DEUX FERMES,
MOIS DE MARIE,
lettrësTe gage
ÉTAT-CIVIL D'YPRES,
SITUÉES A BIXSCHOTE,
CHEZ LAMBIN-LAMBIN,
3 -
A VENDRE
le long de la chaussée d'Ypres
Dixmude; l'une de 14 11. 91 a.
90 e., occupée par François
Thery el l'autre de 3 n. 82 a. 88
c., occupée par Léon Vandooren.
La IMise-à-prix aura lieu
Ypres, l'estaminet 1 Aigle d'Or, Grand'*
Place, le SAMEDI 17 MAI 1862, 2 heures
dé relevée par le ministère du Notaire
VANDERMEERSCH, Ypres.
(OBLIGATIONS FONCIÈRES),
Produisant, suivant leur durée, 4 ow 41/2 p. c.
d'intérêt, payable par semestre,
le 1er Mai et le 1er Novembre,
Soit la Caisse de la Banque,
Soit chez ses Agents.
canal du Neckar, mais heureusement il fut arrêté b
temps sur le bord de la route. S. M., qui était
descendue et avait fait une partie du chemin b
pied, reviut Sluttgard dans la même voilure.
a Les nombreux promeneurs qui avaient été
témoins de l'accident entourèrent la voiture, et
c'est avec bonheur qu'ils vireut S. M. en descendre
tranquillement, et qu'ils s'assurèrent que sa per
sonne n'avait pas été blessée.
AUTRICHE.
D'aptès un poitrail grandeur naturelle que M.
Errgert vieçt d'achever, de même que suivant un
portrait phothograpbique parvenu ces jours ci a
Vienne, l'impératrice a on air de santé florissante.
Osldeutsche Post.)
Il ne reste pins b Rome auprès de François II
que quatre envoyés, ceux d'Autriche, de Russie,
de Prusse et de Bavière, la Belgique ayant aussi
retiré sa légation. (/cf.)
Z'Ostdeutsche-Post contient quelques nou
veaux détailsrelativement au détournement de
lettres commis par Remployé de la poste KaUab.
D'après ce journal, le chiffre total des lettres
dérobées s'élève environ 100,000. La vapeur
des timbres poste de ces lettres est de 10,000
florins, en évaluant chaque timbre en moyenne
1 o breutzer.
HONGRIE.
Oo écrit de Pesth, le 37, b l'Osldeutsche-Post
Aujourd'hui, au poiut do jour, le célèbre Louis
Nagy s'est évadé de la Karlscaserne où il était
détenu. Il avait déjb été arrêté eo 1860, après
de longues poursuites, pour avoir fait de faux
Lillets de crédit et s'était évadé en 1859 de la pri
son do comitat de Pesth (il avait fait des billets de
banque de 1000, 100, 10 et 5 florins). Ensuite il
s'établit b Ofen et ioonda la Gallicie de ses faux
billets. Le 6 mars dernier, il fut arrêté de nouveau
avec un de ses complices et conduit b la Karls
caserne d'où il vieot de s'échapper.
AMÉRIQUE.
Sous le titre: La vengeance d'un mariyanlee,
on écrit de New Yorkbla Gazeltedes Tribunaux
Il existe b Philadelphie un certain docteur spiri-
sisie qui jouit d'une grande popularité dans celte
ville. C'est un homme intelligentaux manières
polies et distinguées, dont l'éloquence persuasive
et entraînante obtient surtout du succès auprès du
beau sexe. Hélas Jout n'est qu'heur et malheur
dans ce monde notre galant et aimable docteur
vieot d'apprendre cruellemeut b ses dépens cette
vérité douloureuse.
Il était parvenu b inspirer une ardente passion
b la femme d'un jeune négociant de ses amis. Celui-
ci, ferveot adepte du spiritisme, avait été flatté de
l'honneur que lui faisait le doctenr en fréquentant
sa maison. Crédule et avengle, il croyait a la sin-
cétité des protestations de dévouement et d'affec
tion que lui adressait sans cesse ce dernier. C'était
un mari débonnaire et qu'on semblait pouvoir
tromper en toute impunité.
a Le public ne vit pas du même œil les relations
qui s'établirent entre la femme du négociant et le
docteur. Ou leur attribuait un motif parfaitement
étranger b la foi spiritiste. Ces propos finirent par
être connus du mari, dont ils excitèrent vivement
la jalousie. Il surveilla les allées et les venues de sa
femme, et il se convainquit bientôt de l'odieuse
trahisoD dont il était victime de la part de son ami.
Il jura de se venger, et il attendit impatiemment
l'occasion de pouvoir punir les coupables.
Le mari annonça qu'il allait partir ponr Was
hington, et qu'il serait absent pendant plusieurs
jours. Sa lemtue l'accompagna au chemin de fer,
et au moment de lui voir prendre le convoi, elle
lui fi' les adieux les plus touchants. Elle lui de
manda avec une certaine insistance d'être du
voyage. Le mari partit, niais il s'arrêta b la pre
mière station, et il revint eu toute hâte b Phila
delphie.
Le docteur voulant mettre b profit l'absence
de ce dernier, s'était empressé d'envoyer une lettre
b la jeune femme. Dans le but d'empêcher les re
marques des voisins ou des domestiques, i! lui disait
de venir le trouver dans une maison où elle n'aurait
rien b craindre des indiscrétions des uns et des
autres. La jeune femme, désireuse de répondre b
cette demande, sort sons prétexte de faire quelques
achats. Le mari, caché dans une voiture, surveillait
activement ce qui se passait chez lui. Il voit sortir
sa femme, qui, ne se doutant de rien, se rendait le
plus tranquillement du monde b la maison qu'on
lui avait indiquée. Il la soit avec ptécaution.
Après plusieurs tours et détours, elle entra
dans une maison d'assez belle apparence. If va
sonner b la porte. Ou vient fui ouvrir aussitôi. On
lui demande ce qu'il désire. Laissez-moi visiter
votre maison, où je tue la première personne qui
cherchera b me faire obstacle. Il est armé d'un
pistolet, et la vue de celle arme frappe de stupeur
la personne qui lui parle. Il gravit avec précipita
tion l'escalier. Arrivé au second étage, il croit en
tendre dans une chambre le son de deux voix qui
lui sodI familières. Avide d'obtenir des preuves de
l'infidélité de sa femme,, il donne un violent coup
de pied b la porte, qu'il enfonce. Le docteur et sa
maîtresse y étaient! Tous les doutes disparaissent
aux yeux de l'infortuné.
Le mari trompé s'empare des vêtements des
deux coupables pour les empêcher de s'échapper et
pour avoir des preuves matérielles de leur faute.
Il repart aussitôt pour aller chez un magistrat afin
de déposer sa plainte. En route, il fouille dans la
redingote do docteor, il s'y trouvait un portefeuille
qui, d'après son poids, devait être bien garni. Il
l'onvre. Il contenait en billets de banque 6,000
dollars (3o,ooofr.). Le mari empoche celte somme,
puis enlève b la chemise du docteur une magnifique
épingle montée en diamants, valant 3 ou 5oo
piastres. Satisfait de sa trouvaille, notre Yankee
pensant qu'il était préférable d'éviter le scandale,
renvoie les vêtements de sa femme et du docteur
sans déposer sa plainte. Celui -ci, honteux et con
fus, est rentré chez lui les poches vides. Il a menacé
le mari de signaler b la police le vol qu'il avait-
commis b son préjudice. Mais ces menaces ont eu
jusqu'ici un résultat parfaitement infructueux.
Quant au public, mis au courant de cette,
affaire scandaleuse,il plaint peu le docteur spiritiste
et trouve assez originale la vengeance du mari.
New-York, le t6 avril.
Le retour do beau temps a ramené le Merrimac
vendredi. Mardi, on l'avait déjà aperçu sous vapeur
devant l'île Craney, mais la tempête l'avait retenu
b l'ancre, et .ce n'est que dans la matinée du 11
qu'on l'a vu descendre vers la rade de Hamplon.
On tira, b sept heures vingt minutes du malin, le
canon d'alarme; aussitôt que la présence do Vir
ginia fut connue, les jetées,la grève et les remparts
de la forteresse Monroë se couvrirent de spectateurs.
Le Merrimac fit un grand détour, laissant
Newport News b gauche, et se plaça précisément
entre la flotte fédérale et deux bricks et un schoomer
do Nord mouillés près du rivage. Son but était de
s'en emparer, ce qu'il fit sans la plus petite difficulté I
et sans que les bâtiments de guerre oniôviîstes
tentassent la moindre opposition. Cet exploit ne
demanda pas une demi-heure; le Jamestown
rejoignit le reste de la flotte et reçut l'ordre de
remorquer ses prises b l'île Craney. Il prit le
sebooner derrière lui, et, emmenant les deux bricks
bord b bord, il se dirigea lentement vers l'île.
Cette affaire ne laissa pas que d'alarmer gran !e-
nient le reste de$ bâtiments de transport fédéraux
qui se trouvaient dans le haut de la rade, et la
plupart, profitant d'un bon vent, mirent b la mile
et se dirigèrent vers le fort Monroë ponr chercher
un abri sous ses canons.
Les I ricks capturés sont le Sabao, chargé de
foin, et le Marcus, non chargé. Le schooner
s'appelle Emily. Les capitaines des deux bricks se
sont' échappés dans tin petit canot avec quatre
marins du Marcus. Le resté des équipages a été
fait prisonnier. Le schooner Harmony a cherché
protection b l'ombre do pavillon français, et s'est
placé aux côtés du Gassendi; il a ainsi évité
d'être pris.
Au Sénat, diverses pétitions ont été pre'sentées;
l'une d'elles n'a pas moins de 700 pieds de longs;
elle demande l'abolition de l'esclavage, par l'inter-
médiaiie Jde M. Sumner, qui est le champion
infatigable de cette cause.
La Chambre des représentants a reçu aussi une
pétition monstre, probablement la même que celle
présentée au Sénat. Elle a aussi, en effet, 700 pieds
de long et est signée par iô,ooo dames appartenant
b un Etat b esclaves et b onze Etats libres; elle
demande également l'extinction de l'esclavage.
C'est M. Kelly qui s'est chargé de l'offrir b la
Chambre.
Les événements d'Amérique ont beaucoup
fait descendre le prix des esclaves dans les Etats.
Le Daily - News emprunte b un journal américain
quelques lignes sur la vente des esclaves de feu
miss Clarissa Luckelt, décédée dans ses propriétés
de l'Etat de Marylaod. A cette vente, une négresse
bien portante, âgée de 3o ans, a été vendue avec
ses denx enfants, âgés l'un de 4 et l'autre de 3 ans,
très-bien portants l'un et l'antre, pour la somme de
300 dollars (1,000 fr.); on charmant garçon de 10
ans a été veodu io5 dollars, et une très-jolie
mulâtresse de i5 ans 95 dollars. Il y a moins
de deux ans, on vendait 3,600 dollars les esclaves
qu'on vend aujourd'hui 100 dollars.
DU 26 AVRIL AU 11 AI INCLUS.
Naissances i3. Sexe masc. 8, idem fém. 5,
Morl-ués 3. Sexe masc. 1, idern. fém. 3.
Mariages 3. Spillebout, Pierre, journalier,
et Dufl iu, Pauline, dentellière. Latour, Jules,
voiturier, et Kestelyo, Sophie, dentellière.
Verhelst, Pierre, boucher, et Wallaert, Sylvie,
sacs profession.
décès 4. Soetaert, Clémence, 5s ans, den
tellière, célibataire, rue de l'Etoile. Donck,
Ange, 64 ans, brasseur, époux de Marie Debandr,
rue de Dixmude. Flamand, Amélie, 54 ans,
dentellière, épouse de Charles Dael, rue deTbon-
rout. Metsu, Jeanne, 66 ans, laveuse, venve de
Jacqnes Sohier, rue de Meuin.
Enfants au-dbssous de 7 ans s. - Sexe
mas. 1, sexe fém. 1.
D'ORIGINE PATRIMONIALE,
il sera accordé de primes de mise a-prix.
EN VENTE
rue de lille, 10, ypres
(DIFFÉRENTS AUTEURS).
BANQUE HYPOTHÉCAIRE BELGE,
établie a bruxelles, rue royale, 28.