DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES. Paris, ib avril. La coor de cassation a dé cidé qu'un mariage contracté par erreur avec un forçât ne peut être annulé. Londres, s3 avril. I.'Office Reuter a reçu des nouvelles de New York eu date du 13. Les forces des confédérés b Yoiktown sont de 60,000 hommes elles s'augmentent par des renforts qui leur sont envoyés de Richmood. Les retranchements desconfédéréstravenseot lapéuinsulede Yorktown: ils sont armés de 5oo canons da plus fort calibre. Oo s'attend b une résistance désespérée de la part des confédéiés. Berlin, s4 avril. Malgré les assertions Triestb, s4 avril. Les nouvelles d'Athènes sont toujours tristes, malgré la reddition de Nau- plie. C'est de l'armée surtout que le gouvernement paraît se méfier. Trois cents hommes choisis dans l'ancienne garde frontière ont été convoqués en toute hâte pour faire le service du pajais. Le colo nel Kotojaunis et le major Papadopulos ont été chargés de les commander. Alexandrie, 33 avril. Le vice-roi partira pour l'Europe, le s4. Ismaïl-Pacha fera l'intérim du gouvernement. ANGLETERRE. Les pommes de terre oot été plantées dans les circonstances les plus favorables. En no mot, sans accidents extraordinaires, nous aurons one ricbe et abondante moisson. Il y aura beaucoup de fruits malgré les pro nostics prématurés de quelques pessimistes. Parmi les sociétés venues de Gand b Bruxelles pour la fameuse kermesse de Diegbemon a re marqué une compagnie de bouchers, costumés, faisant la satire do jury du concours de bestiaux b Bruxelles a propos de la génisse grasse que l'oo sait, et qui avait été refusée, parait-il, au concours de bestiaux gras b Gand. Une scène de meurtre a ensanglanté samedi la ville de Termonde. Deux caporaux d'un régi ment de ligne s'étaient pris de querelle. Bientôt une lutte s'engagea. L'un des combattants saisit uo poignard qu'il portait sur lui et en porta un coup si violent b son adversaire que celui-ci tomba mortellement blessé. Le coupable est en fuite. - Une association vient de se fonder b Bruxel les ponr la réduction des charges militaires, c'est- b-dire la diminution des dépenses de guerre, l'abolition du recrutemeut de l'armée par voie de tirage au sort, la suppression des forteresses dans le voisinage des grands centres de commerce et d'industrie, des servitudes et logements militaires b moins d'une juste indemnité, etc., etc. Uo meeting sera prochainement organisé b Bru xelles par les soins de l'association. Le gouvernement do roi Victor-Emmanuel vient de créer un consulat b Mons. M. Sigart- Capuuillet, négociant etancien présidentdu tribunal de commerce de celte ville, est le titulaire de ce consulat. On lit dans VÉclaireur, de Namor a La pétition du lieutenant-colonel Hayez demande b la Chambre l'autorisation d'altraire en justice le ministre de la guerre. Dans l'état actuel de la législation, la Chambre n'a pas même ce pouvoir. Elle pourrait seulement déférer l'action publique b la cour de cassation conformément b l'art. >34 de la Constitution, mais cette cour ayant admis la bonne foi do mioistre, eo déclarant que ses actes sont conformes aux précédeuts du département de la guerre, il est évident que l'action publique est écartée par cette seule considération et que par conséquent la Chambre ne jugera pas convenable de la mettre en vigueur. Le conseil communal de la ville de Spa s'efforce deprocurer chaqueanuée plusd'agiéiuents aux nombreux étrangers qui vont y prendre les eaux. Il a décidé dernièrement la création de nou velles promenades dans le bois de Heid -Fanard et aux environs de la fontaine mioérale de la Sauve- uière. Ce bois, d'une étendue de 60 hectares, a été cédé b la ville de Spa par le dommaine au prix de 53,000 fr. Le devis estimatif des promenades b y tracer s'élève b 3o,ooo fr. elles consistent en un chemin carrossable de i,4oo mètres de longueur sur 5 mètres de largueor, un chemin a l'usage des cava liers et des piétons d'une longueur totale de 8,000 mètres et ayant 4, 3 et 3 mètres de large. On établira des plates- formes, des points de vue, etc. D'autres promenades seront ouvertes sur la pro priété communale qui se trouve vis-b-vis du bâti ment de la fontaine minérale de la Sauvenière. La dépense b effectuer de ce chef pour travaux de ter rassement, nivellement, gazonnement, plantations, etc., est estimée b 3,000 fr. Eufin les promenades dites d'Orléans, composées de sentiers étroits et difficiles le long du ravin descendant de la Sauvenière par le bois commu nal, vers le village de Nivezé, seront élargies, pro longées et complétées sur 1,300 mètres de lon gueur ces travaux sont évalués b 1,300 fr. M. Fuchs, architecte de jardins b Bruxelles, est l'auteur des plans adoptés par le conseil communal pour ces diverses promenades. Nous apprenons, dit le Sport, que le pro priétaire du cheval de steeple chasse Penarth eo a demandé dernièrement 5,000 liv. st.! Le pro priétaire de Caractacue b son tour, demande 10,000 liv. st. de celui-ci et une rente viagère de cent livres pour son eulraîneur actuel Une expérieoce fort intéressante, dit Vin- dépendant, de Saintes, a eu lieu mardi dernier b la sous-préfectnre de Saioles. Uo pharmacien de Cognac a démontré, b l'aide d'un réactif, qu'on pouvait reconnaître les eaux-de-vie mélangées et iodiqoer la nature des trois-six de betterave, de grains ou autres, qui eutraient dans leur composi tion. On lui a présenté des eaux-de-vie de toute espèce et de diverses sortes de mélanges. Eo versant une petite quantité de son réactif dans un verre de ces eaux-de-vie, il obtenait de suite une teinte particulière b chacune, qui lui indiquait la nature du mélange. Il y avait Ib une foule de propriétaires et de négociants qui ont été émerveillés, enthousiasmés de la justesse, de la sûreté de ces expériences cent fois répétées. Aucun rapport officiel fédéral n'a été publié sur la bataille qui s'est livrée près de Corintb, et dans laquelle 70,000 hommes étaient engagés de chaque côté. Degrandes pertes ont été faites parmi les officiers fédéraux. Le bruit est répandu qu'une guerre civile achar née sévit dans les comtés de l'intérieur du Ten nessee. Le Congrès des confédérés a voté une loi portant que les ports septentrionaux seraient librement ouverts aux marchandises de toutes les nations, excepté des Etats-Unis. Le Congrès fédéral a voté la loi portant abolition de l'esclavage dans la Columbia. Les fédéraux ont occupé Hautsville, dans l'Ala- bama. contraires de la Gazelle de l'Êloile, 00 persiste b croire b une prochaine modification ministérielle. Dans les campagnesl'agitation est toujours grande. 11 y a tous les jours des déset lions dans l'armée. Une circulaire a prévenu les consuls étrangers de ce voyage. Le lord-maire de Londres a donné, lundi, dans la salle égyptienne de la Mansion-House, un bril lant banquet b une nombreuse réunion d'amis, parmi lesquels figuraient on grand nombre de per sonnages officiels. La salle do banquet avait été richement décorée pour la circonstance; les candélabres qui ornaieut la table étaient en or massif, de même que les plateaux et une grande partie de la vaisselle. Les toasts ont tous été portés par le lord maite. I Le lord-maire, qui a bu d'abord b la sauté de la famille royale, a exprimé l'espoir que la Provi dence donnera une longue existence a la Reine et les forces nécessaires pour continuer d'exercer ses difficiles fonctions avec celte sagesse qui a été jus qu'ici un si grand bienfait pour son vaste empire. Le lord-maire a porté les toasts suivants an prioce de Galles, b l'armée, b la marine et aux volontaires. Sir Joho Bourgoyne eo répoodaot au toast porté b l'armée, a cherché b repousser le reproche qui a été adressé quelquefois au gouvernement de maintenir un système de dépenses exagérées, en développant outre mesure les forces du pays. Nous sommes, il est vrai, a dit cet ancien compagooo d'armes de l'illustre Wellington, en paix avec tout le monde, et nos voisins professent envers nous les sentiments les plus amicaux. Qu'il en soit longtemps ainsi. Nous n'avons pas le droit de sospecter leur sincéritémats lorsque nous les voyous armés jusqu'aux dents, et que nous savons qu'en raison de certaines circonstances extraordi naires, les arrangements qu'ils ont pris sont parti culièrement propres b les servir dans une lutte contre notre pays; lorsque nous savons aussi que les circonstances, les opinions et les personnes changent rapidement, il serait imprudent de ootre part de rester les bras croisés et sans moyens de défense, en nous fiant entièrement aux bons sen timents de nos voisins. (Ecoutez! écoutez!) L'Angleterre désire la paix; d'autres nations peuvent rechercher lemême bienfait. Noos tâchons d'obtenir ce qui sert le mieux nos intérêts; d'au tres pays demandent la gloire. Ces bots sont diffé rents, mais si d'autres nations cherchent la gloire, prenons garde que ce ne soit b nos dépens (applau dissements), et ue laissons pas supposer non pins que le plus grand pays du monde ne sauiait passe procurer ce qui est nécessaire b sa sécurité et au maintien de son existence même comme nation indépendante. (Écoutez! écoutez!) L'amiral Walcott, en répondant aux paroles du |ord maire relatives b la marine, a dit que le com bat qui a eo lieu récemment dans les eaux améri caines leur donne, dans les circonstances actuelles, no intérêt particulier; tout le pays, a-t-il ajouté, s'est alarmé en apprenant les détails de ce combat, et il demande que le gouvernement agisse avec noe promptitude en rapport avec les circonstances. Le noble lord qui dirige les affaires du pays a dé claré que toute la flotte sera reconstruite d'après un nouveau principe, et le pays pourvoira volontiers anx frais de cette entreprise gigantesque. Nos mines, nos forges, nos arsenaux publics et nos chantiers privés, fourniront et transformeront le fer que le sol de notre patrie livre b nos mains dans des proportions inépuisables. L'bonnenr et la sécurité des îles britanniques exigent que nous procédions immédiatement b ce grand travail, mais en attendant, nons n'avons rien b craindre. Le problème de construire, de l'autre côté de l'Atlantique, des oavires qui puissent, sans danger pour eux-mêmes, s'éloigner des côtes et prendre la haute mer n'est pas encore résolu, et quant b ce qui concerne le continent, je dirai que nous avons été avertis b temps et que nous avons montré que nous sommes déterminés b entrer les premiers dans la voie de la reconstruction où nous serons suivis partons les pays maritimes de l'Europe. (Applau dissements.) Quels que soient les changements qui s'opè rent dans la marine guerrière, dans les manœuvres des navires et dans les conditions de la tactique, nous devonset je le déclare avec fierténous saurons conserver l'ardeur et le courage de nos marins, qui sont tonjoors animés de la résolution indomptable qui a conduit nos pères b la victoire; les aunales de l'avenir rempliront une page aussi

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1862 | | pagina 2