45me Année. N<> 4,630. UN MENSONGE. FOI CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. REVUE POLITIQUE. (Suite Voir le ii° 4,628 du Propagateur, BUREAU H M p^ pp pp pp m pp jm BB PRIX D'ABONNEMENT VpreHme Lille, I ET 11 ^Oj flB I I Peur Ypres ÉDITION t B ffp B B MB IV MB I Il Pour le Dehors samedi. Bli iB B B B H B ^i^B H ÊTu B BB B B H rir TPE.S5, 15 Février. La Note adressée b la Prusse par l'Autriche et certains États secondaires en réponse b la dépêche de M. de Benisiotff est tonjonrs l'objet de la préoc cupation générale en Allemagne. Les correspondances et les journaux s'accordent b affirmer que l'émotion produite par cette Note sur la diplomatie prussienne a été vive; une lettre particulière va jusqu'à dire que cette diplomatie en a été décontenancée. Le télégraphe nous apprend que la question de reconnaissance de l'Italie va être soulevée au sein de la Chambre des Représentants de Ptusse. Pendant que les dépêches de Constantinople constatent la défaite et la démoralisation des in surgés de l'Herzégoviue, les dépêches qui arrivent directement de ce pays par Ragtise Trieste ou Vienne, apprennent, an contraire, que l'insurrec tion est plus forte, plus audacieuse que jamais. Une de ces dernières dépêches annonce que le Daco- vich, vuïurde de Grahovo, s'est joint aux insurgés, dont le nombre s'élève dit-on a 5,ooo. Dans deux engagements successifs, les troupes turques auraient eu le dessons. Nous lisons d'antre part dans le ffanderer: Les officiers turcs qui revienoent du quartier- général d'Orner Pacba font le plus triste tableau de la situation de l'année ottomane. La plupart des troupes u'uut pas reçu de solde depuis 30 b 25 mois; les plus favorisées ont droit b un arriéré de t3 mois. La cause de ces désordres est toujours une énigme. Ce n'est pas la faute du ministère de la guerre; chaque fois que le serdar a demandé quelque chose, il l'a reçu, et dans le courant de cette semaine encore, quatre frégates chargées de troupes et d'approvisionnements partiront pour l'Adriatique, a La victoire décisive remportée par les unionistes r—g-11 T1 «*ST~D. IV. athénaïs. Paulin, qui avait toute la confiance de la prin- cesse, fut envoyé par Pulchérie dans les diverses provinces de l'empire, et chargé de désigner b la sœur de Théodose les jenoes personnes qu'il croyait pouvoir fixer le choix de son auguste maître. Or, Paulin arriva a Athènes. Il y apprit la mort de sou ami et fut bientôt au courant de l'indigne conduite qu avaient ternie Valère et Génésius b l'égard de leur sœur. Il leur en fit des reproches et tâcha de les ramener b de meilleurs sentiments ce fut en vain. Eh bien! frères dénaturés, leur dit-il en les quittant puisque la persuasion ne peut rien sur vous, j'emploierai, pour vous forcer être justes, tout le crédit dont je jouis auprès de l'empereur. A heu aïs avait fait tnus ses efforts pour empêcher Paulin de mettre ses menaces b exécution. Toute fois, lorsqu'elle apprit sou retour b Constantinople et qu'elle se vit pressée par ses amis d'aller elfe - b Somerset, dans le Keniucky, jette un grand dé couragement parmi les ésclavagistes. C'est le dimanche 17 janvier que ce combat a eu lien, et c'est le lendemain que le drapeau fédéral a flotté sur les retranchements ennemis de Mil! Spring. S'il est permis d'ajouter foi au Democrat, journal de Sniut Louis, M. Jefferson Davis aurait fait de uouvelles propositions de paix b l'admi- uistratioD de Washington. Le chapitre du budget de l'iutérieur concernant la garde civique a été mercredi le premier objet des discussions de la Chambre. MM. Orts, Jamar, Goblet, Guillery, De Rongé et Van Humbeeck, ont proposée amendement portant une augmentation de 100,000 francs destinés b l'amélioration de l'arnieséeel de là garde civique. Cet amendement a été retiré après les explications de M. le ministre de l'intérieur relatives b des expériences d'on nouveau système dû b on arquebusier de Bruxelles, M. Jauseu, système qui permettrait d'utiliser tes fusils lisses. M. le mitiistre de l'iutérieur, a déclaré que si, contre toute àiteote, ces expériences ne donnaient poiut le résultat qu'on est eu droit de se promettre, il porterait au prochain budget on ctédit affecté b l'amélioration de l'armement. C'est le chapitre du budget de l'rtiiérieur con cernant l'agriculture qui a été jeudi l'objet des discussions de la Chambre. Un grand nombre de membres ont pris la parole b propos des crédits destinés b indemniser les cultivaieuis dont les bes tiaux atteints de pleoropneumonte sont abattus d'après la loi. M. de Baillet-Latour a développé ensuite un amendement, signé par plusieurs de ses collègues et proposant d'inscrire au budget un crédit de 3o,ooo francs consacré b l'encourage ment des sociétés ayant pour but l'extension des coursescoœme moyen d'améliorer la race chevaline au point de vue de l'agriculture. Le débat relatif même exposer sa cause b Théodose, elle partit moins daos le but de recouvrer ses bieos, que pour détourner, s'il était possible, le conp qui menaçait ses frètes. Son premier soin, aussitôt arrivée dans la capi tale fut de s'informer si Paulin ne l'avait point servie malgré elle. Elle le vit et apprit que Pol- chérien'ignorait auconecirconstancedeson histoire. Paulin ajouta qu'il allait la conduire au palais. Bientôt ils y entrèrent, et le protecteur d'Athé- i<aïs alla annoncer b Pulchérie qu'une jeune Grecque veuait implorer b ses genoux justice et protection, Qii'od l'introduise sans délai, dit la princesse. Mon premier devoir est de protéger l'iuforluue. Ai.hénaïs fut Lien tôt en sa préseoce. A l'aspect de la jeuue fille, Pulchérie fut saisie d étounement, tant était graude sa beauté, sa mo destie, sa noblessè. Princesse, dit elle en se jetant b ses genoux, ne croyez pas que je vienne vous demander justice contre mes ftè>es... Je vous supplie au contraire de leur pardonner. Pulchériese bâte derelever l'aimable suppliante. Ou ne se met b genoux que devnnl Dieu, mon enfant, loi dit la princesse. Puisque vous b cet amendement sera poursuivi dans la prochaine séance. Un autre amendement a été proposé par M. Goillery b l'art. 99 du budjet. Il rend b porter au chiffre de 2,000,000 le crédit de i,33o,ooo fr. destiné au développement de l'instruction primaire. M. le ministre de l'intérieur vient d'adresser aux gouverneurs des diverses provinces la circulaire suivante, qui fait droit b des réclamations récem ment adressées b la Chambre Bruxelles, le 6 février 1862. Monsieur le gouverneur, Trois circulaires ministérielles, savoir celles des 20 juillet i843, 20 mars t844et 3 février 1860, ont recommandé l'admission gratuite aux écoles primaires des enfauts: ia Des sous-officiers et soldats; 2* Des employés des douanes, depuis le grade de préposé jusqu'à celui de brigadier; 3* Des agents subalternes attachés au corps des ponts e: chaussées. J'estime, monsieur le gouverneur, queles enfants des facteurs ruraux doiveut avoir droit b la même faveur daos les limites tracées par le 2* rapport triennal, texte io4, et je vous prie de vouloir bien aussi les lecommaoderb cette fio, tant aux administrations communales qu'à la députalioti permanente. Le ministre de l'intérieur, A. Vandbnpeereboûm. actes officiels. Par arrêté royal do Si janvier, sont nommés président et secrétaire de la commission médicale provinciale, pour l'année 1862, dans la Flandre occidentale: Président, M. Woets, docteur en médecine, b Dixmude; secrétaire, M. Beghiu, doc teur en médecine, en chirurgie et en accouchements, b Bruges. montrez de si beaux seotiiuents, je veux être votre protectrice. Dès aujourd'hui je vous attache b ma persoune. La vertu et le savoir d'Athénaïs lui concilièrent bientôt l'estime et l'affection de sou auguste maî tresse qui, l'honorant de toute sa confiance, la consultait souvent, même au sujet des affaires de l'Étal. D'autres auraient été aveuglées d'une faveur si inespéiée; loin d'être éblouie, Athénaïsse montra, s'il était possible, plus modeste et plus humble encore. Ces heureuses qualités lui concilièrent l'affection de tous ceux qui l'approchaient. L'empereur lui- même se fit insensiblement une habitude de la voir et de l'emeudre. Souvent Pulchérie se disait a elle même Cbère Athénaïr, il ne te manque que d'ètie chrétienne! La vraie croyance embellirait encore tes aimables vertus. Hélas! si le ciel exauçait mes vœux... Si mon fière... Oui, personne sur la terre n'est plus digue que toi de connaître et de sentir les vérités de notre sainte religion Les yeux d'Athénaïs ne lardèrent point 9'on- vjli la lumière de la vraie foi. L'instant heureux

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 1