché k la station anoooce que les soos français n'y seront plus reçus k partir du 1" novembre prochain, a M. J. Jouret, représentant de Soignies, a été, dit-on, administré ces jours derniers. Ou assure, dit le Journal d'Anvers, que l'armée va être réduite, bien que chaque régiment ce se compose plus que d'environ 700 hommes. Or, on régiment comprenant environ 3,000 hom mes, il en résulte qu'il y a déjà s,3oo permission naires par régiment. Il se fait en ce moment un mouvement de grains des plus considérables entre Anvers et |a France, et notamment Paris. Depuis le commen cement do mois, les transports de grains, d'Anvers k Paris, ne se font plus par la Lys et la Deule, mais par les voies rapides, l'Escaut, la Lys, jusqu'à Cour Irai, le canal de Bossuyl, le canal d'Aotoiog k Coudé, le canal de Saint Quentin. Un grand nombre de bateaux en destination de Parissont affrétés k Anvers. A l'occasion do 31"" anniversaire de la mort de M. de Mérode, tombé k Berchem pour l'Indé pendance de la Patrie, ses anciens frères d'armes se sont réunis dimaocbe et sont allés déposer une couronne d'immortelles sur sa tombe. Les fortifications d'Anvers sont, en ce moment, l'occasion d'un cooflit entre la commuoe de Sorger- hout et le gouvernement. Le ministre de la guerre a fait exproprier le cimetière de la commune de Borgerhoui; c'était son droit aux termes de la loi de 1859, qui a déclaré les fortifications travaux d'uti lité publique; la difficulté ne gît donc pas Ik; elle surgit k propos du délai dans lequel l'aotorité militaire veut que le terrain du cimetière loi soit livré. Elle demande que l'exécution soit immédiate. La commune répond qu'il y a uoe loi dont per sonne ne peut s'affranchir, c'est celle de l'an xit qui veut qu'aucun cercueil ne puisse être déplacé avant l'expiration d'un délai de cioq années. Si, dans les circonstances actoelles, la loi n'était pas respectée, mille cadavres enviroo devraient être mis au jour k la fois. Les inconvénients qui en résulteraient pour la santé publique seraient incal culables; il faudrait redouter poor Anvers anssi bien que pour Borgeihout les conséquences de ce déplacement fait d'une manière prématurée. Le typhus ou d'autres maladies d'une nature pestilen tielle seraient inévitablement la snite de la violation d'une loi que lesexigeocesde l'hygiène oui inspirée. Les choses en sont Ik. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Vienne, lundi soir, 38 octobre. La Gazelle autrichienne dit que, dans un conseil des ministres tenu hier sous la présidence de l'Erapeteur, le ministère a décidé d'établir en Hongrie un pouvoir exécutif qui accomplirait, sous tous les rapports, les intentions dn gouvernement. Il n'a pas été question de mettre le pays en état de siège. Raguse, dimanche soir, 27 octobre. Dans la nuit dernière, il y a eu entre les Turcs et les insurgés de la Montagne de saoglaDls combats. Les Turcs ont éprouvé de grandes pertes et ont du reculer. La lutte continue. ANGLETERRE. Les derniers avis d'Angleterre annoncent des réductions de salaire sur un grand nombre de piofessions diverses. Voici, d'après la Gazette navale et mih' taire, le tableau qui donne fidèlement l'effectif de l'armée anglaise, tant k l'intérieur qn'k l'extérieur. Intérieur: cavalerie, 1 i,85o; infanterie, gardes k pied, 6,25o; ligne, 49.720; artillerie k cheval, 1,830; k pied, 16,328; géoie royal, 2,34o; train militaire, i,8io; corps des etuploye's d'hôpitaux, 543; fonctionnaires supérieurs du commissariat» 320; dépôts de cavalerie, 800; dépôts d'in fa r. ter te, 7,130. A l'extérieur: dans les colonies, 57,020. Dans l'Inde: cavalerie, 5,620; artillerie k cheval, 55o; k pied, 4,800; infanterie de ligne, 53,070.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1861 | | pagina 2