NOTARIS LAMBIN,
LETTRES DE GAGE
ÉTAT-CIVIL D'TPRES,
3
T'YPER.
len 2 uren, in de herberg van sieur Leroy-
Van Eeckete Oostvleterengehuchte
Elzendamme, IlTS"3Ia, met gewix
eener premie, van
9 hectaren, 56 aren, 66 c° zeer goed
palrimonieel VETTE GRAS MEEHSCH
en ZAEILAND met een deel Gebouwen ten
diensle van HOFSTEDE, gelegen in de
gemeenten Alveringhem en Oeren op 2
kiloraeters van Fortbem, gebruikl lot den
I" Oclober 1862 door S' Maes Moenaert,
landliouwer te Alverighem.
(OBLIGATIONS FONCIÈRES),
Produisant, suivant leur durée, 4 ou 4 t/î p. c.
d'intérêt, payable par semestre,
Soit la Caisse de la Banque,
Soit chez ses Agents.
dans l'infanterie, el l'appellera y -Jvigade de
Venise, a Celle-ci jurera :de sertir le duêqjendanlt i
loui le séjour qu'il fera hors de ses Etals, et de l'y
suivre Fsttffi&îourjr' ,4'f
Ceux des soldats qui ne renouvelleront pas leur
serment de fidélité seront congédiés.
Barcelone, 6 mai. Une aggravation d'im
pôt sur les matériaux a causé une grève générale
parmi les cnupsd'é.tats appartenant la construction
des bâtimeois*i v-l tl cl FJ lltil v'I il .'11
ANGLETERRE.
Conformément un avis qui vient d'être affiché,.'
la Compagnie générale des Omnibus de Londres a
presque doublé ses prix. Le prix des places m éiè&p
jusqu'ici de trois p;eupe (six sous); mais le igjoindre'
prix pour la distaoce la plus courte est maintenant
de six pence.
FRANCE.
Orfîlit dans le Mèmoflfll de Lille Hier, «ers'
deux heures, un propriétaire habitant la sectioB
des Moulins fit enlever les portes et les fenêtres
de la demeure d'un locataire récalcimrotR|«i était
en retard daos le paiement de son loyer.
Ce moyen assez peu usité de forcer on loca
taire déguerpir, a causé une certaine émotion
dans le quartier, el dans la soirée un oombreux
rassemblement d'ouvriers s'est tenu dans les envi
rons de la maison ouverte ainsi k tous les veots.
Voici la mrii que le Constitutionnel a con
sacrée; le 5, 4P* affaires d'Amérique et dont une
dépêche oous a fait connaître la substance
S'il est aujourd'hui un fait incontestable, un fait
malheureusement hors d*é'discussion, c'est que l'oeil
le plus exercé ne peut apercevoir dans un avenir
quelconque la fin de la guerre par la guerre en
Amérique. Le Nord avait dit au débot que trois
mois lui suffisaient pour réduire le Sud j il y a treize
mois que la lutte h cnn'pfc de canon a commencé, et
en lisant lés dernières dépêches on peut se con
vaincre que les choses ne soot pas pins avancées
que le premier jour.
N'y eût-il qu'un intérêt d'humanité, il fondrait
souhaiter, et souhaiter ardemment la pacification
de cet immense pays r'mais il y a plus qu'on intérêt
d'humanité il y les souffrances de l'Europe
industrielle, j r>r;i1
Au milieu des circonstances douloureuses qui se
succèdent et des oouvelles qoe nous apporteot
chaque joor les dépêches d'Amérique, le voyage
de M. Mercier k Ricbmnnd a été interprété d'une
façon favorable el considéré comme nne espérance.
Nous ne connaissons pas le but de ce voyage,
nous ne savons si M. Mercier est chargé d'une
mission, mais noos aimons k espérer avec le public
qoe autre ministre k Washington pourra faire
entendre des deux côtés des paroles' de conciliatioo
et de paix. Si ces paroles sont dites, si elles sont
écoutées,' ce serait une grande joie pour tous les
gens de coeur eu Europe et surtout eu France.
La Correspondance Havas confirme eo ces
termes les prochain départ do coosio de l'empe
reur S. A. I. le prince Napoléon ne tardera pas
k quitter Paris pour se rendre k Naples.
Voici eo quels termes le Moniteur universel
annonce l'arrivée du roi des'Pays- Bas k Paris
Le roi des Pays-Bas est arrivé k Paris le 6, k sept
heures du soir.
L'empereur avait envoyé pour recevoir Sa Ma
jesté k la frontière française quatre officiers de sa
maisoo M. le colonel marquis de Toulongeon, l'un
de ses aides de camp; M. le capitaine Rolin, l'un
de ses officiers d'ordonnance; M. le marquis de
Griconrt, l'un de ses chambellans, et M. le marquis
delaTour-du Pin-Moniaubao, l'un de ses écuyers.
S. A. le priuce Joachiro Mural s'était rendu k
Compiègne, par ordre de l'empereur, pour compli
menter le roi au oom de $a Majesté.
A son arrivée k la gare de Paris, le roi a trouvé
des voilures de la cour et une escorte de cent- gardes
pour le conduire jusqu'au palais des Tui'eries, où
l'attendaient l'empereur et l'impératrice entourés
des grands-officiers de la couronne, de l'adjudant
général du palais, du premier écuyer de l'empereur,
et des officiers et dames des maisons de Leurs
Majesté^.
La suite du roi se compose de MM. le baron de
Heeckeron,sotcgraud-écuyer; le comte de Bylandt,
- grand - maître des cérémonies; le baron Soouckaert
de Scbanbnrg, écuyer; MM. Van Capellen, capi
taine de frégate, le baron de Posson, capitaine,
officiers d'ordonnance; \1. de Kock, directeur du
cabinet,
S. M. la reine des Pays-Bas s'esl rendue k
Compiègne au devant du roi, son auguste époux,
et est arrivée k Paris avec lui.
11 1
ITALIE.
Nous trouvons dans Vltalie de nouveaax détails
qui complètent les renseignements que nous avons
publiés sur lé vol incroyablement audacieux commis
k-Gênes. Les voici -Samedi, vers deux heures de
jgl'après midi, tandis que dans les bureaux de la
maison de banque Parodi trois ou quatre commis
étaient occnpés k leur besogne, et que les pBtrons
te trouvaient k la caisse, ouverte, parce que c'était
l'heure des paiements, quatre individus, mis con-
venablement, et même avec élégance, entrèrent
dans la banque.
r> Les htirëanx sont établis an premier étâgé, èt
dan» l'escalier il n'y a d'autres appartements que
ceux occnpés par les propriétaires mêmes; le por
tier, qui est dans fa couf, surveille setil la maison.
Le continuel vaf«t-vient a pour résultat qu'on ne
fait pas attention aux personnes qui entrent ou qui
sortent. flOrl ff OI <MlI)binil>(I
A peine les individus furent-ils entrés dans les
bureaux, sans éveiller l'attention de personne
(comme cela est naturel dans un lien si fréquenté et
k une heure on les affaires sont des plus actives),
qu'ils occupèrent nne porte communiquant inté
rieurement avec l'appartement habité par MM.
Parodi, et s'armèrent de slylets et de pistolets k
deux coups, k l'aidé desquels ils purent surprendre
et paralyser tons mouvements des personnes qui se
trouvaient: dans les bureaux, menaçant dé tuer
le premier qui bougerait, et demandant qu'on lenr
remît tout ce qui se trouvait dans la caisse.
Et k ces quatre individus se joignirent denx
autres, qui s'établirent sons 1» porte intérienre. En
on clin d'oeil, ces quatre individus, k l'a|de de
petites cordes, lièrent bras et jambes aux commis et
anx trois frères Parodi; pois ils Ifs bâillonnèrent
avec des mouchoirs. L'aîné, M. Bartolomeo Parodi,
fut traité plos durement qne les antres, et les mal
faiteurs repoussèrent même l'offre d'une somme
qu'il leur fit en se débattant de tontes ses forces.
Quand t4ns forent ainsi garottés; on les poussa et on
les enferma dans nne partie çontiguë; pendant ce
temps, les antres dévalisaient la caisse, donnant la
préférence anx billets de banqne.
La somme volée a'élève, k ce qne l'on croit, k
environ 800,000 francs, dont 60.000 seulement
en or (quoiqu'il y en eût pour une somme bieo pins
considérable), et le reste en billets.
Mais Ik ne se bornent pas toiites les circon
stances extraordinaires de ce vol inouï. Il éfai>
impossible de le consommer sans qne personne
sunîot pour affaires dans nne maison de banqne
comme celle de MM. Parodi, et surtout k celte
heure de la jonrnée.
En effet, plus de dix personnes se présen
tèrent successivement pendant que les bureaux
étaient occupés par les voleurs des négociants, des
commis, des garçons de recettes; nnedeces derniers
était porteur d'one forte somme d'argent, k laquelle
on n'a ui touché ni fait attention. An fur et k
mesure qoe quelqu'un entrait, les deux voleurs de
garde k la porte extérieure le plaçaient an milieu
d'eux et l'invitaient k passer dans l'antre pièce; et
s'il hésitait, ils le faisaient entrer de force le stylet
sur la gorge; Ikil étaitcomme les autres, garotlé
et bâillonné,
Les voleurs ne se soct point artèiés moins de
vingt mincîtes dans les bureaux. A la fin, environ
vingt personnes se trouvèrent liées el enfermées
daos la même pièce, où elles étaient surveillées par
1 un ou deux malandrins armés.
f.es malfaiteurs n'ont, en arienne manière,
cherché k déguiser leur visage. A lenr accent quoi
qu'ils parlassent peu et toujours k voix basse, on a
pu juger qu'ils n'étaient pas Génois. Uo d'eux
a dit, avec une imprudence affectée, qu'ils pre
naient cet argent pour la patrie; il a adressé des
paroles d'encouragement aux commis, et a voolu
lesembrasset et en être embrassé en signe d'amitié,
gggggg I
leur a fait des excusé! d'avoir été obligé de les lier
et a protesté qu'ils n'étaient pas des assassins, qu'ils
ne roulaient faire de mai personne, etc. On <^t
convaincu qu'outre Jesjix individus qiïi ont exécré
et vol dans les btfrèaux de la Baoijué, il y"él» avait
deux autres datis l'escalier et peul-lêtre aussi quel-
La retraite dé êes vplegrs-Véat exécutée dans
l'ordre suivant: ceux qui portaient, le btiljr» sont
sdrfïs'les pfèmïéfs; Venaient ensuite Ceux qui gar-
daiétii les prisonniers dans la cbanibfe.
Une autre cause d'étonneraetit dans toute
cette affaire, c'est la réflexion qu'un seul cri invo
lontaire, nu bruit fortuit, pouvait faire échouer un
plan aussi téméraire, Sur un point aussi central,
aussi fréquenté, aussi observé; C'est peut-être la
premiè'Ç fn'? qu'on vol, d^e exécution aqsji
périlleuse a été couimisen plein jour,en séquestrant
impunément vingt1personnes èt saris que te moindre
accident imprévu ait dérangé les voleur! Il jiaraît
avéré que les jours précédents, et k deux reprises,
un^des malfaiteurs, toujours mis avec élégance,
a visite tes bureaux sous prétexte d'affaires, pour
en étudier les dispositions. Quelques-uns de ces
individus portaient une bourse de~royage en ban-
douil 1ère. 3
1L.É .1
MEXIQUE.
Voici comment on procède pour la marche des
troupes au Mexique. A une heure du malin, un bat
la diane et on se met en route une heure après.
Les plus longues étapes sont dé cinq k six lieues.
La chaleur se lait déjk sentir fortement k sept heures
du malin; eHe dure jtisqn'k quatre heures du soir.
A partir de ce moment, la fraîcheur commence, les
nuits sont même froides, et la couverture n'est pas
de trop pour s'envelopper le corps.
DU 3 MAI AU 9 INCLUS.
Naissances 8. Sexe masc. a, idem fém. 6.
Mariages 3. Van Gbeftiwe, Edouard, tis
serand, et Débaenst, Marie, dentellière. - Beghein,
Hemi, tisserand, et Soenen, Anne, domestique.
Bresous, Pierre, sel lier, et Leleux, Célioe, repasseuse.
Décès 3. Maerten, Sylvie, i5 nus, dentel
lière, S1-Jacques lez-Ypres. Demey, Cécile, 58
ans, dentellière, veuve de Pierre Vlaemynck, rue
du Lion rouge. La tour, Perpétue, 61 ans, den
tellière, épousedeConstantin Csndeel, rue de Menin.
Enfants aù dessous 7 ans 4. - Sexe
mas. a, sexe fém. a.
STDDIti VAN DENI
Den Dinsdag 3" Jcbt 1862,
BANQUE HYPOTHÉCAIRE BELGE,
établie a bruxelles, rue royale, 98.
le 1er Mai et le 1er Novembre,