verneurs dresser la liste des travailleurs
de leur ressort qui lui paraîtront mériter le
mieux de recevoir la mission dont il s'agit.
iPOIRE A|IX CHEVAUX,
A Y PRES. P J
4r concours. Pour juments de race forte,
propre au labour.
4' prix une médaille en argent et un
coupe-racines de 80 francs.
Vanstcenkiste,cultivateurà Langemarck.
2' prix une médaille en argent et une
prime de 40 francs.
Deroo, Frédéric, cultivaleur.à Zillebeke.
Accessit Plateeuw, Jacques, cultivateur,
Langemarck.
4' prix une médaille en argent et un
haclie-paille de 75 francs.
Vanden BroeleJean, cultivateur,
Boesinghe.
2" prix une médaille en argent et une
prime de 40 francs.
Vereecke, François, cultivateur, El ver-
dinghe.
4' accessit Ricquier, Louis, cultivateur,
Warnêton; 2" idem Therry, Charles,
cultivateur, Voormezeele.
propre au labour.
{'classe. Poulains d'un an et au-dessous.
Prix une médaille en argent et une
prime de 30 francs.
Ghesquiere, Louis, cultivateur, Ypres.
Lmention honorable Vandamme,Char
les, cultivateur, Comines; 2" idem De-
coninck Casier, cultivateur, Zillebeke.
2" classe. Poulains ayant plus d'un an.
4' prix une médaille en argent et une
prime de 40 francs.
Parret, Jean, cultivateur, Ypres.
2" prix une médaille de bronze et une
prime de 25 francs.
Muyssen, Ange, cultivateur, Lange
marck.
Accessit Deconinck Casier, cultivateur,
Ypres.
4e concours. Ilace asine. Pour étalons
(baudets).
Prix: une médaille en argent et une
prime de 40 francs.
Roetynck, Ange-Albert, Langemarck
(Korlekeer).
Prix une médaille en argent et une
prime de 15 francs.
Louwagie, Pierre, cultivateur, Zuyd-
schote.
POLICE DE LA PÊCHE COTIÈRE.
YPRES.
résultat du concours du 5 mars 1862.
12 concurrents.
2* concours. Pour chevaux hongres, de
race forte, propre au labour.
20 concurrents.
3" concours. Pour poulains de race forte,
15 concurrents.
9 concurrents.
6 concurrents.
5e concours. Pour ânesses.
6 concurrents.
Une pétition des pêcheurs de la Panne, sur la
nécessité pour le gouvernement de s'occuper des
lots et des règlements concernant la pêche colière,
de manière empêcher la destruction du frai et du
fretin a été adussée a la Chambre.
L'académie des sciences de Paris a traité longue
ment cette question dans sa dernière séance et
a conclu que la réglementation de la pêche est une
affaire de science, d'histoire natuielle, d'expérience
aussi et de pratique, qui mérite tout l'intérêt
de l'État.
Chaque gouvernement, a dit M. Baude, règle
la police de la pêche absolument comme il fait celle
de la chasse ou de toute autre industrie dotii le siège
Serait k terre sur domaine public.
Quel est le but de ces règlements si ce n'est
l'aménagement, le mainiieo, le développement de
la richesse ichthyologique? Quant aux conditions
naturelles de la reproduction, de la croissance, des
niigralious des animaux aquatiques, il est évident
que tes règlements sont saus effet direct; ils peuvent
simplement écarter les obstacles, préveuir les abus
d'exploitation, faciliter l'action delà nature; il faut
donc pour que ces règlements soient efficaces qu ils
soient inspirés par l'intelligence des lois naturelles
de la reproduction et du maintien des espèces.
Une partie des règlements de 1853 est indépen
dante du degré des connaissances actuelles de
l'histoire naturelle, et cette partie n'a pas besoin de
réforme; peut être n'en est-il pas de même des
dispositions fondées sur des appréciations erronées
des mœurs, des distincts, en un mot, des conditions
d'existence des habitants des eaux, sur lesquelles la
science de l'ichihyologique est loin d'avoir dit
son dernier mot.
Des lésultats que l'administration doit désirer
atteiodre, le plus essentiel est la reproduction et le
développement des espèces. Ce qui se pratique
aujourd'hui est-il de nature b faciliter le succès de
ses désirs et de ses entreprises? M. Baude croit
pouvoir établir que, contrairement b l'opinion
d'après laquelle la reproduction s'opérerait indis
tinctement sur toutes les parties du littoral, cette
reproduction n'a lieu que sur des espaces réservés;
c'est aiusi que de Dunkerque b la pointe de Barfleur,
il n'existe que quatre frayères resserrées dans des
limites assez étroites. Aussi, et faute de connaître
cette particularité, la surveillance actuelle s'égare
Ib où elle est inutile et n'agit point Ib où il impor
terait de la fixer et de la concentrer.
Daus la limite des frayères, les interdictions
seraient efficaces, et la liberté ouverte partout ail
leurs permettrait de simplifier les règlements, de
supprimer les pénalités: l'industrie de la pêche
gagnerait b une semblable simplification. Les chan
gements faits daus ce seus depuis 1851 en Hollande
sont une expérience dont ou ne doit pas négliger
les enseignements. CaolOnoement de la surveillance
et extensions de la liberté, tels sont les termes du
point de départ d'une réforme qn'il convient de
préparer dans l'intérêt de tous.
Comme M. Saude, M. Cosle estime qne la légis
lation des pèches est avant tout une question d'his
toire naturelle; toute réglementation établie en
dehors de ce principe fondamental est par cela
même vicieuse.
Mieux informée par les découvertes de la science,
elle couciljeia les iutéiêts de la reproduction avec
ceux de la libre pratique. Telle est la thèse déve
loppée par M. Coste avec la connaissance et l'expé
rience du sujet que chacun lui connaît, et qui ont
valu b sou nom une notorité européenne.
Un meurtre a été commis dans la nuit de mer
credi b jeudi, b Staden sur la personne d'un culti
vateur. L'assassin ou les assassins lui ont porté, b
l'aide d'un lourd marteau, des coups qui lui ont
enfoncé sept côtes et fracassé la tête, au point que
la victime était méconnaissable.
La servaute, entendant du bruit, s'éveilla en
sursaut et crut que le cultivateur était tombé ma
lade, le ou les malfaiteurs la saisirent, b ce qu'on
nous rapporte, et lui enjoignirent de montrer le
lieu où se trouvait déposé l'argent, elle l'indiqua et
parvint b sauter par la fenêtre et courut chercher
du secours. Les gens auxquels elle s'adressa u'osè-
rent sortir; pendant ce temps le crime était con
sommé.
Aujourd'hui de grand matin, la gendarmerie de
Westroosebeke a conduit dans la maison d'nriêl
de celte ville, deux individus présumés être les
auteurs de ce crime. L'un de ces individus est un
ouvrier qui a encore travaillé chez la victime, l'an -
tre un garçon d'une douzaine d'attirées, dont on a
trouvé la casquette b proximité du lieu du crime.
Dorénavant le paio sera vendn par kilo. Le prix
en sera arrêté d'après les mercuriales du jour.
ACTE OFFICIEL.
Par arrêté royal du 3 mats, ootre ministre de
l'iolérieur est autorisé b changer, s'il y a lieu, les
époques fixées par arrêté royal prérappelé, tant
pour les diverses réuoions du jury du concours
universitaire de 1861-1863, que pour les deux
dernières épreuves (concours en loge et défense
publique des mémoires rédigées b domicile), aux
quelles les concurrents sont soumis.
NOUVELLES DIVERSES.
Un |ternoiu oculaire, qui a lu la pétition adres
sée b la Chambre par les pêcheurs de la Panne,
publie le récit suivant La plage de la Panne
étant très-plate, des industriels en profitent pour
balayer la côte b des distances d'une et de deux
lieues au moyen de vastes filets, Irainés par des
chevaux dont le dernier, ayant de l'eau jusqu'au
cou, se trouve très-loin au large. Tout est ramassé;
le frai, le fretin des poissons de mer et jusqu'aux
plantes marines, et après le triage des poissons les
plus gros, tout le reste est jeté daus des fossés pour
être transformé en engrais.
Uue affreux accident qui a causé la mort d'un
des habitauts les plus estimés et les plus aimés de
la commune de Seraiug, lequel vieut d'être victime
de son dévouement et de son devoir, a jeté la
consternation daus la popula:ion de celte localité.
Ce malin, vers une heure, l'agent de police Fairon,
eu tournée, vit sortir d'un cabaret établi rue de la
Glacière, b côté du passage b niveau de la voie
fetrée, quelques masques sous l'influence visible de
la boisson.
Cette troupe franchit, an mépris du règlement,
la barrière du chemin de fer fermée pour garer les
passants des manœuvres d'un convoi de marchan
dises arrivé b ce point et qui, après avoir pris
quelques voyageurs, allait poursuivre sa route vers
Liège. Fairon, voyant le danger, se piécipite vers
ces malheureux pour les soustraites au péril. Il les
garantit en effet, mais ce fut par le sacrifice de sa
vie, caratteint en pleine poitrine par un des butloirs
de la machine, l'infortuné Fairon fut renversé et
tué raide.
Au nombre des brevets accordés pendant le
mois de février, nous en remarquons plusieurs que
nous ne pouvons passer sous silence b cause de
l'originalité des objets auxquels ils s'appliquent.
Nous voyons par exemple un brevet demandé par
M. Schakel pour une machine peler les pommes
de terre, et un autre pris par MM. Dufour et
Dubrucq pour un modèle de pantalon. Ce dernier
brevet, qui pendant quinze ans accorde aux inven
teurs le droit exclusif de livrer an public des
pautalons du modèle qu'ils ont inventé, aura peut-
être pour résultat de fixer la mode qui est, comme
ou le sait, la chose la plus capricieuse et la plus
fantastique. Journal de Charleroi.)
Ou lit dans une feuille de Charleroi La
tenue des neuf condamnés b mort, enfermés dans
la prison de notre ville, n'offre rien de remarqua
ble. Ils continuent b se conduire comme des pri
sonniers ordinaires qui veulent, par leur travail et
leur parfaite soumission, mériter de l'indulgence.
Chaque semaine l'un ou l'autre est admis b voir sa
femme ou quelqu'uu des siens dans le bureau et en
présence de M. le directeur. Lb se passent des
scènes bien différentes de celles qui ont aujené leur
condamnation.