Par arrêté royal du 3i janvier, est nommé dans le service de santé Médecin de bataillon de deoxième classe, le médecin adjoint Kernpen, de l'hôpital de Bruges. Par arrêté royal du 4 février, il est accordé une peosion de 2,o4o h M. OeScheppere, capitaine au 11° de ligne, CHRONIQUE JUDICIAIRE. Une affaire capitale a occupé mercredi la cour militaire présidée par M. Van Mons, conseiller la cour d'appel de Bruxelles. Un jeune soldat de la ligoe, âgé de 19 aos, J.-B. Helburgt, né Deynze (Flaudre orientale), le i4 avril i842, en garnison Namur, engagé volontaire depuis l'âge de 16 ans, était appelant d'uo jugement du conseil de guerre de la province de Namur en date du 29 novembre 1861, qui l'avait condamué la peine de mort, pour insubordination grave, coups et blessures envers un adjudaot de place, Namur, le 20 octobre dernier. Le prévenu s'était livré des libations de genièvre qui l'avaient rendu furieux, et dans le délire d'une surexcitation toujours croissante, il avait frappé des personnes iuoffensives et finale ment l'officier de place qui, devançant no piquet requis pour venir l'arrêter, s'était présenté pour l'emmener. Le conseil de guerre de Namur n'avait admis aucune circonstance atténuante. Devant la cour, les débats oot été émouvants. M* Graux, pour l'appelaut, a fait valoir avec beaucoup de talent les circonstances qni militaient en faveur d'uue large diminution de peine. M. Gérard, substitut de l'auditeur-général, tout en iusistant sur la gravité des faits posés, a néan moins conclu l'application de la peine de la brouette, au maximum, c'est-à-dire i5 années avec déchéance du rang militaire, si la cour jugeait propos de ne pas appliquer la peine prononcée par le premier juge. La cour, faisant droit ce réquisitoire, con damne l'appelant i5 années de brouette, avec déchéance préalable du rang militaire. NOUVELLES DIVERSES. On lit dans VUnion de Courlrai Le bruit circule dans quelques couloirs, mais vaguement encore, que M. Henri Conscience, commissaire d'arrondissement, sera oommé professeur de langue flamande l'Université de Gand, et que l'échevin Ives Herman récemment nommé chevalier de r^^— arriva où, convaincue et déterminée par la grâce, elle demanda le baptême. Atticus, patriarche de Couslantiuuple, l'y avait piéparée de longue main en l'initiant aux mystères du christianisme. Vou lant que la jeune néophyte ne conservât rien du paganisme, la sœur de Théodose lui fit changer son nom d'Athénaïs en celui d'Endoxie. La cérémonie terminée, la jeune fille fut con duite au palais. On l'introduisit dans une vaste salle magnifiquement ornée où Théodose, entouré de toute sa cour, était assis sur un Itône brillant d'or. Pulchérie présenta sa protégée l'empereur qui, sout ianl, fit ou signe sa sœur. Soudain,une porte s'ouvre et plusieurs seigneurs entrent dans l'appartement l'un tenait dans ses mains une couronne étiucelarite de pierreries; l'autre un sceptre d'or. Chacun se demande ce que signifie un tel appareil. Eudoxie elle-même est immobile d'étouDement. Eudoxie, dit alors la princesse, rendez grâces au Ciel qni vous a éclairée de la divine lumière, remerciez l'empereur qui vous élève aujourd'hui sur le trône. Qu'on pose cette couronne sur son front, qu'on lui donne ce sceptre... Peuples, voilà voue impératrice! {Pour être continué.) l'Ordre de Léopold, remplacera \1. H. Con science. Le Roi, qui a débarqué mercredi dr 10 172 heures Calais, est arrivé cet après midi Laekeo. S. M. a été reçue, la station royale, par le duc et la duchesse de Brabant. h'Indépendance annonce que S. A. R. Mgr leduc de Brabant se rendra sous peu, pourquelques semaines, dans des villes d'eau du Midi. La princesse Louise-Ma'ie-Amélie de Bta- bant accomplira sa quatrième année le 18 de ce mois. M. Fontainas, bourgmestre de Bruxelles, est peu près rétabli de l'indisposition assez sérieuse dont il souffrait depuis une quinzaine de jours. DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Calais, 11 lévrier. S. M. le Roi des Belges est débarqué ce matin dans le port. S. M. est arrivée bord du Topaze et a été reçue la descente du steamer par M. Delhaye, maire de Calais. Le Roi est parti pour Bruxelles par un train spécial dix heures 45 minutes. Berne12 février La Note suisse, en date du 29 janvier, rêpon dant la Note française du 28 décembre, concernant la vallée des Dappes, dit Bien qu'une telle discussion ne puisse avoir aucun résultat, nous ne pouvons passer sous silence la Note française. Nous basant sur les rapports qui nous ont été adressés, nous maintenons avec une ferme conviction qu'il y a eu en réalité violation de notre frontière. Il est regretter que le ministre français, s'appuyant sur des rapports contradictoiresn'ait pu arriver partager notre conviction. Il résulte de la communication des Notes échangées, que le gouvernement français a non seulement donné des ordres pour empêcher par la force certaines arrestations dans la vallée des Dappes, mais encore a maintenu ces or dres et que même des gendarmes français, chargés de les Jaire exécuter, ont paru dans la vallée. Le conseil fédéral a protesté contre un procédé tendant restreindre l'exercice de la souverai neté de la Confédération, et modifier son préjudice le sialu quo jusqu'aujourd'hui respecté. Constantinople11 février. Bien que Cavènement au trône du sultan Abdul Azit ail amené une réduction considé rable de la liste civile, le souverain a depuis lors consacré au service de l'Etat de fortes sommes, prélevées sur les économies de sa cassette particulière. Hier encore, le sultan a sponlanèmenloclroyè vingt millions de piastres, pour solder des arriérés dus divers fonction naires ainsi qu'à iarmée. 1 J1_» ANGLETERRE. L'autorité a transmis Portsmoulh l'ordre de réduiie le nombre de carions et d'hommes des vaisseaux en commission. Celte mesure ramènera une frégate de 5o canons 56, et distraira de son équipage cinquante marins augmenter le nombre des mousses. Des motifs d'économie peuvent avoir inspiré cette nouvelle politique; mais il ne peut y avoir cependant de véritable économie, pour l'An gleterre du moins, couserver une flotte dégarnie. {Times.) Voici en quels termes le Times annonce la rupture des négociations pour l'emprunt français de ceut millions On a annoncé ce matin, mardi, que l'emprunt projeté de 4,000,000 liv. (100,000,000 de fr.) au gouvernement français ou ses agents, a été complètement abandonné. Ou u'a pas indiqué les causes de cet abandon, si ce n'est un avis aux sou missionnaires que l'on n'avait pu obtenir les titres qui devaient être hypothéqués. Il est évident que les personnes qui ont pris l'initiative des négocia tions doivent avoir été considérablement abusées, mais il est inutile, surtout après le débat qui a eu lieu sur cette affaire dans les Chambres françaises, de discuter sur les considérations qui ont amené le résultat actuel. Une fortune d'un million sterling(25 millions de francs) vient d'échoir un bottier et un tail leur, Brentwood (Essex). Cette fortune a été amassée par un émigraut anglais, qui avait épousé la fille d'un riche planteur. Une scène singulière s'est passée ces jours derniers daos la paroisse de Capel, en Sussex (Grande-Bretagne). Deux habitantsde celle localité avaient résolu de s'unir par le mariage les bans ayant été publiés, les deux fiancés se présentèrent devant le pasteut. Celui-ci procéda selon les rites ordinaires et demanda d'abord l'nrame s'il cou- x sentait l'union, quoi il répondit qu'il y consen tait. Avant de faire la même question la femme, il lui rappela qu'en s'engageant dans les liens du mariage, elle s'engageait a une éternelle fidéiité conjugale. A ces mots de fidélité conjugale, le prétendu ne put retenir un grand éclat de rire. Le pasteur aussitôt ferroason livre, et, après une courte admonition, quitta l'égiise, laissant le roupie rieur fort désappointé. Sussex Express.) Un grave accident est arrivé hier Londres daos un quartier populeux; deux maisons superpo sées, par suite de la différence du niveau du sol, se sont écroolées; plus de 20 personnes ont été grave ment blesséesetconduites dans leshôpitaux voisins; aucune mort n'est survenue par suite de ces bles sures. ITALIE. Nous avons reçu de Rome, au sujet des fouilles qui s'exécutent au mont Palatin, dans les jardins Farnèse, des lettres dont nous extrayons les détails suivants a Le 5o janvier dernier, l'Institut de corres pondance archéologiqueaprès avoir tenu une coorte séance dans le lieu ordinaire de ses réunions, s'est transporté en masse au Palatin. Le projet de cette visite avait été divulgé; aussi l'assemblée était-elle fort nombreuse. Aux membres de l'Institut s'étaient joints des étrangers de distinction et beaucoup de nobles ro- maius avec leurs femmes, chose tout fait inaccou tumée, car d'habitude elles ne s'inquiètent guère d'archéologie. Tous ont été émerveillés des résul tats acquis en si peu de temps. En effet, depuis notre dernier numéro les fouilles se sont pour suivies avec activité en deux endroits, d'abord vers l'arc de Titus, là où l'on sait que se trouvait l'entrée principale du palais des empereurs, puis du côté des bains de Livie. Dans le premier endroit, où les fouilles pro mettent d'être très-fructuenses on a trouvé nne longue muraille,enfermant probablement une vaste place. Ou n'est point encore arrivé au pavé, mais on a rois jour de belles colonnes de marbre cipolin de 45 centimètres de diamètre. Du côté de la Voie Sacrée, on continoe le déblai de tous les édifices qni existèrent entre le Casino et la rue Saint-Bonavenlure, et là, au moyen de nouvelles ouvertures pratiquées dans le grand mur élevé par les Farnèse, ces édifices et leurs longues galeries, de l'aspect le plus imposant, ont de nouveau reçu la lumière do jour. Les voitures pour l'enlèvement des matériaux y circulent main tenant sans difficulté. De l'antre côté du Palatin vers le Circus maximus et la villa Mills, les charrettes arriveut jusqu'à l'hémicycle orné d'un grand et beau pavé de marbre que l'on croyait jusqu'ici être le temple d'Apollon. Cette conjecture paraît aujourd'hui dé nuée de fondement. Encore quelques jours de fouil les, et l'on saura décidément quoi s'en tenir. Parmi les objets découverts jusqu'ici et qui sont tous en marbre blanc nous avons signaler un magnifique fragment d'une frise du plus grand style et comparable pour la beauté la célèbre

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2