45me Année. Mercredi 26 Février 1862. No 4,633. m MENSONGE. BUREAU l'prc», rue de Lille, H. BUITIOV Mercredi et Samedi. LE ,mbbi sgildo tr 1(10 V) seiiq FOI i« eau .liiGinoa ol n;»j ebiu I. -jbotiliimorq s! Siglsui ,tina» ,o /o-:II A_r r fchl icul! tu oboi -lt.nl/ sb 3,1. cl, HÎ sb«g*qinoaas jv.ê gu lis'i 19li<l«91 mi 19 CATHOLIQUE. CONSTITUTION BELGE. Ii.srt g vtîdriW g BU v .n .A .3 .wignj 1 b PRIX D'A^Nijj^T i Po«F l|»re* M îp,,ur agi, Pour le oebera i 3 (r. M a»; an. ;,ae «c CIOD ffiiou en Le New- York T^mes exptme l'opinion qoe "ii^er -r-j- p—- V"|]ï*f'fi - as [iv Sumter, qui, b la connaissance des autorités aDj- REVUE POLITIQUE. 'un La discussion de l'Adresse continue au Sénit français au milieu de scènes émouvantçs. La séance de samedi a présenté le spectacle d'orages qui rappellent les séances les plp's tumultueuses (les dernières assemblées républicaines. C'est un (JiscrMjrs du prince Napoléon qui a si vivement agité l'assemblée. En prenant la parple, |e prince (SAinpncé qulau drapeau de la contre- révolution arboré par M. de La Rocbejaqoelein il allait opposer le drapeau de la Révolution. L'orateur a reveniflqfuéavec trtie énergie extrême les principes de la Révolution; mars en défendant celte cause, le prince Napoléon l'associait b la cause de l'Empire, du premier Empire cotnYne du se cond, et en se plaçant b ce point dé y)ie, en s'at- lacbat.t b montrer que Napoléon I" entendait le principe de l'hérédité monarchique autrement que M. de La Rochejaque'ein, il a dit que l'empereur, b soi) retour de l'île d'Elbe, était arrivé du golfe Joao aux Toileries, porté sur les bras du peuple aux cris de A bas les nobles! h bas les émigrés bas les traîtres! Chose étrange et qu'on ajirait de la peine b s'expliquer si le Moniteur universel n'avait pris soin de l'éclaircir Iqi même, spr presy qne tons les bancs de l'Assamblée, dit |q joumaj officiel, Içst paroles de l'ora/enr ont été entendues aiusi A bas les nobles! bas les émigrés bas les prêtres Ce quiproquo a produit on scan+ dale immense et soulevé dani lootë l'Assemblée une véritable tempête. Ce n'est qu'après poe inter ruption prolongée de la séance, .après un feu croisé d'interpellations adressées b l'orateur, que ce malentendu a été définitivement éclairci, et que les explications données par 1e prince Napoléon ont un peu calmé l'émotion de l'Assemblée et terminé cet incident peut être unique dans les annales des Assemblées délibérantes. L'intérêt qui s'attachait d'abord aux lettres de l'emperéur CI du général Montauban, a été com plètement éclipsé par le compte-rendu des débats du Sénat. La Patrie nous apporte aujourd'hui des détail? assez curieux sur l'origine du bruit de la recon-r (SqiTE ET FIS.) Voir le p« 4,63a du Propagateur. «gila3'| auD .g VII. r»f «aaf» taaiilt EXPIATION. Eudoxie passa la nuit dans les larmes, L'impos- ture avait triomphé de son innocence. Elle était l'a cause de la mort d'un homme juste qui, de plus, aVait droit b son estime çt b toute sa reconnaissance. Il fallait se séparer pour toujours d'un époux qu'elle chérissait, et, pour comble de douleur, se voir déshonorée dans tout l'univers, Telles étaient les tristes pensées qui pesaient sur lecœur d'Eudoxie comme un lourd fardeau. Au milieu de son afflic tion, elle ne songea point b faire appel b la philo sophie dont elle avajt si longtemps suivi les leçons. Depuis son baptême, l'impératrice avait reconnu l'impuissance des sciences humaines et des théories d'une orgueilleuse raison. Eudoxie recourut innné- naissance du royaume d'Italie par la Prusse. Voici les faits'qui, suivant 1a feuille parisienne, auraient ddbné naissance b cette nou»elfè prématurée': Lé gouvernement anglais bvaii, îfy environ six semaines, fait connaître b la cour de Berlin une démarche que lord Napfer allait fâifè' auprès de la Russie, pool Souder lesdispositions de celle-ci au sujet de f'oppbrtiitiité d'iirtë négociation concer nant la reconnaissance du royaume d'Italie. Le comte 'dfc' Bernstorfi jugea opportun de charger le ministre de Prusse b Saint Pétersbourg de s'informer aoprès dn prince'Gortschakoff si et jusqu'b quel pdint la Russie allait entrer dans lés %ée» dn eabinet britannique. 8 Non-seulement le prioefe OortscbakofF, mais eneore l'émpereur Alexandre déclarèrent pérenip- toirement b l'envoyé prussien qoe la Russie décli- nait toute participation b uuesemblablenégociatioD. En présence de ces faits,'le roi de Prusse, b son tour, paraît défcidé b n'apporter aucun chan gement aux rapports actuels entre son gouverne*- ment et celui d'Italie. D'après des renseignements qui arrivent de Vienne, le cabinet autrichien se serait décidé b prendre tine altitude très- nette vis - b - vis duconflit hessois. Par ordre de l'etnpereUr François-Joseph, le comte de Rechberg aurait engagé l'électeur b entrer dans la voie, de concessions capables dé satisfaire aux »œux légitimes de son pays; faute de quoi, il ne devait pas compter sur l'appui de l'Au triche, pour le cas où des troubles viendraient b éclater daos ses États. Le comte de Recbberg au rait insisté sur ce fait que l'Autriche constitution nelle ue pouvait désormais suivre dans ses rapports extérieurs une politique contraire b soo propre régime intérieur. Uoe crise ministérielle s eu lieu b Lisbonne, et les dépêches eu doorient le résaltat. L'opposition qui a renversé les ministres, au remplacement desquels M. de Loulé a été chargé de pourvoit, avait un caractère plutôt administratif qne politi que. Le vote qui a atteiot le ministère portait sur les mesures prises b l'époque de la mort do Roi, dç la maladie et de la mort du duc Joaô et des trou bles qui, soulevés par d'absurdes rumeurs, éclate* rent un peu plus tard b Lisbonne. L— diatement b la vraie source de toute consolation. Elle comprit alors mieux que jamais la supériorité de la doctrine de Jésus crucifié sur celle de tous les philosophes qui furent ou qui seront; de cette morale qui nous apprend b rompre les liens les plus forts pour ne nous attacher qu'b Dieu, b aimer nos ennemis, b souffrir patiemment les iojuies et les calomnies, b être non-seulement humble, mais b chérir les humiliations. Ce fut aux pieds du Cruci fix qu'Eufloxie trouva l'allégement b ses peines; ce fut en unissant ses douleurs b celles d'up Dieu, qu'elle $e sentit au dessus d'elle -même. Ses larmes cessèrent de couler; elle reprit courage; elle adora le bras qui la frappait; elle se soumit avec résigo?- tion aux .décrets de la Providence. Ces sentiments déterminèrent Eudoxie b se .retirer eo Palestine, et, au point du jour, elle fit connaître sa résolution b ceux que l'empereur avait chargés de la yoir ayant son départ. Elle ajouta Je vous en prie, dites b l'empereur que •-.v iiew m. \ji/m y'fc° Ar uc UjjiUiDU ijuc l'Angleterre a violé les lois de neutraliiéen admet tant dans ses ports les sjeaipers le Nashville et le C m m 4 /f atl 11 1 A AArinnlnrAilM/l /I (IA ni, glaise?, avaient brûlé avant leur entrée d?us lès ports anglais des bâtiments marchands aroéiieains. ta conduite de çes deux steamers, dit le journal de Nèvv-York, les constituaient en état de piraterie, toutes les lois internationales voulant qnè les prises pratiquées par les parties belligérantes soient d'abord adjugées par une çqur d'amirauté. Celte remarque du New York Times, l'organe semi- officiel du secrétaire d'Éta| M. Sevva/d, donne.b -îoi ,40a i au 9sl .elsaoU jatufliât) §b aateda penser que ce dernier pourrait bien adresser quel ques réclamations au cabinet britannique b propos de cet incident, et même en faire l'objet d'une Note aux differeotes puissances qui sont interve nues datîs l'affaire du Trent, la: tr-n Jirnf :.-h:;ii 91 !9 Le Sénat est convoqué pour le jeudi, 6 mars i u pfpclialn, b 3 heBIfiS. IiLHH I lll'Tfl'J.I.'i I J.J- La Chambre oe paraît pas sur le point de termi ner là discussion déjà si longue du budget de l'iniéfieur. Toute la séance d'hier a encore* été occupée par la «site do débat que M. Decbamps a soulevé veudredi dernier, sur l'application de la loi de ifi43,.oiganjsant l'instruction primaire en ce qui concerne les écoles adopte'es. L'assemblée a entendu un second discours de M. Decbamps et deux répliques de M. Mqller et de M, Oi ts. On estime que la cour de cassation pourra s'occuper du pourvoi de M. l'Auditeur général, dans l'affaire Hayez, du *o au 20 mars. Dans les régions les mieux informées ç.n contipue b d're que, si l'arièi de la Haute coor suililai)e çst confirmé. M. Chazal remettra sa démission entre les mains du Roi. Nous avons aononcé récemment que S. A. R. le duc de Brabanl projetait une assez longue excursion b l'étranger. §i les renseignements de la Meuse sont exacts, le dtic s'embarquera le 4 mars a Soothamploo et devra arriver-le 8 b Gibraltar, où S. A. R. sera reçue par M. lècomte Vanderstraeteo- Ponthoz, notre mioiatre plénipotentiaire b Madrid, Le duc passera quelques jours daos cette ville, puis je suis innocente du crime dont il m'a soupçonnée!,.. Dites-lui qu'un mensonge est cause de ma perte... Il reconnaîtra trop tard, hélas! que des flatteurs l'ont égaré... Je dois b la gloire de mon époux, b la mémoire de Paulin de protester de mon inno cence... Eudoxie cessa de parler et ouvrit un écrio. Remettez b voire maître et l# mien, reprit- elle, ce diadème dont il a daigné m'honorer.... Je rentre saDS murmure dans l'étal d'où il m'a tirée, e|, malgré la baine qu'il semble éprouver contre mqi, je conserverai jusqu'b la mort tout le respeol, toute l'affection que je dois a mon époux!... Elle distribua ensuite b ceux qui étaient b son service tous les objets précieux dont on lui avait laissé la libre disposition. Ses femmes voulaient la suivre. Les dames de la cour versaient des pleyrrf. L'empereur lui-même fut sur le poiot de révoquer son arrêt... Hélas! il eql la faiblesse de céder aos obsessions des ennemis de l'impératrice. Après avoir choisi quelques personnes pour

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 1