B IBUB nvn B hUBBi 45me Année.Mercredi 9 Avril 1862. 4,645. bureau h pp pp pip m WÊk: M IMi V lll IPB PR,X D'AB0NNEMEP,T FOI CATHOLIQUE. - CONSTITUTION BELGE. REVUE POLITIQUE. Le nouveau règlement sur la taxation du pain en cette ville, a été mis en vigueur le 6 de ce mois. L'autorité communale a taxé le pain non bluté, dit pain de ménage, 29 centi mes le kilogramme. Aux termes du dit règlement, les bou* langers ont indiqué, sur un écriteau placé la vitrine de leurs boutiques, les prix auxquels ils s'engagent vendre pendant la semaine commençant le 7 Avril et finis sant le 13 du même mois, les qualités de pain affranchies de la taxe. Nous constatons avec satisfaction que les boulangers ne se sont pas entendus pour fixer ces prix d'une manière uniforme. En effet, il résulte d'un relevé fait par les sergents de ville, que les prix du pain non taxé, varient chez les différents boulangers, comme suit Le pain fait avec de la farine blutée, dit tarwe gebuld, se vend 34, 33, 38 et 40 centimes le kilo. Le pain demi blanc 40, 41, 42 et 44 centimes le kilo. Le pain blanc 44, 4-5, 46, 47 et 48 centimes le kilo. Le pain de seigle est présenté 22, 23, 24, 23 et 27 centimes le kilogramme. Ces différences entre les prix fixés par lesboulangerseux-mêmes,sontdu meilleur augure elles dénoteul,chezces industriels, une tendance sérieuse de concurrence qui ne peut manquer de profiter la généralité des consommateurs. Nous rappelons nos lecteurs que c'est demain Jeudi, 10 c1, 71/« heures du soir, qu'aura lieu l'église S'-Martin, la 2m* Répétition générale de la Messe grand orchestre qui sera exécutée pour la 1" fois le Dimanche de Pâques. v 1 llltt? !lOr' Jin? m. 1 fctlttll IJJ» -] l'î 1 l vft v* i 7 (il I près, me de Lille, H 11 ^9 1^ I I I ^9 fr. par an. édition B R B B r BB UP BB B B B Wu ie Dek.r. ~m414 î<riiu#tf K0oii ,V.a')w «liiv '•s i««i t*oi?i34?4j 9î> I 9iuixiil 9190! v. "-n(i itoW t. r f -ici. Jf - loi g ne ;'Oii 3<.ioiiie£9i ;«i li"(fi '-,n.e i i. tntii Ic&iïi un h ifgffjit Le voyage que le roi Victor-Emmanuel a résolu d'entreprendre k Naples et daos les provinces méridionales préoccupe vivement les esprits k Turin. La coïncidence de cette visite avec de nouveaux soulèvements sur certains points aug-; mente en effet l'importance politique des manifes tations auxquelles donnera lieu certainement le passage do roi. Les partisans de Frauçois II redoublent d'ardeor et d'audace. Ils veulent tenter une grande campa gne de printemps. Les volontaires bourboniens se réunissent aux rendez- vous cooveous; on s'attend k des débarquements, et on parle de la prochaioe arrivée k Rome de plusieurs officiers autrichiens et espagools qui se mettraient k la lètedes bandes. Un des frères de l'ex-roi prendrait le comman dement supérieur do mouvement. Le bruit s'est répandu que les troupes compo sant la brigade de l'ex-doc de Modènebrigade qoidisait-on, venait d'être licenciée, avaient réussi k opérer on débarquement daos les environs de Viesti, aussi eo Capitanate. L'agitation eu Grèce est loin d'être lermiuée. S'il faut ajouter foi aux dépèches de VAgence continentale, celte agitation a pris des proportions immenses. Les insurgés gardent comme otages les femmes et les enfants ce qui rend le bombarde ment impossible. Les prisons sont remplis de monde. Une grande bataille a été livrée, le 23 mars, près de Winchestersur le haut Potomac. Les confédérés ont été mis en pleine déroule par le général Banks. Les pertes ont été considérables des deux côtés. Le fameux corsaire le Nashvillequi avait coulé VHarvey-Birch k l'entrée de la Manche, et qui a tant fait parler de lui en Angleterre, s'était réfugié Beaufort, sous la protection des cànons do fort Maçon. Le capitaioe Pegream, en apprenant l'arrivée des fédéraux, a tenté de s'enfuir et de forcer le blocus; mais il a été capturé par l'escadre du Nord. Le prestige que les vaisseaux cuirassés ont acquis depuis l'affaire d'Hampton-Roads paraît devoir exercer une action considérable sur les bud gets des divers États de l'Europe. Ou sait que le gouvernement dauois a fait interrompre la con struction des bâtiments en bois eo donnant des ordres pour la prompte création d'une marioe cuirassée. L'Italie est entrée dans la même voie; elle pos sède déjà quelques navires blindés; le cabinet de Turin vient d'en commander d'autres, et il envoie eu France, eu Angleterre et aux États Unis des in génieurs chargés d'étudier les déférents systèmes appliqués dans ces pays. A Berlin, la Chambre des députés sera saisie d'un projet d'emprunt de 12 millions 'le thalers (le thaler vaut 3 fr. 76), destiné k la construction de deux frégates cuirassées et de plusieurs bâti ments de moindre dimension. Les deux frégates coûteront ensemble de 3 k 4 millions de thalers, ce qui u'est pas exorbitant, puisque la Gloire a coûté six millions de francs et le Warrior près de neuf millions, La Russie, l'Autriche, l'Espagne, le Portugal, la Hollande, la Suède et la Turquie etle-même vont s'imposer d'énormes sacrifices pour pouvoir main tenir ou améliorer leur situation comme puissances navales; et jamais, il faut l'avouer, occasion plus favorable ne s'était présentée pour les pays qui, après s'être laissé distancer, comme la Prusse, aspirent k jouer sur les mers an rôle proportionné k leurs espérances, k leurs ambitions ou a leurs intérêts légitimes. Une découverte ioattendue a frappé de dé chéance l'œuvre pénible et coûteuse de toutes les amirautés et les efforts séculaires des nations maritimes. Les anciennes flottes jt|ç?istent plus que de nom; la science a fait Jable rase tout est, pour ainsi dire, k recommencer, et les retardataires, s'ils ont ou s'ils trouvent de l'argent, peuvent réparer les malheurs, les fautes on les insouciances du passé. Daos une requête qu'ils viennent d'adresser k la législature, MM. les secrétaires communaux établis sent que sur 2,531 communes existant en Belgique, il y en a i3 où le traitement du secrétaire com munal est de 25 fr.; 120 de 5o fr. et en dessous; 533 de 100 francs; 320 de i5o fr. et 329 de 200 fr. Ainsi, dans plus de la moitié des communes, le traitement des secrétaires communaux n'exède pas la modique rétribution de 200 fr., soit environ cinquante centimes par jour. CHRONIQUE JUDICIAIRE. Il vient de se produire aux assises de Stafford nn incident quien même temps qu'il aidait k ta solution d'une difficulté judiciaire contient aussi la solution d'une qoestion scientifique. Voici le fait. Un sienr Timmius actionnait la Compagnie d'éclairage au gaz de Birmingham et du comté de Stafford, k raison du dommage causé par les infiltrations du re'servoir d'eau du gazomètre dans soo puits. Le docteur Letbeby chimisteet l'un des membres du comité sanitaire de Londres, avait été appelé par la Compagnif, et il avait con clu an rejet de la demande, par ce motif qo'ayaot tronvé des animalculs vivants dans l'eau du puits, les infiltrations alléguées ne lui paraissaient pas possibles. De son côté, le demandeur a fait intervenir deux autres chimistes, MM. William et Bird, qui, pen sant que le savant docteur posait en principe qu'un animal vivant ne saurait exister dans une ean im prégnée de gaz ont voulu répoudre par un fait matériel k cc système, et ils ont produit k l'audience un poisson nageant daDS nne mixture de vingt- cinq onces d'ean pore et d'une demi-once d'eau extraite do réservoir d'an gazomètre. Ils ont pris, en conséquence, un frétillant gou- jon dans la rivière do Stafford, l'ont placé dans nn vase rempli de cette mixture, et l'ont placé sons nn banc, près du docteur, afin de le produire dans le cas où celui-ci exposerait devant la cour la théorie qu'il avait professée dans sou rapport. C'est ce qui est arrivé. Quand le docteor a eu affirmé de la manière la pins absolue que nul animal ce saurait vivre dans nne ean même très- légèrement imprégnée de gaz, il a va, k sa très- grande surprise et k celle delà cour aussi, apparaître le bassin révélateur, et les évolutions vives et ra pides du goujon ont provoqué les rires bruyants de la cour, du jury et de l'auditoire, et détruit en fait la théorie scientifique de M. Letbeby. Il n'est pas besoin d'ajouter que le verdict du jury a été favorable an plaignant. Quant au pois son il a été rendn k la rivière de Stafford, où sa considération ne peut qu'avoir gagné par sa com parution comme témoin devaot la conr d'assises. NÉCROLOGIE. On annonce la mort de sir James Ross, le célè bre navigateur des mers arctiques et le neveu de celui qui a découvert la Soothia. Sir James Ross a découvert le pôle magnétique Nord, d'où, après y avoir arboré le pavillon aoglais, il fit voile pour le pôle Sud doot il s'approcha b la distauce de 160 milles, qui est la plus haute latitude k laquelle un navigateur ait pu arriver. Il est mort contre- amiral et a reçu les honneurs de plusieurs sociétés savantes. NOUVELLES DIVERSES. Dimanche d', vers les 8 heures du soir, le feu s'est déclaré dans une grange située au hameau dit Broodseinde (ZoDoebeke). La grange a été réduite eu ceudres.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 1